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Société

Comment (vraiment) sauver l’agriculture française avec 3 milliards

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Xavier Beulin, patron de la FNSEA, réclame cette somme pour sauver l’élevage. Et si, avec le même magot, on changeait de système ? L’exercice a inspiré la Confédération paysanne et l’agronome Marc Dufumier. Voici leur méthode.

19 commentaires
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  • Ce ne sont pas des actions centrées sur l’agriculture qui vont régler le problème car le problème vient de la monnaie : la création de monnaie par les banques a fait perdre tout le pouvoir d’achat des revenus du travail ! Car la création monétaire des banques sont investies dans les biens durables, comme l’immobilier, et les actions. Et ce n’est pas qu’un peu : 800% par exemple entre 1980 et 2009 (cf la courbe http://www.agoravox.fr/actualites/e...) Or les prix n’ont pas augmenté de 800% ! Donc les revenus du travail ne peuvent même plus payer les charges, c’est bien ce que l’on voit partout... Lisez cela pour bien comprendre :
    facebook StopFausseMonnaie
    ou cela :
    facebook Initiative monnaie pleine

    27.08 à 18h16 - Répondre - Alerter
  • Moi je pense que l’on oublie une chose fondamentale dans le discourt : la réglementation.
    Beaucoup de producteur locaux, et surtout en élevage, aimeraient pouvoir abattre et préparer eux même la viande pour faire de la viande directe, certains arrivent à le faire mais la réglementation hygiène ne cesse de changer et donc les labo sont toujours en dehors des normes. Avant on tuais le cochon et la génisse comme ça, c’était préparé dans l’étable ou dehors sur une planche en bois prise contre le mur avec juste un coup d’éponge dessus histoire de dire et roule ma poule coupe moi tout ça. Et personne ne mourrai, au contraire, je reste persuadé (dans une certaines limite tout de même) que c’est plus bénéfique. L’homme DOIT être en contact avec les microbes pour vivre et s’immuniser. mon arrière grand mère va avoir 101 ans, elle a encore toute ça tête, peut encore se déplacer et pourtant elle a eu l’eau courante début des années 70, avant elle allait chercher l’eau au puis. On a trop de confort, on veut tout aseptiser, même les fromages au lait cru maintenant subissent un traitement thermique pour une majorité... Mais où va le monde ?
    Alors oui se qui est cité au dessus c’est bien, mais il faut aussi penser à alléger les réglementations, notamment en matière d’hygiène.

    27.08 à 22h17 - Répondre - Alerter
  • Cette agriculture intensive est à bout de souffle.
    Nous le disons depuis toujours mais c’est maintenant très clair, nous y sommes.
    Ces agriculteurs vont devoir comprendre qu’ils gagneront mieux leur vie en misant sur : la qualité, le bio, les circuits courts, ...

    28.08 à 01h13 - Répondre - Alerter
  • a la confédération paysanne et mr Marc Dufumier : analyse parfaite et très intéressante ; il faut que mr Le foll, le gouvernement entendent ce discours ; nous citoyens nous ne voulons pas de ces élevages intensifs, ces grands groupes, ces industriels, les grandes surfaces qui ne sont là que pour se faire du fric. Il faut que les aides financières aillent aux élevages traditionnels français, nous voulons des produits de qualité, des ventes en circuits courts, un respect du bien etre animal, un respect de l’environnement.

    28.08 à 13h01 - Répondre - Alerter
  • La politique agricole est un leurre, a vrai dire elle n’existe PAS . ce sont des lobby qui décident en fonction de leurs intérêts . Ce qui s’appelle Une politique cela implique de gérer la qualité des produits et de l’alimentation humaine , l’alimentation dans des pays sous développés , l’ avenir des ressources ,.

    28.08 à 13h11 - Répondre - Alerter
  • L’exploitant agricole exploite. Et le paysan souffre. Toute la différence est là. Et pas seulement dans les mots, bien qu’ils expliquent tout le système

    28.08 à 13h20 - Répondre - Alerter
  • La politique agricole est un leurre, a vrai dire elle n’existe PAS . ce sont des lobby qui décident en fonction de leurs intérêts . Ce qui s’appelle Une politique cela implique de gérer la qualité des produits et de l’alimentation humaine , l’alimentation dans des pays sous développés , l’ avenir des ressources ,.l’équité la justesse de la rémunération des paysans Une politique empecherai que les intérets de quelques uns ait raison sur l’intéret général .

