« Ce groupe est chaud. » L’aveu est de Marie-Christine Blandin, viceprésidente (Verts) du groupe de travail consacré aux OGM. Au centre de la discussion, deux sujets : le moratoire sur les cultures en plein champ et le projet de loi stoppé au Sénat début 2007. Très polémique, ce sujet a même semé la zizanie entre les ONG. France Nature Environnement (FNE) défend du bout des lèvres la suspension des cultures en plein champ, mais se montre intraitable sur le contenu de la loi.
« Si on rédige une loi contraignante, les cultures cesseront de fait », prévoit Arnaud Gossement, un de ses juristes. L’Alliance pour la planète, qui regroupe 80 associations, n’a pas confiance dans le contenu de cette hypothétique loi et défend mordicus le moratoire. Les semenciers représentés par le Groupement national interprofessionnel des semences (Gnis) et la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) sont, eux, opposés au moratoire, considérant que « la contamination par les OGM est une vue de l’esprit, les règles de coexistence entre cultures étant scientifiquement vérifiées », selon Philippe Gracien, du Gnis.
La mesure défendue par les ONG : Le moratoire dans un premier temps, puis très vite, une discussion sur le texte de loi.
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