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25-04-2012
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Europe

Baromètre de l’extrême droite en Europe

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Baromètre de l'extrême droite en Europe
(Marine Le Pen au Parlement des Invisibles à Hénin-Beaumont le dimanche 15 avril 2012. Crédit photo : Jérémy Jännick - Wikipedia)
 
En France, le Front national s'est installé comme troisième force du pays à la présidentielle. Une exception en Europe ? Comparez ici.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Contre toute attente, le nationaliste populiste serbe Tomislav Nikolic a remporté l’élection présidentielle ce dimanche 20 mai. « La Serbie maintiendra sa voie européenne. Elle doit développer son économie et enrayer la pauvreté. Nous devons commencer à œuvrer pour nous débarrasser de la corruption », a-t-il déclaré à la presse.

CEUX QUI DIRIGENT OU ONT DIRIGÉ

- Finlande

Le Parti des vrais Finlandais est la troisième force politique du pays depuis 2011. Le parti conservateur, qui a remporté l’élection, compose, depuis, avec eux. Au programme : euroscepticisme et xénophobie.

Dernier score : 19,1% des voix aux législatives de 2011

Fait notable  : Son leader, Timo Soini, se fait remarquer par ses idées simplistes pour résoudre la crise, notamment la « mise en faillite » et la sortie de l’Europe de tous les pays du sud de l’Europe.

- Grèce

L’Alarme orthodoxe populaire (LAOS) est fondée en 2000. Elle est présidée par Georges Karatzaferis, ancien disc-jockey, garde du corps et aujourd’hui propriétaire d’une chaîne de télévision. Son credo ? L’arrêt de l’immigration et le refus de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Le LAOS a participé à une coalition gouvernementale entre novembre 2011 et février 2012 avant que ses quatre ministres ne démissionnent du gouvernement par opposition au plan d’austérité.

Dernier score : 5,6% des voix aux législatives de 2009

Fait notable : Soucieux de se rendre plus présentable, le parti adopte, en 2007, une charte engageant ses candidats à s’opposer à tout phénomène de racisme, d’intolérance et d’antisémitisme. Reste qu’en 2010, lors du débat sur l’immigration, ses députés avaient dénoncé haut et fort un risque d’« invasion » étrangère et défendu « l’homogénéité » du pays, selon le site d’information Jol Press

- Italie

L’extrême droite italienne est principalement implantée dans le nord du pays. La Ligue du Nord, fondée en 1989 par Umberto Bossi, a pu intégrer la coalition Berlusconi en 2008 grâce à son succès électoral. Mais depuis, Silvio Berlusconi a dû quitter son poste au profit de Mario Monti, éjectant du même coup la Ligue du Nord de la majorité.

Dernier score : 8,3% des voix aux législatives de 2008

Fait notable : Début avril, c’était au tour d’Umberto Bossi, chef historique de la Ligue du Nord – impliqué dans le détournement de fonds publics – de tirer sa révérence. Le parti est depuis miné de l’intérieur dans une guerre de succession et se retrouve hors du jeu politique. Les élections municipales de mai diront s’il peut retrouver des couleurs au niveau local.

- Pays- Bas

Le Parti pour la liberté (Partij voor de Vrijheid, abrégé PVV) a été fondé en 2006 par Geert Wilders. Dès 2010, il devient la troisième force du pays et entre dans une coalition de gouvernement avec les conservateurs où il obtiendra notamment l’interdiction du voile intégral. Geert Wilders a contraint son allié conservateur à la démission ce lundi en rompant l’accord entre les deux partis suite à un désaccord sur le nouveau plan de rigueur. Des élections législatives anticipées devront donc être organisées. Le leader entend profiter du rejet de l’austérité et du sentiment anti-européen pour regagner en popularité.

Dernier score : 15,5% des voix aux législatives de 2010

Fait notable : Geert Wilders s’inspire largement du leader populiste Pim Fortuyn assassiné en 2002, en appelant comme lui à « lutter contre l’islamisation des Pays-Bas ». Il s’est fait connaître en diffusant en 2008 le film Fitna, où il compare le Coran à Mein Kampf.

