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Chape de plomb sur Copenhague

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  • Francis CAZEILS : Chape de plomb sur Copenhague

    Chape de plomb sur Copenhague ?

    L’Ecomobilité doit exister !

    Le problème qui, à notre époque, se pose à l’humanité est un problème de survie à long terme et cela nécessitera de nouveaux choix énergétiques. Le concept d’Economie Durable est, maintenant, admis par tous et cette Economie passera, en ce qui concerne les déplacements, par l’Ecomobilité parce que, par définition, elle fait appel aux énergies renouvelables.

    La mobilité des êtres humains peut se décomposer en
    -  déplacements « habituels » (la plupart du temps courts et quasi quotidiens : courses, amener les enfants à l’école, aller au travail, …)
    -  et déplacements « exceptionnels » (la plupart du temps longs et inhabituels : fins de semaine, vacances, congrès, regroupement familial suite à un événement, mariage, fête, deuil, …)

    En ce qui concerne les déplacements « exceptionnels », c’est le domaine des Transports en commun.
    En ce qui concerne les déplacements « habituels » :

    Une étude de l’ IAU-IDF (institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Île de France) indique que les Franciliens font en moyenne un peu moins de 4 déplacements par jour travaillé, représentant au total 13 km en 1976 (soit 3 km à chaque fois), et 16 km en 2001, soit toujours moins de 4 km à chaque fois ( étude citée dans la revue "Circuler autrement" de la Prévention routière, avril 2009).
    Ainsi, la distance moyenne parcourue entre domicile et travail en région d’Ile-de-France se situe entre 3 et 4 km et 41 % font moins de 2 km (lire l’ouvrage : "Un milliard de déplacements par semaine, la mobilité des Français", ouvrage collectif INRETS, éd. la Documentation française, 2ème trimestre 1989 :
    " La longueur d’un trajet (distance entre 2 arrêts du moteur) est de 7 kilomètres, mais 41% des trajets font moins de 2 kilomètres et 5% seulement en font plus de 25. De même 39% des trajets durent moins de 5 minutes et 18% seulement durent plus de 15 minutes. ")

    Avec cette notion de 4 km, en moyenne, par trajet dans la vie quotidienne, on est en plein dans l’ Ecomobilité, qui se veut une mobilité peu chère et respectueuse de l’Environnement grâce à l’utilisation d’énergies renouvelables.
    La difficulté de la situation est à la fois individuelle et "politique" :
    - individuelle : comment le citoyen "lambda", partout dans le monde, choisit son/ses mode/s de déplacement : quelles sont les possibilités ? Il est évident que cela dépendra de la distance, des conditions atmosphériques, des conditions géographiques et, bien sûr, des moyens qu’il a, localement, à sa disposition (on peut déjà faire remarquer qu’à l’échelon planétaire, une forte proportion d’êtres humains, des milliards d’humains, n’ont pas d’autre choix que la marche, avec ou non l’aide d’un animal : âne, chameau, chien de traineau, ...)
    - "politique" (au sens noble de prise en compte de l’intérêt général et de celui de notre Planète) : il s’agit de lancer des "politiques écomobiles" , partout dans le monde (l’ONU devrait porter cette idée avec son PNUE = Programme des Nations Unies pour l’Environnement ...), mais notamment en ville, lieu de concentration des déplacements quotidiens et, on le voit, des "petits trajets" : l’énergie musculaire avec, si besoin, l’assistance d’un moteur électrique (énergie renouvelable = hydro-électricité, éolien, photovoltaïque) peuvent très bien être utilisées, mais il y a, au préalable, nécessité de lancer une Recherche-Développement sur ces "engins écomobiles"... En milieu rural, c’est vers les bio-carburants en circuits courts (les Huiles Végétales Pures ont le meilleur « éco-bilan ») qu’il faut se tourner ...
    Vaste et passionnant débat (l’histoire de l’Homme et celle de sa mobilité sont intimement liées), mais important débat pour l’avenir de notre Planète...

