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Enfants + Ecologie = joli défi

Par Famille_toulousaine
17-07-2013

Pourquoi j’ai décidé de continuer à manger de la viande

Pourquoi j’ai décidé de continuer à manger de la viande

Je vais tenter ici de synthétiser ces trois derniers mois de réflexion sur la question de ma consommation de viande. Ce besoin d’y réfléchir sérieusement a émergé suite aux réactions de certains forumers à mon article Je me suis appuyée sur trois ouvrages pour m’aider dans ma réflexion :
-  [1] Confessions d’une mangeuse de viande, de Marcela Iacub 2011, Editions Fayard
-  [2] Apologie du carnivore, de Dominique Lestel, 2011, Editions Fayard
-  [3] Faut-il manger les animaux ?, de Jonathan Safran Foer, 2009, Editions de l’Olivier

Voici mes conclusions personnelles

Je suppose qu’il n’est a priori pas indispensable de manger de la viande  : on n’est pas en situation de lutte pour notre survie ; avec une alimentation riche on peut subvenir à tous les besoins de notre corps comme les millions de végétarien dans le monde ; je suis en France et j’ai accès à toute l’information et à quasi tous les produits dont j’ai besoin pour mener à bien une alimentation végétarienne. Bon un bémol tout de même : l’EFS (Etablissement français du sang, ndlr) a refusé par deux fois de prélever mon sang, mon taux d’hémoglobine étant trop bas…à suivre…

Je suis aussi convaincue que manger de la viande est contraire à mon intuition. Je rejoins donc sur ce point Marcela Iacub [1, p.143]. Je ne prendrai évidemment jamais plaisir à tuer un être vivant (même tuer une fourmi me déplaît ; quand je coupe une rose de mon jardin je la remercie d’exister et d’être si belle avant de la couper).

Pour autant, est-ce que manger de la viande est un acte immoral dont je devrais avoir honte ? Est-ce un acte que je devrais abolir ? Ma conviction personnelle, après ces mois de réflexion, est que non. Non je n’ai pas honte de manger de la viande, oui je décide de continuer à en manger. Mais je ne me voile pas pour autant pas la face, j’assume en toute connaissance de cause un certain nombre de points importants :

-  Oui, manger c’est tuer un être vivant. Et c’est bien moi, moi qui mange cet être vivant, qui est responsable de sa mort, même indirectement. En assumant cela, je fais le deuil d’une certaine innocence, je « partage le fardeau de l’animalité avec les autres animaux » car « Il n’y a pas de déjeuner gratuit » (Dominique Lestel - [2, p.66 et p.67])
-  Oui, manger de la viande c’est tuer un animal et c’est « pire » moralement que tuer un légume. Aucun raisonnement philosophique ne pourra me faire accepter que tuer un légume pour le manger est équivalent à tuer un être vivant fait de chair et de sang comme moi. Oui il y a bien une échelle du vivant, même si le philosophe démontre habilement les limites d’un tel raisonnement (Dominique Lestel - [2, p. 52])
-  Oui, manger un animal c’est un peu tuer un de ses cousins éloignés, dans les yeux duquel je vois un peu de ma propre humanité. (Marcela Iacub - [1, p.80]) étend je trouve d’une belle manière la notion d’humanité : l’humanité, c’est bien sûr « un corps semblable aux représentants de notre espèce ; c’est aussi ceux qui ont des ressemblances cognitives ; mais c’est aussi ceux avec lesquels nous entretenons des relations signifiantes réciproques et stables ». J’assume donc ici de tuer un être vivant dans lequel il y a un peu de moi-même.

En résumé : je suis consciente de ce que manger de la viande veut dire. J’assume pleinement mon animalité, ma prédation sur d’autres espèces. J’assume, en tant qu’animal, « d’être impliqué dans le cycle de vie et de mort que signifie être animal (Dominique Lestel - [2] page 68) ». Je choisis de ne pas me situer en dehors du règne animal.

Ceci étant dit, il ne faut bien sûr pas s’arrêter là. Je ne veux pas manger de la viande à n’importe quel prix. Je ne veux m’autoriser à manger de la viande que si certains pré-requis sont remplis, avec en premier lieu le bien-être de l’animal et la minimisation de mon impact sur l’environnement :
-  Pour la volaille nous avons un contrat dans une Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne, ndlr) où bien sûr les animaux sont élevés en plein air. Mais Jonathan Safran Foer [3, p.81 et p.93] estime que « plein air » et « biologique » ne sont que très peu éloignés de l’élevage industriel. J’attends avec impatience l’occasion de poser à l’éleveur toutes mes questions, pour estimer de combien je suis éloignée dans mon Amap de la réalité accablante dressée par l’auteur.
-  J’ai décidé de me renseigner sérieusement pour trouver une filière d’approvisionnement satisfaisante pour le bœuf et le porc. J’ai à ce titre pris contact avec un couple d’éleveur de porcs noirs gascons qui vient sur un marché proche de chez moi une fois par semaine.
-  Autre point : nous faisons en sorte de « maximiser les produits du corps » comme le suggère Dominique Lestel [2, page 102]. Pour la volaille, nous achetons le poulet entier (mais sans la tête ni les pattes), jamais de cuisse sous vide par exemple. Beaucoup plus difficile à mettre en pratique pour les autres espèces de viande.

