Le laboratoire kenyan Cosmos devrait débuter ces jours-ci la production d’antirétroviraux, version générique de ceux produits par le géant GlaxoSmithKline. Ces traitements seront commercialisés à bas prix auprès des séropositifs du Kenya, du Rwanda, du Burundi, de Tanzanie et de l’Ouganda. Le Kenya devient ainsi le second producteur de génériques de l’Afrique Subsaharienne après l’Afrique du Sud. Une étape importante pour ce pays où, en 2003, le Fonds mondial de lutte contre le sida et le paludisme a lancé avec l’OMS l’initiative "3 x 5" : 3 millions de personnes soignées avant 2005. Il y a deux ans, seuls 7000 patients kenyans pouvaient bénéficier de ces traitements, sur un total de 220000 malades recensés. De son côté la société GSK accorde ainsi sa quatrième licence volontaire en Afrique. Le groupe participe au programme international Positive Action, qui prévoit des actions d’information, de soins et de soutien en partenariat avec la population affectée et les associations. En 2002, le virus HIV avait touché près de 13% de la population adulte du Kenya. En 20 ans, le sida y a tué 1,5 million de personnes.
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