Les gens de spectacle ont la fièvre. En cause, la signature le 26 juin, par une partie les syndicats minoritaires (CFTC, CFDT, CGC) et le Medef, d’un nouvel accord Unedic destiné à mettre fin au déficit chronique du régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle (828 millions d’euros en 2002, selon l’estimation de la Cour des comptes). Tout le monde s’entend sur les symptômes et sur la nécessité de repenser un dispositif mis en danger par des années de pratiques malsaines. Quel salarié, en effet, accepterait de travailler douze mois durant pour n’être payé que trois ? La question du remède, en revanche, fait encore débat. Le ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, veut voir dans la réforme l’opération de la dernière chance. Selon la CGT spectacle, syndicat non signataire, celle-ci exclura plus de 3 personnes sur 10 du régime de l’intermittence. Loin de trancher le débat et au-delà des batailles de chiffres, nous avons choisi de livrer quelques instantanés du quotidien de professionnels, acteurs de "l’économie du spectacle".
Le Père Fourras est un intermittent
Passion et bouts de ficelle, le quotidien des gens de spectacle
Petit abécédaire d’un régime gangrené, à l’usage d’un public néophyte
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