Un des gros manques de cette attitude de carnivore éthique, dans laquelle ne croit pas Jonathan Safran Foer, réside tout d’abord dans ce que sont devenus nos animaux aujourd’hui, à force de croisement et d’optimisation. On a créé des espèces monstrueuses, tels ces poulets élevés pour leur viande qui ont des cuisses tellement énormes qu’ils ne peuvent tenir debout, ou ces poules dont le patrimoine génétique est tellement fragilisé qu’elles ne supportent pas le moindre courant d’air. Tout ceci est fort bien expliqué dans [3], et ce que je souhaite faire c’est tout simplement commencer par poser des questions aux éleveurs. Je fais à ce sujet le pendant avec ce que l’arboriculteur de mon Amap nous avait expliqué : pour pouvoir cultiver certains fruits en bio, il faut sélectionner d’anciennes variétés, les espèces actuelles étant fragilisées du fait de leur dépendance aux produits chimiques. Je fais donc l’hypothèse que ce point doit pouvoir se solutionner pour les animaux.

Le terrible point noir qui me semble beaucoup plus dur à lever est l’abattoir, le lieu dans lequel je délègue la mise à mort de l’animal. Car même si mon poulet a un patrimoine génétique ancien, et a grandi relativement heureux une bonne partie de sa vie, il finira peut-être dans le même abattoir que le pauvre poulet de batterie. Jonathan Safran Foer [3, p.303 et 331 à 336 notamment] ne nous cache rien de ce qui se passe dans les abattoirs. En France, les consommateurs sont totalement ignorants du lieu et des conditions d’abattage quand ils achètent leur viande. J’ai donc décidé :
-  De réduire considérablement ma consommation de viande (cf notes (1) à (3)), car je fais l’hypothèse que plus on mange de viande, plus, dans les abattoirs, il sera difficile d‘obtenir un traitement digne des animaux mais aussi des hommes et femmes qui y travaillent (voir à ce sujet le documentaire « Entrée du personnel » de Manuela Fresil). La minimisation de l’impact écologique est bien sûr là pour renforcer cette décision.
-  De me renseigner sur les conditions d’abattage auprès des professionnels à qui j’achète ma viande
-  D’apporter mon soutien financier voir militant à une association / ONG qu’il me reste à choisir, qui milite pour un traitement digne des animaux. Par exemple, militer pour que la distance lieu d’élevage / lieu d’abatage ne dépasse pas un certain seuil (cf le reportage « La route du Cochon » diffusé sur France 3, où l’auteur montre le dumping social dans les abattoirs allemands qui conduit à la fermeture d’abattoirs en France, et de 2/3 des abattoirs au Danemark !)

(1) Je voudrais faire un petit aparté sur la réduction de la consommation de viande. Elle nécessite une adaptation assez profonde de nos habitudes. Il nous faut en 1er lieu modifier la vision du repas français centrée sur la viande (« aujourd’hui c’est poulet, je fais quoi comme accompagnement ? ») et mettre la légumineuse au cœur du repas (« j’ai envie d’haricots rouges aujourd’hui, comment je les accommode en un plat unique ? »). Il faut donc pour cela trouver des recettes. Je me suis acheté deux ouvrages : Fabuleuses légumineuses de Claude Aubert et Ma cuisine végétarienne de Garance Leureux.

(2) J’insiste aussi sur le fait que quand je mange végétarien, ce n’est plus seulement par hasard (« je n’avais rien dans le frigo, je me suis fait des pâtes et des œufs, j’ai mangé végétarien ») mais aussi par choix positif du végétal que je prends un grand plaisir à découvrir. Dominique Lestel [2, p.115] moque d’ailleurs à ce sujet le comportement de certains végétariens, qui font un choix négatif (« je ne mange plus de viande) plutôt que positif (« je kiffe les légumes »). Ce n’est pas mon cas, je kiffe les lentilles :-) !

(3) Je tiens un petit carnet où je note la composition de mes plats et mes recettes pour m’aider à être efficace dans la préparation des repas. La moyenne sur les 7 dernières semaines est de 37% de menu végétarien.

Voilà en synthèse ma réflexion.

J’ai donc encore pas mal de travail, de questions à poser, d’enquêtes à mener.

Je voudrais vraiment aller plus loin dans cette voie médiane qui consiste, selon Dominique Lestel, [2, p.124] « à manger de la viande de façon limitée, voire rituelle. Autrement dit, faire de chaque repas carné une cérémonie, voire une commémoration ». Déjà je demande régulièrement à mes enfants avant d’attaquer un plat carné d’avoir une petite pensée pour cet animal qui est mort pour nous (à 4.5 ans l’aîné semble y être sensible). Comme l’écrit également Jonathan Safran Foer [3, p.294] « il faut faire un peu plus que changer de régime alimentaire. Il nous faut en inviter d’autres à se joindre à nous…Les différences entre végétariens et carnivores éthiques sont mineures au regard de leurs points communs, et sans conséquence au vue de ce qui les distingue de l’élevage industriel ». L’union fait la force !

PS : Ils mériteraient bien plus que post scriptum, mais je ne parle pas ici des poissons et crustacés. Je les ai exclus à ce stade de ma réflexion (j’en mange peu, et je ne peux aborder tous les sujets en même temps). Ce sujet est également très bien documenté dans le livre de Jonathan Safran Foer [3].


sondage 5

A lire aussi sur Terraeco.net :

« Tout dans la société nous pousse à devenir végétalien »

« La question n’est pas de manger moins de viande, mais comment en manger mieux »

Coach Bridget : comment arrêter la viande


Et notre dossier sur le végétarisme :

Végétariens : et s’ils avaient raison ?

