Entre un chariot "maxi déchets" et un chariot "mini déchets", il existe une différence de poids. Une étude récente de l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) montre que choisir en rayons les produits qui générent le moins de déchets permettrait de réduire de moitié la taille de sa poubelle. Et petit plus non négligeable : moins le chariot génère de déchets, plus le porte-monnaie est épargné ! Ainsi, bouder les produits jetables et limiter les emballages permettrait d’économiser jusqu’à 50 euros par personne et par mois.
Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, l’Ademe s’attaque au problème des ordures en amont de la poubelle. C’est pourquoi, cette année, la semaine de la réduction des déchets insistera particulièrement sur les gestes de consommation. Acheter des produits avec moins d’emballages, éco-conçus ou réutilisables, boire de l’eau du robinet plutôt qu’en bouteille, opter pour les recharges, préférer le cabas aux sacs plastiques... Voilà quelques-uns des conseils qui seront délivrés au grand public, au travers des 320 actions de sensibilisation prévues dans toute la France.
Forts du succès de l’édition 2006, le réseau Recycleries & Ressourceries (à l’origine de cette opération), l’Ademe et ses partenaires espèrent bien faire évoluer les comportements. À l’année, la poubelle d’un Français pèse 360 kilos. C’est trop. L’enjeu pour la société est à la fois environnemental et financier. La gestion d’une tonne de déchets coûte 150 euros à la communauté. Gaspillage des matières premières, insuffisance des exutoires, réchauffement climatique et coût pour les citoyens, la coupe est pleine et les déchets débordent. Alors, "réduire, c’est agir !" [1]
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