- Pologne

Le Parti de l’autodéfense de la république de Pologne (SRP) est fondé en 1992 et présidé par Andrzej Zbigniew Lepper, un ancien boxeur et éleveur de cochons jusqu’en 2011. La Ligue des familles polonaises (LPR) fondé en 2001 et présidé par Roman Giertych (ancien ministre de l’Education, 2006-2007). En 2006, les deux partis réunissent assez de voix pour rejoindre une coalition gouvernementale avec le parti Droit et justice (PiS) de centre-droit. Andrzej Zbigniew Lepper, leader du SRP, est même nommé vice-Premier ministre. Lorsqu’il est remercié en 2007, le SRP se retire de la coalition.

Dernier score 0,24% à eux deux aux législatives de 2011

Fait notable : Le 5 août 2011, Lepper est retrouvé mort dans son bureau de Varsovie. L’enquête conclue au suicide. Il était poursuivi dans une affaire de mœurs : il aurait offert des emplois contre des faveurs sexuelles.

- Roumanie

Le Parti de la grande Roumanie (PRM) est fondé en 1991 par Corneliu Vadim Tudor, un poète et disciple de l’écrivain Eugen Barbu, ex-conseiller du dictateur Nicolae Ceausescu. Officiellement, c’est un parti qui se dit de « centre gauche » et défend une économie de marché encadrée par l’Etat, la protection des plus pauvres mais promeut aussi l’idée d’une grande Roumanie qui réunirait tous les territoires peuplés par les Roumains en Ukraine, Moldavie, Serbie. Entre 1993 et 1996, le PRM a fait partie de la coalition gouvernementale de gauche. En 2000, Corneliu Vadim Tudor a atteint le deuxième tour de l’élection présidentielle, où il a obtenu 33% des voix.

Dernier score : 3,1% aux législatives de 2008. Il a été éliminé du Parlement faute d’avoir atteint le seuil de 5%

Fait notable : C’est parce qu’il est admirateur du cinéaste français Roger Vadim que Corneliu Tudor a choisi son pseudonyme.

- Slovaquie

Le Parti national slovaque (SNS) est fondé en 1989 et présidé par Jan Slota. Il attaque régulièrement les minorités roms et hongroises du pays. Entre 2006 et 2010, il a fait partie de la coalition gouvernementale menée par le parti de centre gauche SMER. Ce qui a valu à SMER d’être exclu du groupe socialiste européen avant d’être réintégré en 2008.

Dernier score : 5,1% aux élections législatives de 2010

Fait notable : « Montons tous dans des tanks et allons aplatir Budapest », « Il n’y a pas de Roms, seulement des gitans qui volent, pillent et dépouillent » font partie des phrases à mettre au crédit de leur leader.

- Suisse

L’Union démocratique du centre, fondée en 1971, a obtenu au moins 20% des voix aux élections fédérales depuis 1999. Son leader, le fantasque milliardaire Christoph Blocher, a siégé au Conseil fédéral pendant quatre ans. Il est toutefois écarté du gouvernement depuis 2007 à cause d’une alliance entre socialistes verts et chrétiens-démocrates.

Score : 26,6% des voix aux élections fédérales de 2011

Fait notable : Le parti se démarque en allant très loin dans ses campagnes : il a utilisé par exemple l’image d’Amy Winehouse pour une affiche contre la drogue, a mis en scène des moutons blancs chassant des moutons noirs étrangers et a même croqué une femme voilée en forme de bombe nucléaire.

- Lituanie

Le Parti pour l’ordre et la justice (Tvarka ir teisingumas) a été créé en 2002 par Rolandas Paksas, un personnage complexe de la scène politique lituanienne. Après un passage au parti communiste, cet ancien champion de vol acrobatique rejoint le parti libéral, devient maire de Vilnius, puis Premier ministre en 2000. Il quitte ce poste en 2001, créé le Parti libéral-démocrate (LDP), qui deviendra bientôt le Parti pour l’ordre et la justice, et devient président de la République en 2002.

