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Opinion

« La croissance n’est pas la solution, c’est le problème »

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Nulle en 2012 et sans doute encore en 2013, la croissance flanche. Mais vivre sans elle est-il pire que tout ? Pas si sûr, pour l’économiste Jean Gadrey qui dénonce l’aveuglement des élites économiques et politiques.

30 commentaires
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  • La croissance est vraiment une solution si on souhaite aller de l’avant. Il faut de la croissance pour que les gens puissent consommer. Il faut du changement en France pour que ça bouge. C’est comme en Inde avec le Costus Indien, c’est une révolution pour les pays Occidentaux. La venu d’un tel renouveau ne ferait que du bien à tout le monde.

    7.02 à 14h34 - Répondre - Alerter
  • est-ce que les politiques lisent Terra Eco et les excellents documents que Terra Eco nous apporte ? Car j’ai tout à fait l’immpression que nos politiques sont en très grande majorité ignares et qu’en outre leur principale activité consiste à faire du bruit à l’Assemblée Nationale.
    Comment faire pour les éduquer, voilà la question clé à résoudre d’urgence. Notons que ce qui vaut pour nos députés se retrouve à Bruxelles où la soit-disant Commission prend neuf fois sur dix des décisions qui ne vont absolument pas dans le bon sens.

    3.05 à 18h51 - Répondre - Alerter
  • Je trouve cet article très intéressant.
    Je me pose cependant une question.
    Si l’on occupe plus de personnes pour fabriquer les mêmes produits (par exemple, en agriculture bio comme le dit l’auteur, il faut plus de main d’oeuvre), le prix va mécaniquement augmenter. Comment alors pourrons-nous acheter ces produits ?
    Une réponse envisageable, subventionner, mais cela ne me semble guère intéressant.

    Savez-vous si l’auteur répond à cette objection ? (S’il nous lit...)

    18.04 à 13h03 - Répondre - Alerter
  • Je vous invite à découvrir le site web officiel sur le "projet de loi européenne sur l’écocide" (crimes contre l’environnement aggravés par la course à la croissance du gaspillage et autres dangereuses aberrations). Je ne peux halas pas mettre le lien ici, car mon message serait refusé. C’est l’exploitation des uns par les autres qui créent le décalage social, et la cupidité qui multiplie le chômage. Dans 1 société auto-gérée, chacun(e) y trouve sa place, et prend ses responsabilités d’acteur dans le collectif. La schizophrénie sociétale est aussi dûe au refus d’assumer ses propres erreurs, en accusant toujours autrui .

    14.03 à 09h58 - Répondre - Alerter
  • version courte pour les gens pressés :

    http://www.reporterre.net/spip.php?...

    version longue pour ne rien perdre du raisonnement :

    http://www.reporterre.net/IMG/pdf/E...

    10.03 à 22h01 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    Je ne me souviens pas d’avoir lu dans les réformes proposées par le collectif Roosevelt 2012 le fait d’abandonner l’Euro. Cela peut avoir certains avantages comme cités dans l’article, mais cela comporte certainement de gros désavantages qui nous coûteraient cher à tous, et nous priveraient entre autres de moyens pour financer des réformes. La France n’est pas un pays isolé, pas plus que ses voisins européens. Chaque pays européen seul est assez faible au plan international, mais je suis convaincu qu’au niveau européen, dans l’optique d’une Europe plus sociale, qui défend un modèle social européen et une société soucieuse de l’environnement, nous avons une bonne carte à jouer. Défendons nos valeurs ensemble au niveau européen.

    9.03 à 11h00 - Répondre - Alerter
  • “Être riche c’est avoir ce dont on a envie, être pauvre c’est ne pas avoir ce dont on a besoin ». La croissance économique est simplement une invention du capitalisme, qui en veut toujours plus. A partir de cette constatation on voit bien que la croissance économique n’a aucun sens pour l´ensemble de notre société, à moins que tout le monde n’en bénéficie. Le bien être pour tous, ou presque tous, doit être l’objectif principal de la gestion des dirigeants élus et non pas la croissance du PIB. Donc, tant que la société ne sera qu’un outil pour la croissance du capitalisme libéral et que les gouvernements accepteront cette situation, la croissance du PIB continuera à illustrer un faux progrès pour l’ensemble de la société, mais un vrai progrès pour le capitalisme. Tout le reste en découle. Il n’y a qu’à voir qu’au beau milieu de la crise économique actuelle, les seuls secteurs économiques qui croissent sont ceux des biens et services de luxe, quid est demonstrandum.

