L’emploi vert progresse doucement

Plus de jobs verts mais moins que les années précédentes. Entre 2005 et 2006, l’emploi directement lié à l’environnement a progressé de 0,6% contre 2,4% en moyenne par an depuis 1997. Selon les estimations de l’Institut français de l’environnement (Ifen), l’Hexagone comptait, en 2006, 2 100 personnes de plus exerçant un métier environnemental pour un chiffre global de 375 900 emplois. Le secteur représente 1,5% de l’emploi intérieur.

Doucement mais sûrement

Comment s’explique ce ralentissement ? L’emploi du secteur est estimé grâce aux dépenses environnementales. Or, leur croissance s’est infléchie en 2006 avec 4,2 % de hausse contre 5,5 % en 2005. Année durant laquelle elle avait atteint un niveau record grâce à l’arrivée à échéance de la mise aux normes des équipements dans les domaines des déchets et des eaux usées. Deux secteurs qui représentent à eux seuls la moitié des emplois environnementaux. Dans le même temps, la productivité du travail s’est améliorée.

L’environnement a créé moins d’emplois en 2006 qu’en 2005, mais il reste malgré tout un gisement durable. Car si l’eau et les déchets, poids lourds du secteur, stagnent, de nouveaux domaines tels que les énergies renouvelables s’annoncent prometteurs. Ainsi, selon le syndicat des énergies renouvelables (SER), 110 000 emplois nouveaux pourraient s’ajouter d’ici à 2020 aux 75 000 déjà existants.