Adaptation des horaires parentaux

J’ai eu la double chance que mon employeur veuille bien revoir nos modalités de collaboration à la naissance de notre premier enfant et que nos revenus familiaux nous permettent cette restructuration.

J’étais jusqu’alors salariée aux 35h, très investie dans mon travail, mais pas du tout prête à reprendre, à la fin de mon congé maternité, le compte des heures réalisées chaque semaine pour arriver à ce chiffre.

Grâce à la confiance établie les 7 années passées nous avons instauré un système où je suis payée au temps passé à travailler, sans contrainte horaire. J’ai perdu l’avantage de ma position de salariée mais j’ai gagné en autonomie.

C’est comme cela que j’ai repris doucement le travail vers les 2 mois de Pugsley, depuis chez moi, au rythme qui me convenait, tout en ayant du temps pour notre bébé et aussi pour moi.

Vers les 3 mois de Pugsley une babysitter venait 10 heures par semaine à la maison pour me libérer du temps à des heures "de bureau" et me permettait ainsi d’appeler librement mes clients au téléphone sans me soucier de la fin de l’heure de la sieste.

Horaires décalés

La nounou le permettant, nous avons choisi de l’y laisser de 11h à 18h.

Des horaires en décalé, pour avoir le temps. Je l’amenais "le matin" et son père le récupérait le soir.

Pas de réveil le matin et avant tout le respect des rythmes de chacun. Pas de stress pour se préparer, d’horaire difficile à respecter, de départ au pas de course. Du temps ensemble, lorsqu’il fait jour (été comme hiver) et qu’on est bien en éveil et disponible. Partager des moments simples, en chemin vers la nounou, comme s’arrêter chez le maraicher ou au parc.

Quand Pugsley a commencé à changer de rythme et à se lever plus tôt, nous sommes passés à des horaires plus traditionnels, 9h/16h. Et comme je n’étais toujours une lève tard, nous avons avec Gomez interverti nos "tours de garde".

Tout simplement et sans accroc.