Brûler des résidus organiques pour produire de la chaleur et donc de l’électricité, c’est le principe des usines à biomasse. Une centrale d’un nouveau genre a été inaugurée au début du mois de septembre aux Pays-Bas par le ministère de l’écologie hollandais. Il s’agit de recueillir chaque année 440 000 tonnes de déjections de poules, provenant de 630 exploitations à travers le pays.
Le système est simple. Une fois récupérés, les déchets des basses-cours sont brulés dans les fours de la centrale. La combustion génère ensuite de la chaleur qui est utilisée pour évaporer de l’eau. Cette vapeur entraine à son tour des turbines générant elles-mêmes de l’électricité sur le principe simple de la dynamo de bicyclette.
L’industrie agroalimentaire des Pays-Bas s’est ainsi engagée à recycler de cette manière deux tiers de ses rejets organiques d’ici à 2020. Selon les constructeurs de l’usine, celle-ci sera capable d’alimenter en électricité 90 000 foyers par an.
L’usine n’est entrée dans sa phase opérationnelle que la semaine dernière. Sa construction a débuté il y a deux ans sous la direction du groupe énergétique néerlandais Delta et d’un consortium composé de l’Austrian Energy & Environment Group et de la firme allemande Siemens. La Chine avait lancé en août dernier une centrale du même type, mais de capacité cinq fois inférieure.
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