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16-01-2012

L’essence n’a jamais coûté aussi cher en France

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L'essence n'a jamais coûté aussi cher en France
 
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Les prix des carburants n’a jamais été aussi élevé en France. Selon la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), qui publie ce lundi sur Internet les prix constatés la semaine dernière, le Sans plomb 95 (1,5563 euros), et le Sans plomb 98 (1,5954 euros) coûtent plus d’un centime plus cher que lors du dernier pic de mai 2011. Leur prix sont aussi beaucoup plus élevés que lors de l’ancien record de juin 2008. Le gazole, carburant préféré des Français, vaut lui 1,4240 euros, soit 3 centimes de moins que son record de fin mai 2008.

L’envolée des prix s’explique par les tensions en Iran et au Nigeria qui font grimper les cours du baril. La dégringolade de l’euro est aussi en cause. En effet, les achats de pétrole se font tous en dollar, si bien que la chute de la monnaie européenne dégrade le pouvoir d’achat des pétroliers français.

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  • Mais si, l’essence a souvent coûté plus cher ... en pouvoir d’achat. Par exemple, en France, en 1974, le litre "d’essence supérieure" (le super, en langage courant) coûtait 1,76 franc, et le Smic de l’époque (en brut) était de 6,10 F. Le travailleur payé au Smic pouvait donc se payer 3,5 litres de super en travaillant une heure. Aujourd’hui, l’équvalent du super, le sans plomb 98, coûte 1,59 euros et le Smic (brut) est à 9,22 € de l’heure. Un travailleur payé au Smic peut donc se payer 5,8 litres de sans plomb 98. Certes, il faudrait enlever les retenues salariales et raisonner en salaire net. Mais, même si ces retenues sont plus importantes actuellement qu’en 1974, l’écart demeure important : une heure de travail payé au Smic net en 1974 permettait d’acheter 3,1 litres de super, aujourd"’hui, il permet d’acheter 4,6 litres de super sans plomb. Notre problème actuel n’est pas le prix du carburant, c’est celui de notre addiction à la voiture, dont il nous est devenu impossible de nous passer. Et notre problème à venir est de faire en sorte que l’urbanisme et la localisation de nos différentes activités nous permettent de nous en passer, ou en tout cas d’en diminuer sensiblement l’usage.

    18.01 à 12h09 - Répondre - Alerter
  • ah, c’est le moment d’aller vendre du Brent à découvert sur les marchés ! ^^
    Et quand on voit que notre pays (de cons) continue de pousser à la roue pour que les petits potes de nos "élites" continuent de se prévenir de la paupérisation ambiante en faisant encore de la route, toujours de l’autoroute, plus de l’aéroport, tous plus inutiles et nuisibles les uns que les autres...
    Ah ! pauvrissime groupe Vinci qui vient d’emporter la concession du GCO (acronyme officiel du grand contournement ouest de Strasbourg, qu’on devrait plutôt décliner en Grosse Connerie Oligarchique), comme tu dois être redevable aux équipes en place ! Un petit écot sous la table en compensation à l’UMP pour le couple présidentielle/législative à venir, peut-être ? Ce serait tout de même le moins !

    17.01 à 20h42 - Répondre - Alerter
  • Désolée pour ceux qui ont fait de la voiture leur outil de travail et leur addictif d’existence, mais si cela pouvait les pousser à réviser leur mode de pensée et d’action...car sinon, nous ne tarderons à voir multiplier les actes de violence et de vandalisme. Courir et de sans cesse + de pouvoir d’achat, en confondant la quantité avec la qualité de consommation...en laissant pour compte l’éducation de leurs enfants qui sont par ailleurs initiés au tout plastique dès le berceau. Du pétrôle dès le biberon, la cure de désintoxication sera dure, au début, mais devient incontournable dès lors qu’on privilégie la voix de la raison à celle de la haine, prônée par tous les fachos déguisés ou pas. Sportive, mais pas impossible une transition qui peut s’avérér même fort joyeuse dès qu’on en a acquis l’Art de vivre .

    17.01 à 08h53 - Répondre - Alerter
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