COMMENTAIRES ( 143 )
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  • L’Humain est omnivore, cela ne changeras pas avant des milliers d’années. Et ce n’est pas le problème. A ceux qui parlent de souffrance animale, je réponds, qu’il n’y a pas que l’abattage, mais également l’impact sur les éco-systèmes. L’urbanisation détruit le monde animal bien plus que l’abattage !
    Mais à ce moment là, on devient végan, puis on se suicide pour ne plus avoir aucun impact. Le discours toujours très agressif des végétariens et/ou végans est aberrant. Le souci d’aujourd’hui n’est pas à manger ou non de la viande, mais comment la manger.
    Ce qui génère la souffrance animale est avant tout l’industrialisation qui suppose des hautes cadences.
    Si dans un premier temps les gens mangeaient moins de viande, cela ferait déjà avancer les choses. Les militant végans/végé doivent comprendre que les carnivores convaincus ne passeront pas du jour au lendemain à un autre statut. Et une conduite agressive à leur égard ne fera que les encourager à ne rien changer.
    Dans un premier temps, il est intéressant de se concentrer sur les œufs (du jardin) par exemple, on est dans de l’alimentation carnée, mais dans une situation totalement incomparable à l’abattage. La qualité nutritive de l’œuf permet de plus, de manger peu de viande puisque de qualité.

    26.08 à 17h50 - Répondre - Alerter
  • Il y a d’autres raisons de cesser de manger de la viande ou de diminuer sa consommation : les raisons environnementales. Regarder ce film "Vous ne pouvez pas être un écologiste et manger de la viande ! Point !" disponible sur youtube (ce site-ci ne voulait pas que je mette le lien direct)

    1er.01 à 18h52 - Répondre - Alerter
  • Manger de la viande est immoral pour l’être humain j’en veux pour preuve cette discussion, quelle autre espèce sur terre pourrait arguer sur ce sujet à la fois moral et éthique (ou tout autre) si ce n’est l’être humain mais certaines personnes n’ont que faire de la morale donc voyons ceci sur un angle chiffrer.
    l’Abattage des animaux pour fournir de la viande représente plus de 1900 animaux par seconde (compteur) soit 60 milliards oui vous avez bien lu 60 milliards d’animaux tués chaque année, représentant 280 milliards de kilos (vs. 44 milliards en 1950) selon la FAO qui prévoit 110 milliards d’animaux tués chaque année en 2050. Les estimations hautes sont de 140 milliards d’animaux en comptant toutes les espèces, c’est chiffres sont à me mettre en parallèle à la population humaine qui n’est que de 7 milliards d’individus.
    déforestation, pollution des sols, raréfaction de l’eau potable, importation d’OGM, progression du sous-développement et j’en passe et des meilleurs.
    voulons participer à ce désastre ou tout simplement pouvons-nous encore participer à ce désastre.

    20.10 à 14h26 - Répondre - Alerter
  • Merci de nous expliquer comment vous avez trouvé principalement chez Dominique Lestel un certain nombre de raisons de continuer la viande. Mais je crains que ce soit uniquement des excuses : le cycle de la nature, la dimension naturellement "prédatrice" de l’homme, tout cela n’efface guère le fait que vous faites tuer par d’autres des innocents sans que cela vous soit nécessaire

    . Dans l’idée de cycle, il y a l’idée d’un échange circulaire, or là, on est plutôt dans un parasitisme majeur qui ne donne rien en échange d’autre que le droit de naître pour finir dans une assiette. Et un prédateur mange directement la viande qu’il a tuée lui-même, alors que vous, non seulement vous faites tuer cet animal pour vous, mais en plus vous ne pouvez manger sa viande directement, il faut un certain temps de décomposition pour cela.

    Aussi, la contradiction majeure où vous vous trouvez, c’est que d’un côté vous voulez que les animaux vivent une vie d’animal digne de ce nom, mais d’un autre côté, vous le faites tuer avant même qu’il ait pu vivre cette vie, dans la fleur de sa jeunesse et vous le faites tuer ! Qu’est-ce que le droit de vivre bien sans le droit de vivre ?

    Enfin, vous dites à vos enfants d’avoir une pensée pour l’animal que vous avez fait tuer sans nécessité pour les nourir : ne voyez vous pas dans quelle dissonance cognitive vous les mettez : ce sont des êtres dignes de respect, puisqu’il faut avoir une pensée pour eux, ce qui est juste en effet, mais les êtres que vous respectez vous lez tuez pour les manger. J’espère que vous ne respectez pas trop de monde de cette façon !

    9.07 à 20h00 - Répondre - Alerter
  • trop de blablas ..... dites que vous aimez tellement la viande que vous ne pouvez pas vous en passer ça sera plus honnête.....

    11.06 à 09h33 - Répondre - Alerter
  • Ouf, beaucoup de formosites pour dire pas grand chose. J’ai cru lire un forum d’Évangéliste, avec des citations de la Bible. Assez déroutant.

    15.04 à 03h39 - Répondre - Alerter
  • Mademoiselle le jour on vous tuerez se que vous consommer vous pourrez vous octroyer le terme de "prédateur" mais d’après ce que j’ai lu votre comportement ressemble plus à un charognard qu’à autre chose mais bon si vous assumer pourquoi pas....

