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Etes-vous prêts à travailler moins (et gagner moins) ?

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Etes-vous prêts à travailler moins (et gagner moins) ?
(Crédit photo : Robbert van der Steeg/Flickr)
 
Les 35 heures font encore polémique ? Et si un jour un gouvernement allait plus loin en proposant les 32 heures ? Voire les 30 heures de travail hebdomadaires ? Impensable ? Stupide ? Génial ? Qu'en dites-vous ?
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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« Sortir des 35 heures. » Manuel Valls est loin d’être le premier à le vouloir. A droite, cela fait quelques années qu’on milite pour l’abrogation de la loi phare de l’ex-ministre de l’Emploi Martine Aubry en 2000. Mais comme le maire d’Evry est le premier socialiste à tenir un tel discours, la polémique médiatique a pris. Quitte à oublier qu’il s’agit sans doute de « faire le buzz » avant les primaires du parti pour la présidentielle. Quitte à oublier surtout que le texte a été peu à peu vidé de sa substance au cours des dernières années. Car aujourd’hui, qui travaille (vraiment) 35 heures par semaine en France ? Qui bénéficie de RTT ? Vous ? Vos proches ? Et surtout, croyez-vous que la réduction du temps de travail soit la voie du plein emploi ? Souhaitez-vous moins travailler ? 32 heures ? 30 heures ? 25 heures hebdomadaires un jour ? Même au prix d’une baisse de votre salaire ? Dites-nous tout au bas de cet article, dans le forum.

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  • Je dois sûrement nager en plein bonheur, être une utopiste ou une tête brûlée, au choix. J’ai 25 ans, un diplôme universitaire fraîchement obtenu et une plume à revendre...

    Mes deux parents sont fonctionnaires, le territoire où j’habite (la Guyane française) marche à l’économie fonctionnariale. Ce statut, fonctionnaire, aurait pu constituer mon modèle de référence. Par pur souci de rationalité, j’ai bien tenté par deux fois l’expérience d’un boulot salarié, l’un à 35 heures et l’autre en tant que prof. Mais ma passion de l’écriture, cette pulsion de vie qui m’habite, est si forte que je ne puis faire autre chose que mettre en mots la réalité qui m’entoure par clavier interposé.

    Mon souci quotidien à moi n’est pas de savoir si je vais travailler 35, 32, 30 ou je ne sais combien d’heures en moins. Plus je travaille et mieux je me porte. Plus j’écris et plus je me sens m’épanouir. Je ne puis dire combien d’heures je travaille par jour. Sans doute 24... Quand je me réveille je pense à mes articles. Je passe ensuite la matinée à écrire ou rencontrer des gens. Je nage le midi pour refaire le plein d’énergie. Je déjeune devant les informations télévisées. Je repasse l’après-midi à écrire ou rencontrer des gens. Je dîne en lisant les articles de mes confrères journalistes de presse écrite. Je dévore des bouquins ou bien j’écris jusqu’à pas d’heure. La nuit je rêve de mes reportages. Et quand j’ai encore du temps devant moi, je continue à me former : doctorat, cours de journalisme.

    Certains diront que je débute, que je dois sans doute être naïve, ne pas encore avoir repéré les requins qui m’entourent. Quant à la retraite ? Je n’y songe même pas. L’écriture ce n’est pas du travail pour moi, c’est moi. Et personne ne pourra m’empêcher d’être moi.

    Bien sûr je garde les pieds sur terre : je veille à gagner ma vie. Mon statut de journaliste et écrivain indépendante passionnée nécessite tout de même des compromis, matériels notamment : je partage avec mes proches logement, connexion internet, voiture, vélo, etc. Il est vrai aussi que pour le moment je ne gagne pas trop de quoi partir en vacances. Mais de toutes façons user mon temps de la sorte m’ennuie profondément. On nous vend du rêve qui me déçoit toujours : j’ai découvert la semaine dernière une montagne de déchets en plein air sur l’une des plus belles baies du monde...(où je faisais un reportage entre autres moments de détente, je l’avoue)