    Quant aux alternatives et sur un plan constructif, il ne s’agit pas de faire disparaitre les entrepreneurs, mais il faudrait stimuler la création de coopératives, où le concept d’employé au sens classique du terme disparait, et celui de chômage aussi.

    8.03 à 23h14 - Répondre - Alerter
  • L’analyse de Gadrey est difficilement criticable et on ne peut qu’opiner. Cependant, je trouve un peu bizarre qu’il ne parle pas des rapport de D.MEADOWS ( Limits to growth, 1972, Beyonds the Limits, 1992, Limits to Growth, 2012) . Pourquoi cet ostracisme alors que ces travaux devraient être bien connus, depuis 40 ans ! Que disait STIGLITZ pendant tout ce temps ? Enfin, continuons, mais le temps presse car les "erreurs" actuelles vont bientôt coûter très cher .

    7.03 à 10h43 - Répondre - Alerter
  • Cet excellent article, est une invite au bon sens. L’humain en est-il finalement capable ?
    Ce bon sens nous inciterait à expérimenter l’apprentissage du vivre juste, non pas dans la privation, mais dans le consommer « mieux » et raisonné.
    En ce sens que nous n’avons nul besoin d’accumuler (voiture, lunettes, portable…) pour vivre mieux, paradoxalement, c’est plutôt l’inversion (avec juste ce qu’il faut) qui vous le permet.

    www.sagessedujour.com

    5.03 à 21h29 - Répondre - Alerter
  • Je suis toujours étonnée de l’optimisme de ceux qui pensent qu’il suffira de partager mieux les richesses, de consommer mieux, de travailler moins pour partager l’emploi...j’ai parfois l’impression de retourner au temps de Charlie et de la Gueule Ouverte : "On arrête tout , on réfléchit et c’est pas triste !" Les utopies ont la vie dure, et c’est bien en un certain sens mais le monde qui attend les 10 milliards d’humains en 2050 se foutra comme d’un guigne, je le crains, de toute cette vertu ! Si nous ne pensons pas sérieusement à la décroissance de notre natalité, tous nos efforts pour une meilleure société, plus écolo, plus partageuse n’auront aucun effet. L’obésité consumériste continuera avec moins pour chacun mais beaucoup plus de consommateurs ! et surtout , comme en temps de pénurie, suffisamment pour quelques uns seulement...d’air, de paysages, d’espace, de liberté, de nourriture. Comme pour l’ économie, pensons à la qualité des vies et non à leur quantité

    5.03 à 19h47 - Répondre - Alerter
  • C’est le problème, dans certains domaines, lorsqu’on en connaît les conséquences :
    https://jmmasson.wordpress.com/2013...

    5.03 à 17h16 - Répondre - Alerter
  • Le problème de cette approche c’est qu’elle reste franco française et ne prend pas en compte la dimension planéraire du problème. Si un pays décide d’entrer en décroissance lorsque d’autres continuent à caracoler sur des taux de croissance de 7 ou 10%, TOUT ETANT RELATIF, on devient, sur le temps d’une génération, un pays pauvre. Et on sait ce qu’il peut en être de la voix d’un pays pauvre dans le concert des Nations, surtout quand il ne pése plus que 1% de la population mondiale. L’auteur est de l’université de Lille, il doit donc savoir que la quantité totale de charbon extrait en France du 18° siécle jusqu’à la fermeturte définitive des mines vers 1960 est inférieur à la production annuelle de charbon(et donc de CO2) de la Chine aujourd’hui. Malheureusement, en terme de masse, les clés des grandes problématiques environnementales ne sont plus aujourd’hui en Europe. Comment l’auteur envisage-t-il d’expliquer aux Chinois ou aux Indiens d’entrer en décroissance ?

    5.03 à 11h51 - Répondre - Alerter
  • 1804... 1 milliard
    1927... 2 milliards..(+123 ans)
    1960... 3 milliards....(+33 ans)
    1974... 4 milliards....(+14 ans)
    1987... 5 milliards....(+13 ans)
    1999... 6 milliards....(+12 ans)
    2011... 7 milliards....(+12 ans)

    A 7 milliards, nous sommes déjà trop nombreux pour n’utiliser que les ressources renouvelables : nous épuisons irrémédiablement cette planète et mettons en œuvre des procédés que nous ne maîtrisons pas, tel le nucléaire que nous ne savons même pas correctement démanteler et dont nous allons laisser la charge des déchets à nos (hypothétiques) descendants : merci pour eux...
    Alors à 10 milliards comme c’est prévu en 2100, nous porterons le coup de grâce à l’expérience humaine sur la planète Terre. Y a-t-il moyen d’échapper à l’effondrement ? Oui si nous décidons de stopper la croissance folle de nos effectifs, comme le demande l’association Démographie Responsable.

    5.03 à 09h51 - Répondre - Alerter
  • La croissance telle qu’elle est envisagée par les responsables politiques actuels et par encore beaucoup trop d’économistes est en effet un problème, les solutions proposées vont dans le bon sens mais je constate que certains commentaires restent sceptiques, dommage.
    Il y a pourtant des économistes sérieux et compétents qui se sont penchés sur ce problème, il faudrait peut-être enfin les écouter, ils sont crédibles et pas simplistes.
    Ces solutions ont été reprises par des assos mais vous oubliez le parti de gauche qui va aussi dans ce sens avec l’écosocialisme, ça mérite d’être souligné de la part d’un part politique.

    4.03 à 23h13 - Répondre - Alerter
  • Voir aussi l’interview de Pierre Rahbi sur la même thématique
    http://www.quat-rues.com/blog/index...

    4.03 à 18h04 - Répondre - Alerter
  • Anne Frémaux, dans son livre "La nécessité d’une écologie radicale" (Sang de la terre) explique également ce mythe de la croissance éternelle et la nécessité d’une "décroissance choisie" plutot que "subie".

    Il est temps que ces voix se fassent entendre et que l’on ouvre les yeux sur ce changement radical à oppéré. Clairement, ce changement peut être inquiétant pour certain(e)s mais nous DEVONS changer nos habitudes ou nous irons droit dans le mur... mur qui se rapproche à grande vitesse !

    4.03 à 17h02 - Répondre - Alerter
  • Le probleme de la croissance "0" il faut le dire est que certains doivent perdre (les actionnaires, les "riches", ...) que certains vont stagner (classe moyenne) et d’autres vont encore un peu progresser (les "pauvres").
    Et donc ce n’est absolumant pas porteur d’espoir. Va falloir un vrai leader pour expliquer et faire passer la pillule pas un gestionnaire a la petite semaine.

    Moi j’adore cette citation :
    Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. (Churchill)

    4.03 à 16h04 - Répondre - Alerter
  • L’analyse est intéressante et nous pousse à se poser quelques bonnes questions, mais elle a tendance à simplifier les choses, car trop globale. L’objectif d’une bonne économie devrait être de faire croitre le bien-être général. Cela ne veut pas dire arrêter la croissance, mais accepter qu’elle ne soit pas générale. Nous avons encore besoin de croissance sur des produits, secteurs ou activités qui améliorent notre vie : nouveaux médicaments, moteurs plus économes en énergie, nouvelles ligne de tram, de TGV, recyclage, etc.

    Par contre il faut espérer voir décroitre certains types de consommation qui ne sont pas porteuses de bien-être. Par exemple :
    - si nous isolons mieux nos logements, nous pourrons bénéficier d’un même confort tout en consommant moins d’énergie ;
    - si nous avons une meilleure hygiène de vie (meilleure alimentation, exercices physiques,etc.), nous serons en meilleure santé et consommerons moins de soins médicaux destinés à compenser nos excès (diabète, cholestérol, etc.).

    Est-ce que vouloir travailler moins est une solution pour améliorer notre bien-être. Je n’en suis pas sur. Nous pourrons travailler moins, quand tous nos besoins (pas nos envies), seront satisfaits. On en est loin. Pour créer une société plus respectueuse de la nature et plus économe, le travail est immense. L’amélioration de l’isolation et du confort de nos logements est un immense chantier, le recyclage de nos déchets également. Il faut aussi concevoir des véhicules plus économes et plus surs et renouveler le parc, développer les transports en commun, améliorer la qualité des soins grâce à des nouvelles technologies et des nouveaux savoir faire, etc.

    La société de consommation que nous connaissons depuis les trente glorieuses atteint ses limites. Il nous fait imaginer un autre projet que gagner et consommer toujours plus. Nous voulons conserver nombre des acquis de cette période, tout en combattant les excès. Il faut donc faire preuve d’intelligence et d’imagination pour définir un nouveau paradigme qui face consensus. Qu’est-ce que nous voulons : travailler moins ? vivre mieux ? être en meilleure santé ? pouvoir se déplacer aisément ? se cultiver ? découvrir le monde ou son jardin ? Nous voulons tout et son contraire, ce qui est compliqué. Il nous faut faire des choix, ce qui est très politique. Actuellement on parle beaucoup de moyen, de stratégie, mais pour quoi , pour quel objectif ? On nous parle de retrouver la croissance, mais qu’elle croissance et pour quoi faire ?

    Nos politiques ne devraient-ils pas nous faire rêver en nous proposant de faire émerger une société nouvelle, plus respectueuse de notre environnement et de notre bien-être et donc plus durable, et nous donner envie de nous battre, en nous motivant pour que ce rêve devienne réalité. Le chantier est énorme et il y a du travail pour tout le monde pour le réaliser, si nous savons l’organiser efficacement.

    Ce pourrait être plus motivant que de laisser le marché choisir pour nous la société dans laquelle nous voulons vivre.

    Je ne suis pas contre le marché, qui est un contre-pouvoir face à une gestion trop administrative et trop étatique de notre société, mais l’existence d’un marché libre n’est pas contradictoire avec un état qui met en œuvre un projet collectivement accepté. A l’État de donner le cadre et au marché de s’y adapter.

    3.03 à 07h36 - Répondre - Alerter
  • le taux de croissance est directement proportionnel à la quantité d’énergie par habitant.

    d’où les crises récurrentes et la baisse tendancielle de ce taux de croissance

    2.03 à 19h34 - Répondre - Alerter
  • Le titre est un peu provocateur, bien entendu, car en fait ce n’est pas tant la croissance qui est un problème en tant que telle, mais plutôt la croyance quasi mystique en une croissance éternelle !
    Et bien entendu le type de croissante !
    Or le chemin suivi par l’humanité "toujours plus, plus vite, plus fort, plus riche" n’est pas soutenable, tout simplement.
    Que des voix s’élèvent parmi les économistes à ce sujet est salutaire, donc saluons le !!
    Alors bien entendu, ce n’est pas d’arrêter de verser des dividendes qui va résoudre le problème de la faim dans le monde en un an, mais ce n’est pas à contrario en augmentant les versements comme on le fait depuis 20 ans que l’on va aller vers du mieux !
    Une meilleure répartitions des "richesses" est un des objectifs qu’il faut se fixer pour éviter une catastrophe, et je compte dans les richesses l’air que nous respirons, les paysages que nous pouvons admirer, le temps que nous pouvons consacrer aux gens que nous aimons...
    Alors la croissante du bien être et du bonheur, oui ça on peut, il n’y a pas de risques !
    Mais il ne faut pas trop traîner, sinon c’est la croissance des problèmes qui est assurée...

    2.03 à 00h53 - Répondre - Alerter
  • Il y a de bonnes idées dans cet article, et dans le livre aussi, j’en suis certaine, mais il me semble qu’il s’agit encore une fois d’idées complètement déconnectées de la réalité, sans aucune prise en compte des éléments de complexité.
    Je suis d’accord dans l’ensemble, "Gagner plus" ne signifie pas nécessairement "Gagner mieux" et trop de gens ont tendance à confondre les deux, mais par exemple, en quoi le fait de passer aux 32h permettra-t-elle de restaurer le cadre de vie des Français ? Si l’on considère un partage équilibré de la répartition des horaires d’une journée, on travaille 8h par jour, dort 8h, se repose/mange/se socialise durant 8h. 8*5 = 40h et nous avons deux jours de plein repos par semaine. Le passage aux 35h est une demi-réussite à mon avis, et il n’est pas forcément bon de faire croire aux gens que le travail est une plaie à oublier d’urgence. Cela fait partie d’une vie équilibrée. Je retournerai la question à l’auteur lui-même, passionné comme il doit être par la rédaction de son livre, s’est il arrêté à 35h ? N’oublions pas d’être nous même le changement que nous voulons voir en ce monde.

    D’autre part, lorsque l’article suggère "Aujourd’hui, 100 milliards d’euros annuels, soit 5% du PIB, partent en dividendes. Il faudrait cinq fois moins que ce montant pour éradiquer la pauvreté !". Je ne suis pas d’accord. La pauvreté ne s’éradiquent pas grâce à un montant miracle d’argent que l’on injecte dans une société, c’est un travail de longue haleine qu’il faut perpétrer au fur et à mesure sur toute une vie. Je trouve le raisonnement simplet : qui détient les dividendes ? Des entités françaises ? Des étrangers ? Peuvent-ils comprendre les objectifs de la société française ou serait-il difficile par la suite pour les entreprises de trouver investisseur ? Combien d’argent est proportionnellement investi dans la France par rapport à ce PIB ? La solution est traitée de manière complètement évasive et aléatoire, et mérite sa palme d’or pour le proverbe "plus facile à dire qu’à faire".

    Malgré ces reproches, je suis heureuse de voir que certains économistes se penchent sur la question de la qualité et non du volume de transactions en France. Avec un peu de chance, si l’on réussit à concrétiser certaines bonnes idées nous finirons par transformer le monde de manière positive... Bien amicalement

    1er.03 à 19h02 - Répondre - Alerter
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