    3.04 à 14h21 - Répondre - Alerter
  • rafael : VIANDE

    OUAI OUAI ,la viande c’est bien,mais pas a forte consomation

    9.02 à 09h14 - Répondre - Alerter
  • Je trouve votre article complètement inutile. Pourquoi expliquer ça ? " Je continue à manger de la viande " . Première, on s’en fou. Complètement. Vous allez me dire qu’est ce que je fais sur votre article. Je suis tombé dessus par hasard et j’ai commencé à lire. En voyant les bêtises que vous y marquez je suis obligé de laisser un commentaire.
    Et oui manger de la viande est un acte immoral et vous devriez en avoir honte. C’est à cause des gens que comme que dans quelques années il n’y aura plus de viande et vous finirez par vous manger entre vous. Maintenant on se met à manger des insectes, mais où on va ?
    Détruire la nature, on peut qu’en avoir honte !
    J’ai 16 et j’ai pris la décision d’être végétarienne il y a un moment maintenant. C’est dur au début quand on est habitué à manger de la viande mais on diminue au fur et à mesure jusqu’à ne plus en manger. Finalement, c’était pas si compliqué. Faut prendre sur sois même. Aujourd’hui la viande me dégoûte.
    Sachez que de base le système digestif n’est pas fait pour digérer de la viande.

    17.01 à 13h49 - Répondre - Alerter
  • Un traitement digne pour massacrer les animaux ?

    Leur faire un bisou avant de les égorger ?

    Passer du Beethoven dans les cages ? Donner des petits veaux en peluche pour consoler les vaches à qui on a pris leur bébé à la naissance, pour qu’on puisse voler avec bonne conscience le lait qu’il devrait boire ?

    Regardez "Le discours le plus important de votre vie" sur youtube, pour voir...

    Et que dire de l’impact de la viande sur la santé ? Sur la pollution et la destruction des sols, de l’eau et de l’air ? Sur la déforestation ?
    http://mresch.free.fr/cru2.php

    Il faut bien dire que les "mangeurs de viande" NE SONT PAS DES CARNIVORES MAIS DES CHAROGNARDS.

    Un carnivore mange l’animal qu’il capture et qu’il tue.

    Un nécrophage se nourrit de cadavres.

    Un charognard se nourrit *entre autres* de cadavres.

    Les parties d’animaux vendues comme de la "viande" sont des tissus au premier stade de putréfaction : ils proviennent de carcasses qui sont mises à maturer dans des frigos, pendant 15 jours pour les gros animaux, et quelques jours pour les petits, afin que la viande perde un peu de son eau et qu’elle ramollisse sous l’effet des enzymes activées par l’acide lactique, qui est produit par la conversion du glycogène au tout début de la phase de putréfaction. Cette phase de maturation permet de rendre la viande plus tendre et d’y développer les arômes et saveurs "attendues par le consommateur"...

    Un mangeur de "viande" doit comprendre qu’il mange un animal qui a été tué il y a plusieurs jours, voir plusieurs semaines, ou encore plusieurs mois avec la congélation et la pratique de plus en plus courante de la "remballe". Manger de la "viande", c’est donc manger du cadavre.

    23.12 à 22h50 - Répondre - Alerter
  • Parfait exemple de la mauvaise fois carniste...

    27.11 à 20h54 - Répondre - Alerter
  • Coucou je vais juste vous faire part de mon alimentation pour les protéine
    Bon je mange une viande ou moins d’une moitié par jours(pas d’animaux en plus de tué car je prends un petit peu à mon frère) car on ne doit mangé que 2 œufs par semaine ce que je respecte et un poisson le week end. Ce que je crois être un bon compromis pour ma santé (en plus je ne raffole pas de la viande) avec tous les nutriments nécessaire sans excès

    Sinon pour les pro végétalisme je comprends votre point de vue mais essayer de comprendre celui des autre. De même pour les pro carnivores et changer le monde en douceur car la force ou le brusque changement (surtout pour des français) peut être difficile se serait déjà bien si les gens se limiter à moins de viande comme d’abord qu’une viande par jour le dimanche car il ne sert à rien de bousculer un français même si je sais le risque pour la planète

    De même des alternatives sont possibles (insectes) mais ceux ci comme chaque espèce sont vivantes

    Et la plus part des informations citées sur l’agriculture sont étudiés à l’école donc petit à petit le monde change et n’oubliez pas que le monde ne s’est pas fait en un jour

    voilà en espérant ne pas être extrémiste car dans ce débat je suis plutôt centriste et dubitative par la fermeture d’esprit dont certains font preuves

    6.11 à 22h26 - Répondre - Alerter
  • Bonjour
    veuillez me joindre par émail : poujoljean@live.fr
    je suis actionnaire dans des institutions financières bancaire dans des ONG en suisse et en France , Canada , Allemagne suite à la crise financière qui menace les économies temporairement , au aux de chaumage qui ne cesse d’augmenter dans nous nations suites, au pourvoir d’achat des ménages qui ne cesse de diminuer ,en partenariat avec mes banquiers j’ai décider d’octroyer des crédits a court,moyens et long terme a des personnes honnêtes qui en dépit de leur revenir mensuel on du mal à satisfaire leur besoins vit au taux d’intérêt des crédits qui sont très avantageux et les conditions d’offre de prêt sont très simples et les prêts demandés peuvent être obtenir dans un délais de 48 heurs si tous va bien. si vous dans un besoins d’argent pour des problèmes sanitaire avec l’appuie de mon assureurs je suis disposé a vous faire un prêt exceptionnel dont le montant doit être comprise entre 4.000€ et 100.000€ veuillez me contacter par mail : poujoljean@live.fr

    20.08 à 02h30 - Répondre - Alerter
  • Vivement que l’entomophagie prenne le pas en France comme met normal, plutôt que toutes ces soit-disantes viandes reconstituées/falsifiées...

