Le thon rouge dont raffolent les Japonais est en voie de disparition. Le thon bleu, majoritaire en Méditerranée, n’a plus que dix ans à vivre. Et le thon jaune si prisé pour les sashimis ? A en croire l’édition européenne du magazine Time, ça ne va pas fort non plus. A General Santos, la capitale du thon des Philippines, les pêcheurs « sortaient autrefois en mer le matin et revenaient au crépuscule avec deux ou trois thons jaunes de 70 kg ». Aujourd’hui, plus question de partir pour moins de deux ou trois jours, car les zones côtières ont été trop pêchées, trop longtemps. « General Santos vit par le thon et meurt par le thon », résume un exportateur local.
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