    9.01 à 02h00 - Répondre - Alerter
  • Chef d’une équipe de 10 personnes, j’ai refusé de laisser mes collabs travailler 1h de trop. ETAM et cadres, ils sont payés 37h30, et ils travaillent 37h30, point. Tout le reste est payé en heures sups, et c’est rare. Je n’ai pas attendu que "ça se calme", au contraire. Mécaniquement, cela a allongé les délais. Du coup on m’a autorisé à embaucher pour accélérer. Il a fallu être assez ferme malgré tout, convaincre, et opposer la loi.
    Du coup, on a quitté le mode "pompier". Ca ne chôme pas, mais on a organisé le planning et on le tient depuis un an sans dévier, ce qui est au final, très apprécié par la direction... et a considérablement amélioré la qualité de service, proche du zéro-défaut.
    Jack Welsh, grand capitaliste, répondit un jour à un employé qui se vantait de faire 70h par semaine : "Vous devez faire quelque chose de terriblement mauvais".
    C’est au middle-management de défendre la loi et de la faire appliquer. A chaque chef de service de défendre son équipe au lieu de la presser. Le travail, n’en déplaise à Ernest-Antoine Seillière de Laborde, ça se partage. Et pour le mieux !

    7.01 à 01h31 - Répondre - Alerter
  • Déjà fait ! Avec ma conjointe nous avons fait le choix du temps partiel tous les 2 (80%) depuis la naissance de notre 1er enfant. Bien sur nous gagnons moins d’argent mais nous n’en souffrons pas ! Les besoins primaires sont comblés et pour le reste nous avons apprit à modérer
    nos "caprices consuméristes" (fondamentalement dispensables voir superflus). Le temps passé avec notre gamine n’a pas de prix et c’est un bonheur qui mis en balance avec un pouvoir de consommation accru est sans comparaison…
    Car le bonheur justement ne vient pas des gadgets qu’ont nous incite à acheter mais plutôt des plaisirs simples et authentiques qui eux ne coûtent rien…sauf du temps.

    Du coup, "travailler moins pour vivre plus" est devenu ma devise…

    6.01 à 11h55 - Répondre - Alerter
  • Bonhomme : 35 - 32 - 30

    Pourquoi 35 puis 32 puis 30 heures.
    Ensuite, il n’y aura plus que le pole emploi qui proposera mieux.
    Lorsque la France et l’Europe seront rachetées par les nouveaux riches (Chine, Inde etc.).
    Il faudra bien s’adapter à leurs horaires

    5.01 à 20h44 - Répondre - Alerter
  • dom : 35h

    dans les années 70.... l’état a fixé aux enseignants débutants un salaire de 2 fois le smic pour 18h devant élèves. Les salariés travaillaient 45h.
    ==> aujourd’hui il faut attendre , suivant l’avancement (à la cote d’amour) 10à 16ans pour toucher 2 fois le smic et nous sommes tjs 18h devant élèves + les examens ou CCF (les examanes ponctuels coutent trop cher !). plus les incivilités...
    LOIN DES 35H même avec les vacances pour la majorité d’entre nous.

    pour les certifiés ou PLP avant 2003 la pension de retraite (maxi) s’élevait à 2094 € par mois

    entre 2003 et la dernière lois 1589 €

    depuis la réforme de décembre 2010 :1402€.... de nombreux enseignantes n’ont pas toutes leurs annuités il faut diviser par 2 ou 3......
    et vos enfants nous supporterons jusqu’à 67ans !

