Pensez-vous qu’un(e) écologiste soit capable de diriger la France ?

L’écologie politique, oui, ça existe par des gens très sérieux ; Eva Joly bien sûr, mais elle a avec elle de nombreuses personnes qui ont réfléchi, cherché des solutions (et en ont même trouvé !! ) et en ont exposé quelques unes aux journées d’été, à Nantes. Mais bien sûr, ce que les journalistes, et par là, les citoyens, ont retenu, c’est les petits désaccords de personnes.... Ayons confiance ! Europe Ecologie, avec E. Joly, ou quelqu’un d’autre, est capable de présenter un/e candidat/e qui "tient la route" et pourrait gouverner à l’avenir. Je suis un militant "de base" et j’ai confiance.

31.08 à 09h43 - Répondre - Alerter

Oui, mais notre imagination nous empêche de les voir voler...

30.08 à 21h49 - Répondre - Alerter

Étant donné qu’on est passé du septennat au quinquennat, je pense effectivement que cinq suffirait à mettre en place de grands chantiers écologiques qui pourraient être repris par le gouvernement qui suivrait, quelle que soit sa couleur politique.

30.08 à 19h13 - Répondre - Alerter

Une constatation : mettre "écologie" dans le nom d’un parti ou d’un groupe de partis est aussi sémantiquement trompeur que de mettre "démocratie" ou "république".

Un "candidat écolo", cela désigne-t-il un candidat d’un parti dont le nom contient "écologie", ou un candidat ayant compris que la préoccupation des interactions entre tous les systèmes, naturels, sociaux, économiques,..., ne peut être évacuée ?

Faute de cette précision, la question est très difficile à analyser.

A titre personnel, je dirais que, dans l’état actuel des choses, aucun adhérent connu d’un parti de type "écolo" n’a les compétences, l’expérience et l’assise électorale requis pour être président(e).

30.08 à 13h34 - Répondre - Alerter

Le problème est surtout de savoir si celui qui sera élu est suffisamment tolérant pour accepter les bonnes idées de ses opposants de tout bord, ce qui n’est pas le cas actuellement.

La bipolarisation de notre système politique veut en effet que seules soient retenues dans le vote des lois et dans leur mise en application les idées – bonnes ou mauvaises - de la majorité en place.
Il est triste le spectacle de nos députés qui viennent en tout petit nombre à l’Assemblée, en sachant que, pour l’opposition notamment, assister plus nombreux aux vote ne changera strictement rien.

Oui un écologiste peut faire un bon Président, à condition qu’il ne prenne pas seulement en compte, notamment dans le grave problème de l’environnement, les idées par ailleurs respectables, défendues par son parti quant au rôle essentiel de l’Homme dans le réchauffement climatique.

Oui un écologiste peut faire un bon Président à condition qu’il accepte de prendre en compte les idées de ceux de plus en plus nombreux qui considèrent que le problème n’est pas de limiter nos émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre, qui sont vraisemblablement sans influence sur le climat ; mais de faire en sorte que nous nous adaptions aux changements climatiques de façon à continuer à satisfaire nos besoins essentiels en nourriture, santé et éducation, et surtout à aider les milliards de malheureux encore privés de ces éléments de base à vivre enfin dignement dans leurs meubles.

30.08 à 12h49 - Répondre - Alerter

Ce résultat ne me surprend que peu.
L’écologie, loin de promouvoir, comme certains le prétendent, un retour à la caverne, pose les questions essentielles de notre vision de la croissance et marque les premisces d’un changement profond de la société axée sur la qualité et non plus la quantité.
Autant on ne peut courir 2 lièvres à la fois, autant on ne peut espérer verdir notre société sans accepter d’ouvrir les bras au changement.
Je suis persuadé que nombreux sympathisants de droite se sentent concernés par la question écologique, mais ne sont tout simplement pas prêt à consentir au changement qu’elle requiert. Nombreux sont ceux qui aimeraient qu’éteindre la lumière et trier ses déchets suffise à sauver la planète, et l’égo prédomine encore beaucoup.

pour ma part peu importe que notre dirigeant soit écologiste ou non. ce qui compte ce que l’idée de l’écologie grandisse, en ne se fourvoyant pas dans les méandres du partisanisme et du pouvoir personnel. ECOLOGIE rime avec éducation, équité sociale,ouverture aux autres et paix.

Dans une société ou les nouveaux indicateurs économiques prendront en compte la qualité de la croissance, la diffusion de la connaissance et la qualité de vie, la question écologique sera rentable et nous aurons mis fin au cercle vicieux du toujours plus, cette compulsion insane qui nous pousse à remplir coute que coute le vide ... mais chacun commence à se rendre compte que ce vide est insondable et que nous ne pourrons pas le remplir de cette façon.

L’important n’est pas de gagner les présidentielles. l’important est de diffuser les idées, ouvrir l’esprit des sceptiques, convaincre et peser encore plus pour amener le changement dans les plus hautes sphères de notre pays.
Je suis très optimiste.

30.08 à 11h05 - Répondre - Alerter

Pitié... il y avait du vrai débat d’idées de grande qualité aux Journée d’été d’Europe écologie , avec des sociologues, philosophes, économistes, des gens de convictions parfois différentes avec la même envie de mettre les vrais sujets sur la table et d’imaginer ce que peut être la société de demain. Non encartée, j’y suis allé par curiosité intellectuelle, comment louper Dominique Meda, Patrick Viveret, Tim Jackson et d’autres. J’en suis revenu convaincue qu’il y a des solutions, rassurée de voir des gens intelligents qui y travaillent, étonnée de voir autant de personnes présentes très positives. Et que vois t’on dans la presse ? qui va gouverner, querelles de personnes et sondages, rien sur le fond et pourtant, quelle qualité. Avant c’était la politique qui me désespérait, aujourd’hui je me pose des questions sur le journalisme. Si vous voulez qu’Europe écologie ne fasse pas passer ces idées il faut continuer à poser la même question " ce parti peut il se structurer", mais on s’en fiche... et surtout agitons les sondages ça ne fera que nourrir les petites stratégies. Pitié !

30.08 à 10h10 - Répondre - Alerter

L’ÉCOLOGIE POLITIQUE N’EST QU’UN CHEVAL DE BATAILLE SUR LEQUEL TENTENT DE SE MAINTENIR QUELQUES TURLUPINS EN QUETE D’UN DESTIN

30.08 à 10h00 - Répondre - Alerter

faire pire que sarko impossible, si l on veut changer la societe francaise faut vire l ump et le ps des le 1er tour essayons un nouveau parti au pouvoir qu est ce qu on risqueau point ou on en est ? notre avenir est dans notre bulletin de vote pas dans les sondages.

28.08 à 00h17 - Répondre - Alerter

Je trouve cette question bizarre. Se demande-t-on si un Brice Hortefeux est capable de diriger dignement le ministère de l’intérieur ? Non. Malheureusement. Alors ne nous demandons pas si un écolo peut gouverner le pays.

28.08 à 00h11 - Répondre - Alerter

Je suis frappé de voir que les électeurs du PS donnent l’avantage à Eva Joly. Ont-ils une vision finalement très éthique et sociale des choses au point d’en oublier la dimension écologique (le point faible d’Eva Joly, assurément) ?

28.08 à 00h08 - Répondre - Alerter

le fait que les sympathisants de droite ne les voient pas capables de gouverner est justement la preuve qu’ils en sont tout à fait capables

27.08 à 20h30 - Répondre - Alerter