Des produits naturels utilisés par les tribus amérindiennes depuis des temps ancestraux, dont les principes actifs sont régulièrement brevetés par des laboratoires américains ou japonais : voilà ce dont les Indiens brésiliens ne veulent plus entendre parler. Il y a dix jours, réunis à Brasilia, les “pajés” (sorciers) ont dénoncé la biopiraterie qui les dépouille de leur patrimoine. Malgré l’adoption, il y a 12 ans, d’une convention sur la diversité biologique - non ratifiée par les Etats-Unis - les Indiens ne bénéficient d’aucune retombée financière de l’“usurpation” de leur savoir médicinal ancestral. Aujourd’hui, les pajés demandent à leur gouvernement un système légal particulier pour défendre la notion de propriété intellectuelle collective.
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