    5.01 à 19h08 - Répondre - Alerter
  • onpeut2011 : quant on veut on peut

    Avec toutes les richesses de ce monde nous devrions travailler tous et moins, mais comme certains se servent égoistement sur le dos de populations entières on nous demande maintenant de serrer la ceinture et de travailler plus et plus longtemps. Je suis pour une réduction du temps de travail, avons-nous vraiment besoin de passer nos week-end dans tous ces centre commerciaux afin d’avoir le dernier objet en vogue qui ne sert à rien (du rêve…). Ne serait-ce pas plus agréable de profiter de sa famille, de ses amis et de la nature (moins couteux). On fait rêver les jeunes garçons avec le monde du foot et du rap : être riche à ne rien faire et avoir 4 ou 5 mannequins accrochés à son bras. Quant aux filles elles se torturent pour être au top et rêvent encore du prince charmant, quel dommage (Les filles arrêtez de lire les magazines people SVP, soyez naturelle). La vie de rêve est de pouvoir prendre son temps pour regarder, écouter, et rire en famille avec ses amis, ses voisins et non pas d’essayer d’avoir tout et mieux que l’autre. Ce besoin matériel excessif n’engendre que désespoir et violence (pire pour nos enfants). En route et prenons la vie du bon coté.

    5.01 à 17h46 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Je fais partie des chanceuses, celles qui malgré des changements de société a toujours eu un minimum de RTT.
    Et les RTT, c’est quoi : du temps pour soi ou pour ses proches...
    nos salaires ont été gelés lors du passage au 35h, donc d’une certaine manière, nous avons payé de notre personne...
    par ailleurs, je suis entièrement d’accord avec Ducroc, l’acte de présence ne signifie pas que les heures effectuées sont rentables pour le patron.Je préfère être efficace et pouvoir profiter de ma vie privée : mais ce choix n’existe pas !

    5.01 à 16h17 - Répondre - Alerter
  • L’augmentation de la productivité du travail a permis au cours de ces dernières décennies de fabriquer avec moins de main d’œuvre la même quantité de produit.
    Les économistes nous expliquent donc que pour garantir l’emploi, donc le même niveau de main d’oeuvre, il faut produire toujours plus, donc consommer toujours plus et épuiser toujours plus les ressources de notre planète et la polluer toujours plus.
    Un peu de bon sens permet de se rendre compte qu’on va droit dans le mur avec ce raisonnement.
    Le seul raisonnement soutenable consiste à dire que l’augmentation de la productivité doit nous permettre de travailler moins pour ne pas consommer plus et pour avoir du temps à consacrer aux autres et à l’environnement.
    Bien-sûr, le problème est relativement complexe, et il faut aussi réduire les inégalités et prendre en compte les aspects de mondialisation, mais ce nouveau modèle de société où l’on travaillerait moins est faisable et souhaitable en termes de bien-être.
    Il suffit de lire le livre « la prospérité sans la croissance de Tim Allen » pour se rendre compte de cette évidence. Je pense que ça n’est pas pour rien que Tim Allen fait parti des 100 qui vont changer le Monde du Terra Eco de ce mois ci…

    5.01 à 10h49 - Répondre - Alerter
  • Gadparis : erreur de direction

    Le rapport au travail a été massacré en France au nom d’une forme de contestation très irresponsable...Sans aller jusqu’à des extrêmes qui condamnent en soi le labeur la question est très simple : comment faire vivre les gens dans une société de manière, a minima ; que chacun puisse s’en sortir, et a maxima qu’on atteigne une certaine satisfaction...En insistant chaque fois sur les conditions de travail, sur la pénibilité, sur l’importance de la durée du travail on dévalue cette notion, on crée une nation de fatigués, de contestataires exploiteurs...
    he oui...qui va payer le travail ? Qui va payer pour les besoins collectifs ? L’Etat ? On a vu le massacre dans les anciennes démocraties populaires, à Cuba, En Corée du Nord ;...s’il reste encore des nostalgiques qu’ils y retournent et qu’ils y passent quelques années...Y a pas mieux pour changer de point de vue.
    Donc qui va payer pour le travail en moins si les exigences sociales, culturelles, éducatives, ne baissent pas en conséquence ? Le grand capital , les entreprises ? les spéculateurs ? Evidemment que c’est une solution mais ils vont profiter du système international et aller investir ailleurs.
    Donc la mondialisation oblige à se positionner de manière proche de ses voisins et personne ne court à la baisse du temps de travail.
    Pourquoi souffrons nous dans les institutions publiques, les hopitaux, les transports, les écoles ? parce que les "35 heures ont cassé la machine". On est absolument pas obligé d’être de droite ou réactionnaire pour constater les dégats d’une loi bourrée de bonnes intentions et d’effets pervers et de bombes à retardement...Au lieu d’augmenter les infirmières, les personnels soignants, les enseignants, par les surplus de productivité on a baissé le temps de travail...stupide.
    La diminution du temps de travail n’est absolument pas aujourd’hui une mesure progressiste ou humaniste...elle est davantage le fruit des progressistes Enarques qui voient la vie à travers des schémas économiques et non par le prisme de la réalité. Chacun peut sans problème travailler 40 heures par semaine pourvu que la mécanique de redistribution des bénéfices soit refondu, pourvu que les gains de productivité soient partagés...Les Français veulent du pouvoir d’achat et non du temps en moins de travail mais ils prennent ce qu’on donne...Et quelquefois les cadeaux sont empoisonnés.