    16.08 à 11h21 - Répondre - Alerter
  • Anonyme : Viande et mayo !

    Moi, j’adore la viande ! Avec de la mayonnaise !

    10.05 à 00h02 - Répondre - Alerter
  • Pour les personnes qui voudraient creuser la question "d’assumer" notre passé chasseur, éleveur et tueur d’animaux.
    http://fr.scribd.com/doc/147652146/...

    8.05 à 04h32 - Répondre - Alerter
  • Le titre de l’article est "Pourquoi j’ai décidé de manger de la viande". Mais l’auteure ne donne pas de raison de manger de la viande, elle dit juste qu’elle a décidé "d’assumer" (parce qu’elle a peut-être trouvé trop difficile de se passer de la viande).

    Finalement, je me demande comment elle a évolué depuis, car se renseigner sur la provenance de chaque morceau de viande est finalement plus... difficile que d’être végétarien ! Cela signifie qu’elle ne peut pas s’approvisionner en supermarché, ni même sur un marché, ni manger de viande à l’extérieur de chez elle, car on ne peut jamais savoir dans quelles conditions est produite la viande. Il faut toujours qu’elle achète directement au producteur, et encore, rien n’indique qu’elle connaîtra la vérité.
    Donc, elle aura sans doute été amenée à consommer de la viande industrielle un certain nombre de fois. C’est le piège du carnivorisme éthique : contrairement à ce que l’on pourrait croire, le végéta*isme semble finalement plus possible à tenir !

    4.05 à 11h28 - Répondre - Alerter
  • Les limites de l’argumentaire de Lestel dans son livre pro-carnisme (reçu comme une forme de trahison par les militants pour les droits des animaux après un très complet et démystificateur "Origines animales de la culture") : http://www.cahiers-antispecistes.or...

    Lestel et Joceline Porcher (pour en citer une autre) se rejoignent bien dans leur vision complètement anthropocentrée de "l’éthique animale" : il suffirait de porter un espèce de deuil, ou de penser très très fort "pardon" pour se dédouaner de la mort qu’on a engendré ou qu’on a fait faire par un autre ("détail" moral qui n’est pas évoqué dans l’article) : ça lui fait une belle jambe à l’animal après le fait accomplit. C’est commode comme œillères, c’est vrai. Mais sincèrement, est-ce suffisant pour se laver les mains de ce débat ?
    Entre ça et le confortable mythe de la "collaboration" séculaire humain/animal... collaboration qui profite plus à l’un et bizarrement plus forcée à l’autre.

    Enfin une dernière question à l’auteure de l’article : Pourquoi un tel attachement à des viandes bien précises ? (recherche de filière satisfaisante bœuf et porc). L’article nous parle d’éthique animale, mais jamais un seul instant n’est fait mention de cet écart de considération (et donc de traitement) entre espèces "domestiques" et espèces "à viande" (pour ne citer que ces deux-là). Qu’est-ce qui justifie de s’acharner littéralement sur le "bétail" et chérir les chats et chiens ? (et inversement dans d’autres pays). La "commémoration" de l’animal sacrifié pour le plaisir de ronger ses os représente-t-il vraiment une balance équilibrée pour les gens qui se sauvent de cette remise en question avec cette tradition romancé fabriquée à partir du mythe du "bon sauvage" ?

    2.05 à 01h39 - Répondre - Alerter
  • Les animaux des être sensibles surtout les mammifères...

    bonne lecture :

    http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/...
    http://www.senat.fr/leg/ppl12-269.html
    http://www.senat.fr/leg/ppl12-118.html

    les conditions d’abattage ! le grand mensonge, lâcheté du bio...

    30.04 à 14h17 - Répondre - Alerter
  • On peut manger de la viande sans devoir tuer un animal. C’est ce que font les hyènes, ça s’appelle la nécrophagie.

    Mais ce genre de raisonnement échappe aux végétariens fanatiques bien-pensants.

    Le jour où le steack synthétique sera généralisé, je vais bien me marrer (et me régaler aussi).

    13.03 à 12h16 - Répondre - Alerter
  • J’apprecie le texte que vous avez ecrit, qui correspond a ma reflexionaussi :)

    1er.02 à 21h40 - Répondre - Alerter
  • Entièrement d’accord avec j’ai décidé de continuer à manger de la viande, car effectivement l’homme est omnivore, c’est la place qu’il a dans tout le cycle biologique. Néanmoins l’animal aussi a son droit :
    1. droit de vivre dignement
    2. droit de mourir dignement
    3. Ne pas être brutalisé
    4. Ne pas souffrir
    C’est vrai, ce n’est pas facile d’assurer tous ces droits, mais pourtant il faut le faire.

