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25-06-2009

La géothermie, à Pékin aussi

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La géothermie, à Pékin aussi
 
Si le chauffage au charbon et au gaz naturel domine l’habitat pékinois, l’énergie géothermique se fraye une place dans l’agglomération, sur près de 10 millions de m2 de surface habitée.
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Goutte d’eau dans la mer à l’échelle de la Chine, l’énergie géothermique mérite pourtant que l’on s’y attarde, notamment à Pékin. Le documentaire écolo réalisé sur fond de rap par les protagonistes de China Green Beat donne une idée ce qui a été réalisé sur le terrain. Pékin a la particularité de posséder des sources géothermiques dont la température oscille entre 70 à 100 degrés. Au total, il existe 10 champs de 2 372 km2 dans l’agglomération, pour une capacité d’exploitation de 100 millions de m3. Aujourd’hui, la consommation annuelle d’eau géothermique s’élève à 10 millions de m3. Rien d’étonnant à ce que la ville soit bien équipée en spas et autres complexes de balnéothérapie. Fin 2007, la quantité de terrains construits utilisant des pompes à chaleur géothermiques atteignait 10,5 millions de m2. Les autorités municipales prévoient 35 millions de m2 en 2010.

Si l’eau des sous-sols pékinois n’est pas assez chaude pour produire directement de l’électricité, elle permet néanmoins de chauffer et rafraîchir les bâtiments. Ce qui est d’autant plus utile qu’à Pékin les températures dépassent facilement les 35 degrés en été, pour descendre en-dessous de zéro en hiver.

Deux technologies

Les deux technologies de l’ énergie géothermique sont utilisées dans la ville, à savoir des pompes à chaleur (PAC) et les puits géothermiques profonds. Les premières utilisent les sources à très basse énergie situées à moins de 100 m de profondeur. Elles permettent d’utiliser l’eau ou la chaleur contenue dans le sous-sol pour refroidir les bâtiments en été, par un procédé de transfert thermique, et de les chauffer en hiver. La technologie des puits géothermiques utilise directement la chaleur des sols. Dans ce dernier cas, Pékin dispose déjà de 300 puits profonds et en construit à un rythme de 20 par an. L’eau pompée remonte dans les canalisations des immeubles, leur offrant ainsi de la chaleur naturelle.

A Pékin, un complexe résidentiel relativement onéreux, le Linked Hybrid, utilise ainsi des pompes à chaleur pour répondre aux deux tiers de ses besoins de chauffage et de climatisation. Ses architectes ont également travaillé à réduire la demande en chauffage et en climatisation en renforçant l’isolation, et ont bâti une centaine de mini puits pour récupérer l’eau souterraine.

Quant à la possibilité d’utiliser l’énergie géothermique pour produire de l’électricité [1], qui supposerait de disposer de sources d’eau d’une température supérieure à 150 degrés, la Chine s’est fixé un objectif peu ambitieux, à savoir 75MW d’ici 2020, et 500MW d’ici 2050. Sans doute parce que ses ressources se situent dans des zones où les besoins sont faibles, comme au Tibet.

A lire aussi dans Terra eco :
- La Chine, force de la nature
- La Chine, premier producteur de charbon au monde

Sources de cet article

- Le site de Greenbeat
- Le site de l’ADEME
- China today
- Image : John Romankiewicz / China’s Green Beat

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