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1-10-2008

3. Fiscalité verte : bonus malus minus...

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Bonus-malus minus

Jean-Louis Borloo pousse pour que le principe des bonus malus, déjà appliqué aux voitures neuves, soit étendu à une vingtaine de familles de produits de grande consommation : ordinateurs, pneus, ampoules, réfrigérateurs, etc. Mais trouver un équilibre indolore pour le Trésor public et les industriels reste très délicat. Pour preuve, la cacophonie au sein du gouvernement entre le ministère de l’Ecologie et celui du Budget. L’achat de voitures moins polluantes rencontre un tel succès que la formule a déjà creusé un trou de 140 millions d’euros dans les caisses de l’Etat. 35 milliards d’euros, soit 2 % du PIB en 2005. C’est le coût des dépenses liées à la protection de l’environnement : nettoyage des rues, gestion des eaux usées et des déchets (y compris radioactifs), amélioration de la qualité de l’air, etc. Elles progressent de 6 % par an depuis 1990.

Rhodia entre à la Bourse verte

Un taux de fréquence d’accidents du travail inférieur à un par million d’heures travaillées, 37 millions de tonnes équivalent CO2 économisées, une valorisation thermique des déchets atteignant 70 %. Chez Rhodia, on aligne les bons chiffres verts en 2007. La multinationale de la chimie a même eu le droit de faire son entrée dans le très select Dow Jones Sustainability Index (DJSI World), premier indice mondial de performance en développement durable.

Il rejoint là vingt autres entreprises françaises. Pour Jacques Kheliff, le directeur du développement durable de la société, c’est la reconnaissance de plusieurs années d’efforts. Mais il en reste à fournir. « Notre pédégé a déjà 10 % de ses revenus variables annuels indexés sur la responsabilité environnementale et sociale du groupe. Ce type de responsabilité doit s’étendre », souligne Jacques Kheliff.

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Chargé de la prospective et du lobbying au Shift Project, think tank de la transition carbone, et blogueur invité du Monde

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