    31.07 à 17h15 - Répondre - Alerter
  • gilou : Questions

    Juste, quand tu dis "je vais demander au marchand, au paysan...". Bien sûr, ils ne vont pas te répondre "mes animaux mènent une vie misérable, je pense que c’est évident pour tout le monde, quand on a une entreprise, on n’en dit pas du mal devant ses clients.
    La solution est toutes simple : aller visiter. Voir sur place l’environnement des animaux. Je me rappelle d’un petit élevage de poulets dans la campagne suisse. On ne pouvait même pas approcher le bâtiment tellement l’odeur était forte et horrible à 200 mètres autour ! Je n’ai pas eu le courage d’aller plus près.
    Je suis végé

    28.07 à 10h29 - Répondre - Alerter
  • Voici un témoignage que je souhaite partager avec vous pour avoir votre avis : http://blog.l214.com/2013/07/23/etr...

    23.07 à 19h25 - Répondre - Alerter
  • @ Jay et Romain
    Je continue la discussion ici pour avoir une colonne un peu plus large.
    Une nouvelle fois, je suis d’accord avec vous sur la situation présente. Je ne cherche absolument pas à justifier la consommation excessive de viande de notre société actuelle.
    Je tiens juste à dire que cela ne durera pas qu’on le veuille ou non. Cette sur-consommation alimentaire est lié à l’abondance de pétrole. Cette abondance est déjà à ses limites et le déclin sera pour 2020 environ.
    "Comment font les bishnoïs depuis 500 ans ?"
    Ils sont végétariens ET hindouiste. Leur végétarisme est lié à une forte croyance en la réincarnation qui leur fait accepter plus facilement leur propre mort et celles de leurs enfants. La culture végétarienne fait partie d’un équilibre d’ensemble dont elle ne peut pas être séparée.
    Croyez vous en la réincarnation pour vous même ? Êtes vous prêt à imposer cette croyance aux autres ?
    Personnellement je ne crois en aucune forme de vie après la mort. Je n’ai qu’une vie.
    Le végétarisme intégral est sans doute beaucoup plus facile à accepter par ceux qui croient avoir plusieurs vies. Ce n’est pas mon cas.
    Petite question à mon tour ?
    Entre une personne qui a une réserve alimentaire de 400 kg de céréales et 100 kg de viande "sur patte" et une autre qui a une réserve uniquement de 400 kg de céréales qui s’en sortira le mieux pour face à une période de famine ?
    Nous ne serons jamais d’accord si vous n’acceptez pas que aliments d’origine végétale et aliments d’origine animal ne sont pas 100% en concurrence mais qu’ils peuvent être complémentaires en étant chacun utilisé intelligemment selon l’environnement naturel.
    Autre question : Comment font les Inuits pour manger depuis des siècles ?
    Entre ces deux extrêmes Bishnoïs et Inuits, il existe peut être un juste milieu adapté à l’environnement naturel que nous avons en France.
    Encore une autre question pour finir. Si des sangliers prolifèrent et viennent saccager vos champs de légume, comment réglerez vous le problème ?

    22.07 à 12h08 - Répondre - Alerter
  • Inutile de traumatiser vos enfants et de vous taper une dépression à chaque bouchée...
    Si vous aimez trop la viande pour vous en passer personne ne viendra vous punir.
    Alors mangez-en en l’assumant.

    Que vous ayez une réflexion sur les conditions de vie et de mort des animaux c’est très bien.
    Que vous préfériez des approvisionnements locaux et biologiques c’est encore mieux.

    MAIS ne vous dites pas végétarien !

    Vous êtes simplement un omnivore contient.
    Ce n’est pas une honte, mais vous n’avez rien à voir avec ce que peut être un végétarien, qui par définition ne consomme pas de chair animale, quel qu’elle soit !

    PS : la petite pensée pour les animaux morts avant chaque repas, pour vos enfants, je ne suis pas certain que ce soit ce qu’il y a de mieux à faire : parlez en leur une bonne fois pour toute plutôt que de les culpabiliser à chaque repas.
    Ils enregistreront l’information, si un jour ils le souhaitent ils deviendront peut être végétariens...

    22.07 à 08h33 - Répondre - Alerter
  • "Pas facile d’allier Ecologie et Vie de famille avec des enfants en bas âge (cf les couches, la logistique compliquée qui impose souvent la voiture...etc) Une famille en région toulousaine relève le défi et vous fait part de son expérience !!"

    Je vous souhaite bien du courage pour allier votre vie de famille écologiste et toutes les actions que vous allez devoir entreprendre pour être sure que la portion de "viande" dans votre assiette répondra à tous les critères que vous souhaitez appliquer.

    "Les différences entre végétariens et carnivores éthiques sont mineures au regard de leurs points communs, et sans conséquence au vue de ce qui les distingue de l’élevage industriel ». L’union fait la force !"

    Cette voie que vous considérez comme médiane ne l’est pas, c’est juste un compromis parmi tant d’autres. Entre un vg éthique et un carnivore "éthique", c’est un abîme qui les sépare.

    21.07 à 23h11 - Répondre - Alerter
  • Merci pour cette synthèse très intéressante !

