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17-12-2014
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Nos conseils pour faire du stop encore et encore

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Nos conseils pour faire du stop encore et encore
(Crédit photo : En pleine ère)
 
Pour tracer la route gratis, les écoblogtrotteurs d’En pleine ère, sont adeptes du pouce en l'air. Voici leurs conseils (avec leur réponse à l'éternel débat : pancarte ou pas pancarte ?).
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Il ne se passe pas un jour sans que l’on ait à expliquer pourquoi l’on préfère, et de loin, lever le pouce pour aller d’un endroit à un autre, plutôt que louer une voiture ou emprunter les transports en commun. Haussement de sourcil et « wow ! » général… Oui, l’auto-stop n’a pas bonne presse. Pourtant, c’est un excellent moyen de faire de chouettes rencontres, d’épargner son budget et, cerise sur le gâteau, de limiter son empreinte carbone. Aujourd’hui, on vous donne quelques conseils pour vous initier au voyage sur le pouce !

Jusqu’à présent, notre expérience se résume à quelques virées ici et là en Europe, et à un tour de la Gaspésie, région québécoise d’une superficie équivalente à celle de la Belgique. Je ne ferai donc croire à personne que nous sommes passés maîtres dans l’art de tendre le pouce… Toutefois, et puisque nous avons quand même quelques bornes au compteur, voici une poignée de conseils qui, j’en suis sûre, vous seront utiles avant de rejoindre le bord de la route : où faire du stop en ville ? Et en campagne ? Et la pancarte, indispensable ou non ? Comment s’habiller ?

Avant de partir

Dans l’inconscient collectif, voyager en stop, c’est s’exposer à toutes sortes de dangers… Pas plus que s’engouffrer dans le métro parisien, en fait. Faire du stop, c’est surtout travailler sa faculté d’adaptation face à l’imprévu. Sortir de sa zone de confort, oui, évidemment. Lever le pouce sans la moindre précaution, sûrement pas.

Prévoir son itinéraire

Avant de se lancer, il convient de jeter un œil sur un site de cartographie, histoire de savoir quelles routes mènent à Rome (et ailleurs évidemment). Une fois le plan en tête, vous pourrez rebondir si vous vous retrouvez coincés dans un village paumé (comme ça nous est arrivé au Québec) ou si votre conducteur décide de bifurquer sans vous avertir. Pensez aussi à regarder s’il y a des stations-service sur le chemin que vous allez emprunter. Mieux vaut être déposé dans une station que sur une aire déserte ou au beau milieu de la route !

Où se poster ?

Les gens en ville ne s’arrêtent pas (ou rarement). Ils sont pressés et généralement suivis de gens tout aussi pressés qu’eux, ce qui ne leur laisse que très peu de temps pour décider s’ils peuvent s’arrêter ou non. Pour éviter le bal des auto-tamponneuses, il est préférable de sortir de la ville, là où la circulation est davantage fluide.

Faire du stop sur les autoroutes est formellement interdit, mais les « pouceux » sont tolérés sur l’entrée des bretelles, avant que les voitures ne prennent de la vitesse. Si vous n’avez aucune contrainte de temps, on vous recommande chaudement les routes nationales : vous pouvez vous poster où bon vous semble, faites juste attention à laisser suffisamment de place devant et derrière vous… De cette façon, les conducteurs peuvent vous identifier facilement et se garer en toute sécurité.

Comment se comporter ?

Avant toute chose, assurez-vous d’être visible ! Pour cela, vous pouvez suivre le conseil qu’Anick-Marie, globestoppeuse depuis belle lurette, nous a donné la veille de notre départ : porter un gilet de haute visibilité ! Vous pouvez aussi déployer la housse imperméable, souvent de couleur vive, et couvrir votre sac à dos, ce qui vous permet d’être visible de loin, en plus de protéger vos affaires des coffres, bennes, remorques et banquettes négligés (entourez le mot qui convient). Au fait, dans la mesure du possible, tâchez de garder votre sac à proximité, une fois à bord du véhicule.

Faites en sorte d’être parfaitement identifiable, évitez les lunettes de soleil (sauf en cas de gros cagnard), bonnets (sauf si les températures l’imposent), casquettes, capuches et tout ce qui cache votre visage. N’hésitez pas à regarder les conducteurs droit dans les yeux lorsqu’ils arrivent à votre hauteur : c’est une première marque de votre « bonne foi ».

Pancarte ou pas ?

Inscrire votre destination sur un carton rassure, en quelque sorte. Avec toutes les histoires, plus ou moins véridiques, que les gens entendent ici et là, on pensera sûrement que vous souhaitez effectivement vous rendre quelque part et que vous n’êtes pas sur la route pour piquer la voiture de quelqu’un… Avoir une pancarte, c’est aussi voir défiler un bon nombre de véhicules qui ne s’arrêtent pas parce qu’ils ne vont précisément là où vous comptez aller.

Pour avoir testé les deux cas de figure, et parce que voyager en couple attendrit, on préfère désormais faire sans pancarte. On se contente de lever le pouce et d’attendre de pouvoir discuter de notre prochaine destination avec la personne qui acceptera de nous emmener.

Apprendre à dire « non »

Quand on commence à voyager sur le pouce, on a tendance à penser que chaque trajet à bord d’une voiture, aussi court soit-il, est une aubaine. Oui, mais non… Mieux vaut attendre une voiture qui contribue véritablement à votre progression plutôt que de faire quelques kilomètres et vous retrouver coincé dans un endroit moins fréquenté.

C’est ce qui nous est arrivé au Québec. A deux reprises. La première fois, le soleil venait de se coucher, il faisait froid et personne ne s’arrêtait. On commençait à perdre patience alors, quand un livreur de sushis a proposé de nous emmener dans la ville voisine, nous avons accepté. Quelques minutes plus tard, on était paumés au cœur d’une zone industrielle où il n’y avait rien d’autre que des parkings vides.

La seconde fois, il pleuvait des trombes d’eau, on était trempés jusqu’à la moelle, alors on a grimpé dans une voiture qui, voulant bien faire, nous a emmenés un peu plus loin… C’est comme ça que l’on a débarqué au milieu de nulle part, dans une zone rurale où seuls des tracteurs passaient. On a marché et marché encore, jusqu’à ce qu’un homme nous fasse une place sur sa banquette arrière !

Il faut aussi savoir dire « non » (et demander l’arrêt du véhicule) quand un conducteur décide de bifurquer, de prendre un raccourci, d’emprunter une route qui n’était pas prévue sur le trajet initial ou quand son comportement ne vous semble pas approprié. Je n’ai aucune mauvaise expérience à vous raconter mais, pour en avoir lues quelques-unes sur Internet, je sais que faire du stop nécessite d’être vigilant, de A jusqu’à Z.

Au risque d’enfoncer des portes ouvertes : soyez souriant, assurez-vous d’avoir de l’eau et de quoi grignoter au cas où vous vous retrouvez dans une situation « galère » (comme une poignée d’amandes), un imperméable aussi (on n’est jamais à l’abri d’une bonne saucée) et, quoi qu’il arrive, fiez-vous à votre intuition !

Notre expérience étant relativement limitée, je vous conseille vivement d’aller jeter un œil sur Le Pouceux et la plateforme collaborative Hitchwiki pour tout savoir sur l’auto-stop !

- Ce billet a précédemment publié sur le blog En pleine ère. Pour découvrir le reste du projet, rendez-vous ici ou sur leur page Facebook.

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