    Notre jeune Association, sise à Villeneuve-sur-Lot, a le projet de créer un Mouvement pour l’écomobilité qui doit s’envisager de portée internationale (on pourrait l’appeler "Ecomobilité sans Frontière" ...). Villeneuve-sur-Lot et la CCV, avec le soutien du CG47 et de la Région Aquitaine, ont accepté d’accueillir et de lancer les 1ères « Assises Nationales de l’ Ecomobilité » (elles se sont déroulées les 4 et 5 Novembre 2009 à Villeneuve-sur-Lot).
    Pour nous, l’Ecomobilité doit être considérée et étudiée comme une discipline universitaire "transversale", c’est-à-dire transdisciplinaire : urbanisme, énergétique, technologie du cycle, mécanique, électro-mécanique, électronique, physiologie du travail musculaire, sociologie (voir les travaux de Jean-René Carré et de Francis Papon de l’INRETS).

    Ce Mouvement pour l’écomobilité devrait, selon nous, regrouper :

    -  des organismes supra-nationaux (l’ONU devrait porter cette idée avec son PNUE = Programme des Nations Unies pour l’Environnement , l’OMS = Organisation Mondiale de la Santé, le GIEC = Groupe Intergouvernemental pour l’Etude du Climat, ...)
    -  des organismes publics (plusieurs ministères : Environnement et Développement Durable, Energie, Education Nationale, … ADEME, Agences de surveillance de la Qualité de l’Air, Agences d’Urbanisme, … )
    -  des collectivités locales et des Municipalités
    -  des industriels et des sociétés en énergétique, technologie du cycle, électro-mécanique, électronique, constructeurs automobiles, …
    -  des universitaires et des scientifiques
    -  des associations (de cyclistes urbains, de quartier, de personnes handicapées, de malades, ONG, … )
    -  des personnes individuelles

    Si l’idée est là, il faut la faire vivre et, donc, lui donner des moyens financiers.

    Une « Agence de l’Ecomobilité » a été créée pour œuvrer en faveur de l’Ecomobilité : médiatisation, création d’évènements, lancement d’une recherche-développement, bureau d’études à destination de municipalités ou de collectivités pour proposer des « politiques écomobiles », création de filières de formation en écomobilité …
    Pour trouver des moyens financiers, quelques solutions peuvent être proposées :

    1) concernant les Etats : réfléchir à une proposition de loi taxant la publicité automobile pour financer le Mouvement pour l’écomobilité.

    2) concernant les collectivités locales et les Municipalités :

    > engagement, pour celles-ci, de reverser, chaque année, un faible pourcentage des revenus annuels des Procès-Verbaux et de soutenir le Mouvement pour l’écomobilité par une adhésion renouvelée chaque année.

    3) concernant les industriels ou les grandes sociétés (nous pensons que l’industrie automobile a toute sa place dans la création d’un « système écomobile ») :
    -a- mécénat, sponsoring
    -b- financement de l’Ecomobilité par le rachat de tonnes de CO ² émises chaque année
    -c- incitation des industriels de l’automobile à participer à la Recherche-Développement de l’Ecomobilité (en la finançant directement et/ou en acceptant le reversement d’une part de la publicité dans la presse ou en affichage, en proposant des reconversions professionnelles, …)

    Par ses statuts, notre association "Réseau Eco-Mobilité", peut servir d’ébauche de ce Mouvement (voir les statuts dans www.ecomobilite.eu ). Pour adhérer au « Réseau Ecomobilité » :
    http://www.ecomobilite.eu/index.php...
    (l’association étant reconnue d’intérêt général par l’administration fiscale, un certificat pourra vous être adressé pour déduction fiscale).

    En conclusion :

    L’Ecomobilité commence à exister, mais elle doit se développer à grande échelle et doit être financée. Tout le monde est concerné : population, élus et décideurs, chercheurs et industriels… Elle est, de toutes façons, inéluctable : « L’Ecomobilité, c’est tout naturel » pourrait être notre slogan !!


    Pour l’ Association "Réseau Eco-Mobilité", le président : Francis CAZEILS

    Contact : Francis CAZEILS, président (tél : 05 53 40 22 21 ou 06 14 14 19 39)
    Adresse postale : 35, rue Paul Claudel 47300 VILLENEUVE-sur-Lot
    Site Internet : www.ecomobilite.eu
    E-adresse : francis.cazeils@ecomobilite.eu

    19.12 à 12h59 - Répondre - Alerter
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