    21.07 à 10h32 - Répondre - Alerter
  • C’est un peu facile de se dire parce que les animaux sont élevés en plein air, que l’on peut s’octroyer le droit de les tuer.
    Se dire assumer cette tuerie c’est donc supporter l’abattage rituel et l’abattage traditionnel qui prend la vie à près d’un demi milliards d’animaux par jour !
    Vous ne semblez guère imaginer ce bain de sang auquel vous participer activement puisqu’en prônant votre concept cela veut dire une augmentation drastique de la consommation de viande de part le monde pour des populations qui jusqu’alors en étaient restreintes mais pour ont tout comme vous le droit de survivre...
    À j’oubliais, c’est vrai que ce n’est pas votre cas avec tous ces supermarchés dont seule la savane et la brousse ne disposent... d’ailleurs pas davantage que de nourriture ni d’eau potable...
    Il est pourtant clairement admis qu’il faut 50 kg de céréales pour faire un kg de viande donc surconsommation d’eau et de produits vétérinaires. De part votre façon de penser, mis à part ce manque de respect pour la vie animale, vous augmenter les pollutions en tous genres dont l’humain s’est fait roi.
    Personnellement très sportif, j’ai consommé énormément de viande avant de partager une toute autre philosophie et je ne prône pas le végétarisme à 100 %. On peu très bien consommer du poissons, des oeufs et du lait du moment que ce ne sont pas des élevages en batteries. Et mes performances ne s’en sont pas ressenties.
    Il est urgent que le monde change et ce ne sera pas avec des gens comme vous qui se donnent bonne conscience que nous y arriverons...
    Cet été, lisez le livre interdit "Têtes à Flaques " en ligne sur :
    http://www.thebookedition.com/thiel...

    21.07 à 03h31 - Répondre - Alerter
  • alors si le fait de ne pas manger de viande c’est se situer en dehors du règne animal, on les classe où les herbivores ? des fois faut faire marcher ses neurones avant de sortir des inepties pareilles....

    20.07 à 19h06 - Répondre - Alerter
  • Merci pour cette réflexion. Je regrette qu’elle suscite des réactions épidermiques que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Cela montre simplement qu’il est encore très difficile de communiquer, argument contre argument, et non pas avec le seul but d’affirmer sa domination sur l’autre (j’ai raison ; je suis intelligent/tu as tort ; tu es idiot !).
    Concernant l’association à laquelle vous souhaiteriez apporter votre soutien financier voire militant, je propose L214 (www.l214.com) et/ou la PMAF (www.pmaf.org) qui toutes deux sont engagées pour une meilleure prise en compte du bienêtre animal.
    Bonne continuation dans vos réflexion !
    ...et beaucoup de repos à tous ceux qui n’ont que des certitudes

    20.07 à 16h22 - Répondre - Alerter
  • Pas de besoin de décider à continuer. Il n’est même pas imaginé de s’arrêter... J’aime la viande, c’est simple. Que chacun ne partage pas ces gouts, libre à eux... Les arguments ou arguties raisonnables me laisse de marbre. Les intégristes du végétal ont le droit le plus strict d’avoir des convictions mais qu’ils évitent de chercher à culpabiliser ceux qui ne pensent pas comme eux.
    Et en guise de remède préventif, qu’ils lisent ou relisent le récit des atrocités qui ont accompagné les guerres de religion. Les croyances et la foi sont du ressort du privé et le prosélytisme une arme dangereuse pour tous et la vérité le plus souvent est relative.
    "Ce que je sais, c’est que je sais rien et encore j’en doute" Montaigne

    20.07 à 12h21 - Répondre - Alerter
  • "...est-ce que manger de la viande est un acte immoral dont je devrais avoir honte ?"
    Pour moi, quand on sait comment l’abattage s’effectue (vimeo.com/70406556), ça passe de plus en plus mal...

    18.07 à 17h54 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    C’est bien d’être honnête avec soi-même.

    Cela dit, je pense que vous vous mentez encore un petit peu...

    Parce que soyons vraiment honnêtes :

    "je suis consciente de ce que manger de la viande veut dire. J’assume pleinement mon animalité, ma prédation sur d’autres espèces. J’assume, en tant qu’animal, « d’être impliqué dans le cycle de vie et de mort que signifie être animal (Dominique Lestel - [2] page 68) ». Je choisis de ne pas me situer en dehors du règne animal."

    En quoi acheter un animal mort est-il de la prédation ? Au mieux, c’est de la nécrophagie.
    De plus encourager l’élevage, la reproduction et la mort d’animaux issus d’une sélection purement humaine c’est exactement choisir de se situer en dehors du règne animal.

    Après, que vous assumiez "être impliqué dans le cycle de vie et de mort" ne change rien à l’horreur de la réalité : être impliqué dans l’esclavage (et donc la négation de tous droits), l’exploitation (et donc souvent la torture) et le meurtre d’êtres vivants sentients (dont le seul "crime" est de ne pas être capable de se défendre).

    Je ne suis pas sûre qu’il y ait quelque chose dont on puisse être fier là dedans...

    18.07 à 14h51 - Répondre - Alerter
  • J’ai juste 2 simples questions...si t’es une "prédatrice", pourquoi ne chasses pas toi même ton animal et le déchiquettes avec tes griffes et tes crocs ? Pourquoi tu l’achètes donc bien mort et propre ?

    18.07 à 14h30 - Répondre - Alerter
  • @narvic "Tout d’abord, si l’on continue à manger des produits laitiers, il faut bien entendu se demander ce que l’on fait du veau (de l’agneau ou du chevreau...). Car sans veau, pas de lait ! Et si on ne mange pas le veau, que devient-il ?"