Dernier score  : 12,6% des voix aux législatives de 2008

Fait notable  : Rolandas Paksas est destitué de son poste de président de la République en 2003 pour avoir accordé, contre rémunération, la nationalité lituanienne à un homme d’affaires russe.

CEUX QUI PÈSENT

- Autriche

Dirigé par le charismatique Jörg Haider, le Parti autrichien de la liberté (Freiheitliche Partei Österreichs, FPÖ) se hisse à la seconde place des législatives de 1999, avec plus de 26% des suffrages. Un score qui lui assure une entrée au gouvernement, dans une alliance avec le parti conservateur. Haider quitte ensuite le parti pour fonder l’Alliance pour l’avenir de l’Autriche (Bündnis Zukunft Österreich ou BZÖ) en 2005. Mais la gauche et la droite s’accordent pour former une grande coalition et écarter l’extrême droite de la majorité. Deux semaines plus tard, Jörg Haider décède dans un accident de voiture.

Dernier score : Les deux partis opposés obtiennent près de 28,2% des suffrages lors des législatives de 2008

Fait notable : Depuis la mort de son leader, le FPO continue à faire parler de lui, que ce soit via des affiches électorales ouvertement racistes ou en organisant des bals où valse l’élite de l’extrême droite européenne :

- Belgique

C’est en Flandre que l’extrême droite est la plus implantée en Belgique. Le Vlaams Blok (Bloc flamand), créé en 1970, devient le deuxième parti flamand en 2004 en réunissant 24% des voix. La même année il est renommé Vlaams Belang (Intérêt flamand) suite à une condamnation pour racisme et xénophobie. Il est, depuis, concurrencé par l’Alliance néo-flamande (N-VA), un parti séparatiste mais moins xénophobe.

Dernier score : 8,2% des voix aux législatives de 2007

Fait notable : Dernier dérapage : le lancement d’un site permettant de dénoncer les délits commis par des immigrés clandestins. Une vingtaine d’élus et de membres du parti d’extrême droite flamand Vlaams Belang ont également été interpellés pour avoir rebaptisé « rue de l’Indépendance flamande » l’artère où siègent le gouvernement et le Parlement belge à Bruxelles.

- Bulgarie

L’histoire de l’Ataka est aussi courte que mouvementée. Le parti a depuis 2005 une ligne ouvertement xénophobe, le leader Volen Siderov n’hésitant pas à appeler à « transformer les Tsiganes en savon » . Dès sa première année d’existence, il entre au Parlement. Résultat confirmé en 2009 avec plus de 9% des voix.

Dernier score : 9,4% des voix aux législatives de 2009

Fait notable : Le parti est en crise depuis novembre dernier. La faute à une embrouille familiale. Résumons. Dimitar Stoïanov a réclamé le départ de son père adoptif, le fondateur du parti Volen Siderov, après de mauvais résultats aux municipales de 2011. Le père a immédiatement exclu son fils rebelle. Sauf que Dimitar agissait en fait pour protéger l’ex-femme de son père, répudiée par son mari pour avoir fomenté une prise de pouvoir dans le parti. Selon sa version à elle, Volen Siderov l’aurait quittée pour se rapprocher d’une députée d’extrême droite, Ataka Denitsa Gadjeva. Une députée qui s’est, elle, illustrée en mai 2011 dans l’attaque d’une mosquée à Sofia.

- Danemark

Le Parti du peuple a été fondé en 1995. Il s’est hissé à la troisième place des suffrages législatifs entre 2001 et 2011. Des scores qui lui permettent d’intégrer les coalitions gouvernementales. Mais le parti a mis en place une stratégie très particulière : il a en effet systématiquement refusé des postes de ministre, préférant demander le durcissement de la politique migratoire. Le pays a aujourd’hui l’une des législations les plus dures d’Europe en la matière .

Dernier score : 13,9% aux législatives de 2011

Fait notable : La presse danoise révélait récemment que le parti finance depuis vingt ans un réseau d’espionnage qui récolte des informations sur la gauche danoise et cherche à lutter contre l’immigration. On a appris à cette occasion que ses membres s’adonnaient à un ancien rite païen, sautillant autour de croix en feu en guise de célébration du solstice d’été. Si, si, les photos sont par ici.

