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29-01-2008

Au Mexique, la microfinance ne fait pas le maxi (2/2)

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Actuellement, la moitié de la population mondiale n’a pas accès aux services financiers classiques tels que l’épargne, le crédit, l’assurance, etc… Si la microfinance peut être un outil de réduction de la pauvreté, il ne faut pas en cacher certains effets pervers. L'exemple du Mexique (deuxième partie).
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Face à une micro-finance traditionnelle, mal adaptée aux zones les plus marginalisées, se développent des organisations informelles de microfinance au sein même des communautés. Il s’agit d’épargne et de crédit non réglementés, ne respectant pas de cadre officiel mais reposant sur des relations entre des partenaires de confiance. Ces pratiques peuvent être individuelles (banquiers ambulants, usuriers) ou collectives (tontines ou caisses villageoises d’épargne crédit). Les caisses informelles autogérées, promues par l’université de développement rural de Puebla, en sont un bon exemple. Leur fonctionnement est simple : une vingtaine de membres épargne chaque semaine et la somme totale est prêtée au taux d’intérêt de 4% mensuel. Les intérêts sont répartis en fin d’année entre les membres, suivant le pourcentage d’épargne de chacun. Ces caisses représentent un soutien en cas d’urgence, notamment en ce qui concerne l’éducation, la santé, la production. Cependant, les montants prêtés - relativement faibles - ne permettent pas de changer réellement la situation des familles. Elles sont donc surtout un soutien affectif, social et psychologique, très important dans les économies paysannes, car elles participent au maintien des liens sociaux et à l’autogestion.

Des structures à marier ?

De leur côté, les caisses de microfinance formelles, fortes de leur capital financier, poussent les banques à améliorer leur offre en entrant en compétition avec elle. Mais l’enjeu pour ce secteur est d’élargir son action auprès des populations rurales pauvres en adaptant ses services. Les caisses formelles, riches en capital financier et les caisses informelles, riches en capital social, ont donc finalement des rôles assez différents, pour lesquels on peut imaginer une certaine complémentarité. L’articulation entre les deux secteurs, si elle n’est mise en pratique que de façon ponctuelle, constitue un enjeu important pour le développement harmonieux de la microfinance au Mexique. Un vrai levier pour lutter contre la pauvreté dans ce pays, 12e puissance économique mondiale selon la Banque mondiale mais 53e sur l’échelle de l’indice de développement humain.

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Lors de mes études d’agro-économie pour les pays en voie de développement à l’Istom (école d’ingénieur), je me suis spécialisée en "financement du développement". Après avoir travaillé sur le cas français, je me suis penchée sur l’exemple du Mexique où j’ai passé plusieurs mois afin de réaliser mon mémoire.

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