    28.08 à 13h34 - Répondre - Alerter
  • Tant que Monsieur Beulin sera à la tête de la FNSEA j’aurai beaucoup de mal à soutenir les agriculteurs : à la tête d’une entreprise qui bénéficie (honteusement) de privilèges fiscaux, "agriculteur" qui importe ses bêtes, et l’on voudrait nous faire croire que l’agriculture est en crise ! Si ce n’était pas aussi grave, ce serait une crise de rire !!!

    29.08 à 09h42 - Répondre - Alerter
  • Le cycle de trois ans du marché du porc fut longtemps un sujet d’examen en économie rurale, il ne s’agit hélas plus d’un cycle, mais d’une situation permanente, dont il sera difficile de sortir et qui ne constitue d’ailleurs qu’un tout petit élément de la crise que connait l’agriculture.

    Cette crise est essentiellement due à deux éléments :

    1. Le refus de considérer le secteur primaire, dont
    l’agriculture est la base essentielle, comme fondement de notre économie, ce qui en fait un facteur limitant de cette économie d’où il découle qu’ il est vain de développer les autres secteurs si celui-ci n’atteint pas un niveau suffisant.

    2. Le manque d’organisation de la profession dans les
    domaines : social, technique, économique et financier, selon le modèle coopératif qui pendant un siècle a permis le développement de notre agriculture.

    La coopérative est le prolongement de l’exploitation agricole, et le sociétaire qui en est propriétaire, fournisseur, client et gestionnaire, n’achète pas ou ne vend pas ses produits à la coopérative, mais le fait au
    travers de celle-ci.

    La présentation des choses, a laissé croire à tort que la Cooperl ne jouait pas le jeu, alors qu’elle assume transformation et commercialisation de tous les porcs de ses adhérents, et qu’elle complète si cela est nécessaire par des achats aux non-adhérents, dans la limite de 10%, la loi autorisant d’aller jusqu’à 20 % lorsque les apports sont insuffisants.

    La coopérative authentique reposait sur divers principes dont :

    - Celui d’exclusivisme, qui imposait que la coopérative ne traite qu’avec ses sociétaires, et que ces derniers ne traitent qu’avec la coopérative pour les activités relevant de cette dernière.

    - Celui de la ristourne, qui disposait que la coopérative ne fasse pas de bénéfices, mais distribue les excédents en fin d’exercice au prorata des opérations traitées.

    - Le principe de démocratie : un homme une voix, qui entend que tous soient égaux, notamment lors des assemblées générales où sont prises lés décisions.

    Le passage de la polyculture a la monoculture a fait que l’avantage des livraisons à soi-même n’existait plus, l’éleveur spécialisé par exemple ne produisant plus l’alimentation, devait l’acheter à une autre exploitation, sauf à se regrouper au sein d’une coopérative dont les adhérents ne constituent fiscalement qu’une seule exploitation.

    La solution n’est donc pas un agrandissement des exploitations, ce qui ne fera qu’accentuer la crise, mais autant que possible un retour à l’exploitation familiale à taille humaine, où tous les œufs ne seraient pas mis dans le même panier, avec une concentration de ces exploitations au sein de coopératives où jouent pleinement les avantages de la livraison à soi-même, et surtout la solidarité du système mutualiste, à condition de respecter le
    principe de proximité.

    31.08 à 10h39 - Répondre - Alerter
  • Complètement d’accord avec Mr DUFUMIER... C’est lui qui a raison. Que Mr BEULIN quitte la scène, il en fait trop et trop mal ! Ce n’est pas un cerveau d’humain qu’il a, mais un cerveau de porte-monnaie...

    1er.09 à 10h19 - Répondre - Alerter
  • Je m’aperçois en lisant, en écoutant, en parlant tout autour de moi que TOUT LE MONDE est d’accord pour une agriculture respectueuse de la terre, des hommes et des animaux. Alors pourquoi rien ne change ? Les "méchants" gagnent-ils toujours ? j’ai bien peur que même devant des millions de personnes l’argent et le pouvoir l’emportent devant le bon sens et la compassion.
    Je pleure pour notre pauvre planète.

