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30-10-2008

Week-end fatal pour le chrysanthème

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Week-end fatal pour le chrysanthème
 
Le chrysanthème fleurira de nombreuses sépultures lors de cette Toussaint. En 2007, 23 millions de pots ont été vendus en France. Retour sur une filière qui ne peut se passer de lumière et de pesticides.
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Le chrysanthème est l’une des rares fleurs à éclore en plein automne. Une particularité qui fait son succès à la Toussaint. A la veille de ce week-end de commémoration des morts, les professionnels du chrysanthème sont tendus. Environ 95% des ventes annuelles de la plante en pot se réalisent en octobre et novembre. En 2007, plus de 23 millions de chrysanthèmes en pots se sont écoulés en France, ce qui en fait l’une des cinq fleurs en pot ou en massif les plus vendues au monde. En fleurs coupées, le chrysanthème dépasse les 29 millions d’unités vendues par an, mais reste très loin derrière la rose dans l’Hexagone.

Depuis quelques années, les cultivateurs français - présents essentiellement dans les départements du Nord et du Maine-et-Loire - voient poindre la concurrence. "Les prix ont fortement chuté à cause de fleurs venues des Pays-Bas", explique Hervé Saudin, chef de culture en chrysanthèmes chez Froger Fleurs, dans le Maine-et-Loire. Depuis, la situation s’est stabilisée mais beaucoup de producteurs ont dû mettre la clé sous la porte. L’entreprise Froger Fleurs résiste grâce à son implication à tous les niveaux de la chaîne, de la mise en terre des fleurs à leur commercialisation.

Besoin de lampes à incandescence

Cultivé sur un sol naturel, le chrysanthème pousse sous serre avec des conditions de chaleur et de lumière étroitement surveillées. Le recours à l’éclairage artificiel est en effet essentiel dans la première phase de croissance de la plante, avant floraison. Et le recours aux lampes basse consommation est proscrit. "Aujourd’hui, nous avons besoin des ampoules à incandescence, car l’émission de rayons infrarouges est cruciale pour cette culture. On ne sait pas trop ce qu’on va faire lors de la suppression de ces lampes dans les années à venir", s’inquiète Hervé Saudin. Le recours à la PBI (protection biologique intégrée), qui remplace les pesticides chimiques par des insectes prédateurs de nuisibles, ne fonctionne pas pour les chrysanthèmes. "Nous devons recourir aux produits chimiques classique", avoue-t-il.

Sources de cet article

- Le communiqué sur le chrysanthème de l’observatoire économique de Viniflhor

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