La grande distribution génère chaque année près de 2 millions de tonnes de déchets, dont 600 000 tonnes de produits alimentaires. Il suffit de scruter les poubelles d’un magasin pendant quelques jours pour se rendre compte de l’ampleur du gâchis. Les enseignes ont beaucoup communiqué sur la vente en vrac, sans beaucoup de succès (1). Elles pourraient, en prime, donner deux fois plus aux associations caritatives, selon les estimations de la Croix-Rouge. Plusieurs d’entre elles travaillent tout de même au recyclage et à la méthanisation (technologie qui permet de produire du biogaz), directement sur site.
Reste enfin du boulot côté sacs de caisse. En les faisant payer depuis 2003, les enseignes ont vu midi à leur porte et ont réduit leur distribution de 15 milliards à 800 millions d’unités en 2010. Depuis, la France ne les a pas interdits, mais a décidé de taxer les spécimens en plastique en 2014. « Certains optent pour du plastique recyclé, mais c’est toujours du plastique. C’est nul, il faut du papier ou du bioplastique », tranche Alexandre Pasche, directeur de l’agence de conseil Eco&Co. —
(1) Lire ici
Et moi, je fais quoi ? N’oubliez plus votre sac en tissu, goûtez au vrac et évitez les produits transformés, qui sont souvent les plus emballés. 800 millions de sacs de caisse ont été distribués en 2010.
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions