Non, elle ne regrette rien. Au micro d’Europe 1, Cécile Duflot s’est défendue sur la polémique entourant ses vacances de Noël aux Maldives. “Je revendique d’être une femme normale, ça veut dire de rêver aussi de partir juste en tête à tête” avec son amoureux, Xavier Cantat (le frère du chanteur de “Noir Désir”). En tête à tête, oui. “Mais pourquoi aux Maldives ?” , s’interrogeait le Canard Enchaîné le 23 décembre, soulignant au passage le lourd bilan carbone d’un tel déplacement. “Elle peut toujours prétendre qu’elle va étudier dans ce paradis terrestre les effets du réchauffement climatique sur les terres à peines émergées, ou alors a-t-elle honte tout simplement de ne pas y être allée en pédalo ?”, ironisait l’hebdomadaire.
“C’était un cadeau, une surprise. (…) Ça fait dix ans que j’en rêve. Je suis partie trois fois dans ma vie en vacances à l’étranger”, a rétorqué la chef de file des Verts face à Jean-Pierre Elkabbach. “Deuxièmement, a-t-elle ajouté, les écologistes n’ont jamais dit qu’on n’avait plus le droit de voyager. (…) Ce qu’il faut c’est changer de modèle et faire en sorte qu’on puisse vivre avec son siècle”. Au rancard, la montgolfière et la voiture à bras.
Pour Cécile Duflot, on prend l’avion “quand on ne peut pas faire autrement” et "on ne peut pas aller aux Maldives en pédalo". Sauf que la limite est difficile à définir. Un 13 heures sur France 2 méritait-elle que la secrétaire des Verts rentre de Copenhague en avion, alors qu’elle avait fait le voyage aller en train ? Non pour le petit journal de Canal + qui épinglait la secrétaire des Verts mi-décembre. "Être obligée d’expliquer devant vous et devant des millions de gens des choses qui sont du registre de la vie personnelle alors que jamais je ne joue à ce jeu-là, c’est ça qui est dur et un peu douloureux", s’est agacée Cécile Duflot sur Europe 1.
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