    8.09 à 10h02 - Répondre - Alerter
  • Pour un prochain article sur le sujet, pouvez-vous réaliser une analyse comparée sur les externalités négatives (santé, environnements, emplois, salaires) de l’agriculture allemande qui génère des produits moins chère.

    Merci !

    1er.03 à 13h18 - Répondre - Alerter
  • Pour un prochain article sur le sujet, pouvez-vous réaliser une analyse comparée sur les externalités négatives (santé, environnements, emplois, salaires) de l’agriculture allemande qui génère des produits moins chers.

    Merci !

    1er.03 à 13h18 - Répondre - Alerter
  • Complètement d’accord avec M. Dufumier avec ses idées pleines de bon sens et visionnaires.

    A quand une pétition sur la question pour encourager à aller dans cette direction puisque l’on a un Président qui "écoute" et qu’il prépare déjà la prochaine campagne présidentielle ?
    Je signe et je ne serais pas la seule !

    1er.03 à 14h45 - Répondre - Alerter
  • L’agriculture est une solution vers laquelle on doit s’orienter, mais il ne faut pas occulter ses limites en termes de rendements. Il faut donc en parallèle :
    1- développer la recherche en agronomie biologique Marc DUFUMIER l’explique dans ses conférences : pour obtenir son autosuffisance alimentaire après la 2° guerre mondiale, les pouvoirs publics ont encouragé les chercheurs à développer une agriculture intensive à l’aide de la chimie. Ca tombait bien, on avait des stocks de gaz moutarde et d’explosifs qu’on pouvait traiter pour utiliser comme engrais chimiques ou pesticides (lien) ... Si on investit autant dans la recherche bio que dans les OGM, on peut espérer diminuer l’écart entre les rendements des ces 2 types de cultures et diminuer le nombre de personnes qui souffrent de la faim dans le monde.
    2 - changer nos habitudes alimentaires :
    * les produits bio sont actuellement plus chers que les produits de consommation courante. Dès lors ils sont en pratique réservés aux couches les plus aisées de la population. Une part des milliards prévus pour sortir de la crise agricole devrait être dirigée vers les catégories sociales les plus défavorisées leur permettant ainsi de mieux équilibrer leur alimentation et diminuer le risque d’obésité. Les cantines est aussi une voie.
    * Il faut 10 fois plus de surface agricole pour produire 1 kg de protéines animales que pour produire 1 kg de protéines végétales. On pourrait consommer plus de protéagineux.
    * on peut facilement et immédiatement diminuer notre consommation de viande sans risque pour sa santé (lien). D’après l’OMS « nombre de recommandations nationales de santé conseillent aux individus de limiter leur consommation de viande transformée et de viande rouge, qui est liée à des risques accrus de décès par maladie cardiaque, par diabète et d’autres maladies. ».

    2.03 à 10h28 - Répondre - Alerter
  • Agriculture intensive, rime avec destruction intensive ou à court terme arme de destruction massive. Car en plus de la mauvaise bouffe que cela produit, l’agriculture intensive détruit complètement l’environnement . Je suis fils d’agriculteur éleveur, j’ai toujours vécu à la campagne, mais cette vie campagnarde dont j’ai tant fait l’éloge est devenue un enfer.
    Pesticides, engrais, épandage nauséabond, eau empoisonnée, destruction du bocage, des zones humides, des chemins, des routes vicinales, des biens privés, etc... voilà le visage de l’agriculture actuellement, et je n’ai pas cité les dégâts causés lors des manifestations avec son cortège de millions d’euros en réparation. Qui paye ??? Mais ça, ce ne sont que les résultats visibles à court terme, Qui paiera la note quand des dégâts bien plus graves dû à cette politique agricole , vont ressurgirent dans quinze, vingt, cinquante ou cent ans ?
    Monsieur Xavier Beulin organise avec toute sa clique de mafieux, le génocide de sa descendance merci à lui et à toute la classe politique incapable de prendre des décisions drastiques et de reconnaitre qu’un modèle économique et agricole différent est possible.
    On ne nait pas forcément écologiste, mais on devient citoyen responsable de la planète.

    3.03 à 18h55 - Répondre - Alerter
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