Non content de recycler de vieilles idées, le nouveau livre de Claude Allègre "comporte de nombreuses approximations et erreurs factuelles à même de tromper le public", note Le Monde, qui s’est essayé au jeu des 7 erreurs. Ou plutôt des 100 erreurs, le quotidien ayant carrément titré son article : "Le cent-fautes de Claude Allègre"
Exemple avec certaines publications scientifiques citées dans L’imposture climatique. Quand elles ne sont pas déformées - ainsi il conclut d’une étude de Science qui souligne le rôle des polluants atmosphériques dans le réchauffement que "l’augmentation (des températures) n’aurait donc rien à voir avec le CO2" - elles sont parfois simplement sorties d’on ne sait où : "la référence donnée est celle des travaux de "Sine" et de ses collaborateurs, prétendument publiés dans Science en novembre 2007. Cette publication n’existe pas dans les archives de Science", relève le quotidien à propos d’une étude mettant en cause le lien température-CO2.
Pour convaincre son lecteur, Claude Allègre convoque également l’histoire du Groënland, ce qui signifie littéralement "le Pays vert", preuve qu’il était tout sauf recouvert de glace au Moyen-Âge... Sauf que le Viking Erik Le Rouge l’a baptisé ainsi "parce que, disait-il, les gens auraient grande envie de venir dans un pays qui avait un si beau nom", rectifie Le Monde. Comme quoi le GIEC n’est pas le seul à faire des bourdes...
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