    5.01 à 08h20 - Répondre - Alerter
  • Fabienne-Anna : Travailler moins !

    C’est effrayant comme les politiques ne veulent pas voir la réalité. Le chômage de masse, le chômage des jeunes. Cette question va-t-elle passerà la trappe dans cette période pré-électorale ? Il y a un véritable déni. Ensuite, on voit que pour ceux qui travaillent, c’est difficile. Tout le monde n’arrive pas en bon état à la retraite. Les mobilisations contre la réforme des retraites ont fait émerger cette prise de conscience. Même si le gouvernement a annoncé d’infimes améliorations, la réforme est injuste car il y a plus ou moins d’usure physique et de souffrance au travail selon qu’on appartient à telle ou telle catégorie socio-professionnelle.
    Femme et mère de famille, contractuelle dans ma vie professionnelle, j’ai l’expérience de situations de travail et d’environnements variés. La religion du travail, la course aux heures sup’ rend les gens égoïstes et imbéciles. Menottés par les crédits et n’ayant pas le recul nécessaire pour juger sainement, certains ne se comportent pas humainement avec leurs collègues ni qulquefois avec leurs proches. Combien d’enfants expédiés chez la nounou et d’ados abandonnés à domicile ? J’ai vu partout que le temps manque pour lire le journal, réfléchir, aimer, parler avec ses enfants, écrire à sa famille, rendre visite aux personnes âgées. Moins de travail, mieux travailler, mieux partager le travail ou instaurer un revenu de vie, pour que le travail cesse d’avoir cette place exorbitante dans nos vies ! Et
    être réaliste, comme je l’ai lu hier dans le "Manifeste des chômeurs heureux", le plein-emploi a autant de chance de revenir que... la locomotive à vapeur !

    5.01 à 08h17 - Répondre - Alerter
  • Ducroc : temps de travail

    Et si on laissait les gens travailler à leur rythme30 35 40 h cela simplifierait pas mal les choses, au plus on réduit le temps de travail au plus il faut se bouger pour rentabiliser ses heures, il ne faut pas oublier que les heures cela se vend sauf pour le travail a la chaine, et les fonctionnaires, quand tout le monde aura compris ça, il y aura peut être moins de polémiques sur le temps de travail et moins de stress. Et vive la Liberté ; pour l’Égalité il faut s"adresser au Bon Dieu ; quand à la Fraternité, charité bien ordonné commence par soi-même, on fournit déjà 50% de son travail à la collectivité sans compter le bénévolat pour collecter la TVA et les charges multiples, aujourd’hui à quoi ça sert de se décarcasser ?
    Allez voir la mentalité des Coréens du Sud, et vous comprendrez le déclin de notre pays qui a besoin de plus en plus d’étranger pour faire le boulot. Aller bon courage, moi j’arrive au bout du rouleau.

    5.01 à 08h03 - Répondre - Alerter
  • enthalpie : 100 % pour

    bien sur que je suis pour les 32 H avec moins de salaire

    il faudrait citer l’auteur et ses écrits

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre...

    5.01 à 07h53 - Répondre - Alerter
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