Créé en 1985 par l’Etat, ce label estampille des milliers de produits alimentaires. Il n’est décerné qu’aux agriculteurs dont le travail est contrôlé par des certificateurs agrées (six à ce jour). Il cohabite désormais avec le label européen.
En vigueur depuis le 1er janvier 2009, le label bio européen a l’avantage d’unir tous les labels de l’Union. Son usage deviendra obligatoire sur tous les produits bio européens à partir de juillet 2010. Inconvénient : il est plus laxiste que l’AB, autorisant par exemple l’usage de pesticides et une teneur d’OGM de 0,9 %, ce qui fait enrager les acteurs du bio français.
Porté par l’association du même nom, créée en 1964, Nature et progrès a un cahier des charges plus sévère que l’AB. Ces pionniers militants – refus de la « complaisance avec l’économie de marché » – combinent les rôles de labelliseur et de certificateur, ce qui pose des questions éthiques.
Sur sa partie écologique, la bio-dynamie défendue par Demeter, c’est du bio 100 % sérieux. Mais d’autres pratiques plus singulières (le détail sur la Maison de l’agriculture bio-dynamique) feront tiquer les rationalistes pur jus. Reste que les produits finaux sont irréprochables.
Il n’existe pas encore de label bio porté par l’Etat pour les cosmétiques. Cosmebio est certifié par EcoCert, dont le cahier des charges est validé par le ministère, mais cela ne signifie pas que ses produits labellisés sont 100 % bio. Pour le moment, il faut pourtant s’en contenter.
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