- France

Le Front national (FN) est fondé en 1972 et présidé par Marine Le Pen depuis 2011. L’immigration et l’euroscepticisme restent ses thèmes de prédilection. Le FN ne dispose d’aucun député à l’Assemblée nationale. Mais son implantation au niveau local est important. Il compte par exemple 18 élus frontistes au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, dans un hémicycle qui compte 113 sièges.

Derniers scores :

Elections législatives de 2007 : 4,7% Election présidentielle : 17,90% au premier tour de la présidentielle 2012

Fait notable : Marine Le Pen a participé en janvier à un bal organisé par des corporations estudiantines à Vienne, dont certaines proches des néo-nazis. SOS Racisme a alors dénoncé un « bal immonde pour nostalgiques du IIIe Reich ».

- Hongrie

Le Jobbik (Mouvement pour une meilleure Hongrie) a fait son entrée au parlement en avril 2010, en devenant même la troisième force du pays. Son credo : la lutte contre les Roms. Et il n’est pas le seul. Le Fidesz, parti du Premier ministre Viktor Orban, flirte de plus en plus avec les idées de l’extrême droite et a même remodelé la Constitution avec des lois menaçant largement les libertés publiques.

Dernier score  : 16,7% aux législatives de 2010

Fait notable : Des milices d’extrême droite organisent régulièrement des meetings et défilés affichant leur racisme anti-Roms :


Hongrie - le parti Jobbik par Contre-Info

- Norvège

Le Parti du Progrès (Fremskrittspartiet), est la seconde force politique du pays depuis 2005. Ses positions très dures sur l’immigration le positionnent à l’extrême droite de l’échiquier politique. Il est aussi le seul parti à remettre en cause le changement climatique et à s’opposer au protocole de Kyoto. Les autres partis n’ont jamais accepté d’intégrer le Parti du Progrès à une coalition de gouvernement.

Dernier score  : 22,9% des voix aux législatives de 2009

Fait notable : Le parti a toujours refusé l’image d’un parti d’extrême droite mais peine à s’en départir depuis que des journaux norvégiens ont révélé que le tueur de la fusillade d’Utoya, Anders Behring Breivik, en a été membre.

- Royaume-Uni

Le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) fondé en 1993 a pour leader Nigel Farage.
 Il compte deux membres à la Chambre des Lords (sur 650) et douze députés européens.

Dernier score : 
 3,1%
 aux législatives de 2010 
 
Fait notable : Son leader Nick Farage est connu pour ses discours enflammés au Parlement européen. Il a [par exemple comparé-http://www.guardian.co.uk/world/201...] le charisme du président du Conseil européen, Van Rompuy, à celui d’une « serpillière humide ».

Le British national party (BNP) a été fondé en 1982 et est présidé par Nick Griffin. Il a deux sièges au Parlement européen.

Dernier score : 1,9% aux législatives de 2010

Fait notable : En 2008, une liste des membres du BNP, incluant noms, numéros de téléphone, adresses e-mail, est publiée sur Internet. Parmi eux, des policiers, des professeurs, des infirmières… et un sorcier.

CEUX QUI SONT DANS L’OMBRE

- Allemagne

L’Union du peuple (NPD) est née en 2011 de l’absorption par le parti national démocrate (PD) – plus radical – de l’Union du peuple (DVU) – plus présentable. Le nouveau parti est présidé par Holger Apfel. Il a notamment pour credo la restitution des territoires de l’Est, perdus à la fin de la Deuxième Guerre mondiale au profit de la Pologne ou de la Russie. L’extrême droite allemande n’a jamais réussi à faire une percée au sein du Parlement depuis l’après-guerre. En revanche, elle est présente au Parlement régional de Saxe depuis 2004 et en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale depuis 2006.

