Pour remettre à neuf sa centrale au charbon vieillissante de Prunerov, l’électricien tchèque CEZ se heurte à la rogne des riverains, des écologistes et... des États fédérés de Micronésie, raconte le correspondant du Monde à Prague.
Depuis leur bout de Pacifique, ce petit groupe d’îles a envoyé un courrier au ministère tchèque de l’Environnement. “Chaque centrale joue un rôle important et nécessite une évaluation internationale" ont expliqué les Autorités de ces îles menacées par la montée des eaux. Celles-là regrettent que CEZ boude la meilleure technologie disponible pour remettre en état sa centrale. Une technologie qui permettrait de réduire les émissions de gaz de près d’un demi-million de tonnes par an contre 3 millions dans le projet retenu par l’électricien tchèque.
L’affaire est un “précieux précédent” pour Jan Rovensky de Greenpeace. Car c’est la première fois qu’un pays éloigné de la source de pollution recourt à la Convention sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement de l’ONU (Espoo). Reste que l’espoir de voir aboutir juridiquement cette démarche est bien maigre.
A lire aussi sur terraeco.net :
Chronique : "Survival is not negotiable"
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions