Doha est et restera l’une des plus mauvaises conférences sur le climat de l’histoire, estime l’eurodéputée Europe Ecologie - Les Verts Sandrine Bélier.
à force de sommets infructueux, de COP tous genres, du climat passant par la biodiversité aux zones humides et j’en passe...J’aimerai me prononcer pour dire à quel point ces traités rassemblant les pays de la planète ( et plus précisément les politiciens ) ne servent à rien...des rapports alarmants de tous genres, les ONG qui s’entre choque, l’argent gaspillé et la pollution générée de tous ces sommets reflète la non crédibilité de vos actions....
J’espère toutefois qu’une prise de conscience de la société civile ait lieu, afin de faire pression sur les politiciens, pour parer contre les changements climatiques....
Ensemble nous devons réagir pour sauver la planète du désastre.....Ensemble nous devons nous unir pour changer nos modes de vie énergivores....
Ensemble luttons pour une planète viable
Le 21 décembre prochain ne sera sans doute pas la fin du monde, mais nous sommes en ce moment en train de signer la fin de notre monde, tout du moins nos dirigeants... Il ne reste plus que nos individualités (ce qui ne pèse pas lourd, au vu de l’indifférence générale...) pour peser sur la balance.
"Nos enfants nous accuserons" comme le dit un certain documentaire.
Par Attac :
une semaine d’action contre les banques en janvier, qui lancera publiquement la campagne dans la plupart des pays européens ;
la participation aux manifestations du 8 mars, journée internationale des femmes, contre la dette et l’austérité ;
la mise en place de tribunaux des fauteurs de crise pour nommer les responsables et être plus forts pour les combattre ;
à partir du 1er mai, l’organisation de marches, convois et caravanes qui relieront les luttes et les initiatives pour construire une dynamique en France et en Europe autour de l’Altersummit d’Athènes.
Et pour que ce soit la dernière ratée, le mieux à faire est d’arrêter ces simulacres couteux et contre-productifs.
Plutot que de vouloir faire une conférence en France (une de plus, une de trop,...) et en 2015, ne vaut-il pas mieux dès 2013 sortir de l’OMC et placer des taxes douanières sur les produits non vertueux proportionnelles à leur contribution en GES (tant à la fabrication, qu’à l’usage et à la fin de vie).
Le Grenelle avait fait un semblant de dixième de pas en cette direction avec la taxe dite carbone. Depuis on a fait un grand bond en arrière.
En parallèle comme le souligne Pierre RABHI, il nous appartient à chacun de faire et d’être ce changement plutôt que de l’attendre des autres...
« Des ministres pour une virgule », récit d’une conférence ratée à Doha