Dernier score 1,8% aux législatives de 2009

Fait notable : En 2005, pendant une minute de silence destinée à marquer le soixantième anniversaire de l’extermination nazie à Auschwitz, douze membres du NPD claquent la porte du Parlement régional de Saxe. Ils réclament une collaboration similaire en hommage aux victimes des bombardements de Dresde perpétrés par les Alliés pendant la Deuxième Guerre mondiale. Holger Apfel traite alors les Etats-Unis et les Britanniques de « meurtriers de masse », son collègue Jürgen Gansel évoque lui un « holocauste de bombes ».

- Lettonie :

L’extrême droite lettone est représentée par une coalition de partis nationalistes et anti-Russes.

Derniers scores : Ils ont obtenu 8 sièges aux législatives de 2010 et 2006. Un score faible, mais suffisant pour peser dans la dissolution du Parlement en juillet dernier

Fait notable : Une parade de vétérans qui avaient combattu dans les rangs de la Waffen SS contre l’armée soviétique pendant la Deuxième Guerre mondiale a été à nouveau autorisée cette année à Riga.

- Slovénie

Le Parti national slovène (SNS) est fondé en 1991 et présidé par Zmago Jelincic Plemeniti. Un parti eurosceptique, notamment opposé à l’entrée de la Slovénie dans l’Otan (effective depuis 2004).

Score : 1,8% aux législatives de 2011 (contre 5,4% en 2008)

Fait notable : Un des symboles de l’organisation est une vieille carte de la « Slovénie Unie », territoire censé regrouper tous les locuteurs de langue slovène en empiétant largement sur les frontières croates, italiennes et autrichiennes.

Suède

Les Démocrates de Suède ont fait leur entrée au Parlement en 2010, grâce à une campagne paradoxalement boostée par la censure de leur clip électoral (voir fait notable). Ils n’ont obtenu que 20 sièges, mais se sont placés dans une position d’arbitre. En effet, la coalition sortante de centre-droit n’a pas obtenu la majorité absolue, à trois postes de députés près. Celle-ci a toutefois clairement refusé une alliance formalisée avec le parti d’extrême droite.

Dernier score : 5,7% des voix aux législatives de 2010

Fait notable : Leur clip de campagne montre d’abord les chiffres du budget de l’Etat défilant à toute vitesse et des fonctionnaires manquant d’argent à un guichet. Il met ensuite en scène une course entre une personne âgée en déambulateur et des femmes en burqa pour atteindre le guichet. Pendant ce temps, une voix de femme annonce : « Vous avez le choix. Vous pouvez tirer le signal d’alarme de l’immigration et non celui des retraites. » Le clip a été interdit à la télé, mais a été visionné des milliers de fois sur Youtube :

Et aussi…

- Chypre

Front national populaire (Elam) fondé en 2008 et dirigé par Christodoulos Loannides. 1,08% aux dernières législatives de 2011.

- Espagne :

Au-delà des quelques groupuscules, nostalgiques du franquisme (phalange espagnole, Front national espagnol ou España 2000), un seul parti, la plateforme pour la Catalogne (PxC), enregistre une progression. Il a obtenu 0,24% des voix lors des législatives de 2011 mais 1,73% du vote catalan.

- Irlande

Le Parti de la solidarité chrétienne (Comhar Criostai) fondé en 1991 et dirigé par Richard Greene est un parti traditionnaliste et anti-avortement. Il a obtenu 0,1% des voix lors des dernières législatives de 2011.

- Portugal

Le Parti national rénovateur fut créé en 2000. Il est l’émanation d’un ancien parti de centre-gauche, le Parti rénovateur démocratique, fondé en 1985. Il a enregistré 0,32% des suffrages aux législatives de 2011.

- République tchèque

Parti national fondé en 1998 et dirigé par Petra Edelmannova. Il a enregistré 0,03% des voix aux législatives de 2010.

- Malte

Pas de parti d’extrême droite d’envergure.

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Rédactrice en chef à « Terra eco ».

Non, nous n’avons pas à « sauver la planète ». Elle s’en sort très bien toute seule. C’est nous qui avons besoin d’elle pour nous en sortir.

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