En matière de Grenelle, jamais deux sans trois. C’est en tout cas ce que souhaite Chantal Jouanno dans une interview accordée aujourd’hui au Monde.« La loi Grenelle 2 est la traduction des différents engagements techniques. En revanche, sur les principes, il y a encore à faire. La logique serait de rentrer dans un Grenelle 3 », a déclaré la secrétaire d’État à l’écologie. Elle souhaiterait que la France utilisent d’autres indicateurs que le PIB, comme le préconisait le rapport Stiglitz, et que soit « généralisée la décision à cinq (État, collectivités locales, patronat, syndicats, ONG) »
Chantal Jouanno exprime plusieurs réserves sur la loi Grenelle 2, notamment sur « l’application du régime des installations classées pour la protection de l’environnement aux éoliennes ». Elle aurait également souhaité que soit autorisée « la possibilité d’expérimenter des péages urbains ». Elle estime toutefois qu’« on a de quoi avancer [...] avec les dispositions sur le bâtiment, la biodiversité, l’agriculture, l’eau, les risques » et appelle les élus à « se saisir du Grenelle ». La secrétaire d’État devrait bientôt reprendre son « tour de France » pour aller « vendre le Grenelle sur le terrain. »
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