    C’est pour cela qu’après 2 ans de végétarisme je suis passé vegan... Les produits laitier sont une aberration pour les raison qui sont évoqués dans vos commentaires (insémination artificielle, masturbation du taureau, faire accoucher la vache et la privé de son petit). Le lait chez les mammifères de sexe féminin est là pour une seule et unique raison : nourrir les nouveaux nés.
    Nos mères ont du lait à notre naissance pour nous sevré pendant un temps. Nous sommes en tant qu’adultes, enfants et adolescents depuis bien longtemps sevré…
    Le lait en plus d’être inutile à notre organisme lui est toxique… Petit à petit des études le démontrent très bien.

    Pour le fumier : personne n’a besoin de fumier, la terre peut se nourrir de matière organique non animale. La permaculture le démontre haut la main.
    Le problème venant plus du fait des monoculture qui appauvrissent le sol. La permaculture là encore le démontre très bien.

    Laissons une partie des sols, accueillant actuellement des élevages, "en friche" et ils se régénéreront tout seuls. Là encore, si le besoin apparaît, la permaculture peut très bien convenir à tout sortes de climats et/ou de sols.

    Pour ce qui est de l’article… sincèrement, je ne suis pas d’accord avec ces point de vue. Mais ça serait trop long à développer. Internet regorge de sources et d’explications. J’ai 25 ans et je m’en suis dépatouillé tout seul. En essayant de ne pas me voiler la face, en affrontant les réalités et de ce qu’elles entrainent j’ai évolué et je me sens tellement mieux, tellement plus en phase avec mes valeurs.

    18.07 à 13h34 - Répondre - Alerter
  • Vous abordez dans votre billet des motivations d’ordre surtout moral. Je crois qu’il est important d’insister aussi sur le fait qu’au niveau écologique et économique il n’y a pas une grande différence entre manger peu de viande et ne pas en manger du tout, alors qu’il existe une très grande différence entre manger peu de viande et en manger beaucoup.

    Et puis, il faut aussi aborder les véritables problèmes agronomiques posés à l’agriculture (et j’entends bien "agriculture biologique") et à l’environnement en général, par une alimentation uniquement végétarienne. Car on s’aperçoit, sur ce point, qu’entre peu de viande et pas de viande du tout la différence est en réalité loin d’être négligeable...

    Tout d’abord, si l’on continue à manger des produits laitiers, il faut bien entendu se demander ce que l’on fait du veau (de l’agneau ou du chevreau...). Car sans veau, pas de lait ! Et si on ne mange pas le veau, que devient-il ?

    Ensuite, sans élevage, pas de fumier ! Et sans fumier, l’agriculture biologique devient tout de suite nettement plus compliquée : les rendements baissent, les sols s’épuisent...

    Enfin, sans l’élevage que deviennent les terres agricoles qui lui sont consacrées et qui ne peuvent pas être utilisée pour des productions végétales (les landes, les pâtures forestières et toutes les pairies de montagne) ?

    Faut-il les laisser retourner à la friche, avec d’une part les risques d’incendies à grande échelle, et d’autre part une grande perte globale pour la biodiversité (les pairies permanentes sont des milieux très riches en biodiversité) et les paysages ?

    Tout ça pour dire que LE problème principal, ce n’est pas d’être végétarien ou pas. Il est surtout de manger moins de viande, et donc de continuer à manger un peu de viande pour assurer l’approvisionnement laitier, une agriculture biologique équilibrée et le maintien des paysages de montagne.

    18.07 à 12h21 - Répondre - Alerter
  • Très intéressant cet article !

    Je suis devenu végétarien ("flexitarien" depuis) il y a plus d’un an à la suite d’un reportage sur Arte ("Doit-on encore manger de la viande ?") et depuis, j’ai surtout pu réfléchir et changer mes habitudes.

    1) je ne ressens plus le besoin de manger de la viande (je m’amuse de l’incompréhension entourant ma pratique et du fait que certains de mes amis soient 100% dépendants d’une alimentation carnée, comme esclaves) ni de me justifier

    2) je ne refuse pas d’en manger mais uniquement de façon choisie, "rituelle" voire "commémorative" après la rencontre de l’éleveur, mais je refuse de banaliser cet acte

    3) j’apporte plus d’importance à la survie des espèces (races locales), des écosystèmes (pastoralisme) et des territoires ruraux qu’à la souffrance des individus animaux que je ne nie pas
    exemple : tapez Vie d’Estive sur Google, c’est un élevage dans les Hautes-Pyrénées qui contribue à faire vivre les estives et sauver des races anciennes, locales

    4) je mange des légumineuses (pois chiche, lentilles, pois cassés, féves, haricots tarbais...) et essaie de les cuisiner de façon variée

    18.07 à 11h33 - Répondre - Alerter
  • " De me renseigner sur les conditions d’abattage auprès des professionnels à qui j’achète ma viande "
    déjà là, c’est l’omerta et abus en tous genre. Donc le discours s’écroule avec ce simple point.

    18.07 à 11h26 - Répondre - Alerter
  • Je donne mon sang régulièrement et je suis végétarienne depuis 9 ans ! Jamais eu de souci d’hémoglobine ...

    18.07 à 11h11 - Répondre - Alerter
  • Intéressant article, merci.

    Entres autres questions que vous semblez ne pas posez :

    l’insémination artificielle, par exemple la masturbation d’un toro. Est-ce éthique, naturel ?

    Pourquoi l’humain se donne des droits qu’il ne donne pas aux animaux : par exemple, le droit de possession, de dénaturation et de meurtre. Est-ce l’idéologie de l’ubermensch ?

    18.07 à 10h26 - Répondre - Alerter
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