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30-04-2008
Mots clés
Océans
Développement Durable
Monde

« Avec SeaOrbiter, on explorera les fonds sous-marins 24 h / 24 »

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Persuadé que les océans sont une piste d’avenir pour la planète, l’architecte Jacques Rougerie défend depuis dix ans la conception de cette immense bouée dérivante.
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La mer peut-elle être considérée comme l’avenir de la Terre ?

C’est une évidence ! Nous ne connaissons rien du fond des océans. Imaginez que les abysses constituent aujourd’hui plus de 70 % du monde marin. Il est temps de vraiment piquer une tête et de voir ce qui se passe sous la surface.

Mais avec les changements climatiques en cours, et l’épuisement des ressources halieutiques, n’est-il pas finalement trop tard ?

Non. Vous savez, il existe deux types de réactions face à l’adversité : le renoncement et l’action. Je ne suis pas de ceux qui baissent les bras. Pendant des millénaires, l’être humain – dans sa gestion des forêts et des océans, dans ses projets d’architecture et son mode de vie – agissait pour sa descendance. En un siècle, l’humanité a oublié cette philosophie, consommant et usant la biodiversité comme si cette dernière était à jamais renouvelable. Aujourd’hui, les signaux d’alerte s’allument partout sur le globe. Certes, je ne joue pas l’autruche et je vous confirme qu’il va y avoir de la casse, mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras. Les océans constituent sans doute une piste d’avenir pour les milliards d’individus qui peupleront la planète dans les décennies à venir. Mais pour cela, nous devons avoir à disposition une connaissance des fonds marins suffisante, ce qui, comme je vous le disais, est encore très loin d’être le cas.

D’où l’idée développée dans le cadre du projet SeaOrbiter ?

Ce projet, qui remonte à dix ans environ, est surtout le fait de l’océanographe Jacques Piccard. Il s’agit, pour être simple, d’une gigantesque bouée dérivante pouvant abriter 18 personnes. Cet équipage embarqué pourrait y réaliser de l’exploration sous-marine 24 h / 24. SeaOrbiter fait donc partie d’une constellation d’outils susceptibles de nous éclairer sur les ressources dissimulées au fond des océans.

Mais ce projet est-il illusoire ou a-t-on des chances de le voir se concrétiser ?

Nous sommes sur la bonne voie. Le dossier est estimé à 35 millions d’euros. Avec l’aide de plusieurs partenaires, nous sommes parvenus à réaliser une maquette à l’échelle 1/15e. Désormais, nous sommes dans la dernière phase avant la construction – celle du financement – et nous sommes très avancés. Comme nous avons reçu le soutien de la Corée du Sud, l’idée est d’inaugurer SeaOrbiter à l’occasion de l’exposition internationale de Yeosu en 2012. Cette manifestation aura en effet pour slogan « Pour des côtes et des océans vivants : diversité des ressources et activités durables ». —


LE SEA ORBITER mesurera environ 31 m de hauteur et 24 m de largeur pour une hauteur totale de 51 m. Cette coque en aluminium flanquée de deux moteurs électriques dérivera dans les courants du Gulf Stream puis dans l’océan Indien. Dix-huit personnes vivront à bord dont huit aquanautes qui résideront dans la partie immergée

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