Privés de courant. Au Zimbabwe, les habitants des quartiers résidentiels vont voir leur distribution d’électricité rationnée jusqu’à dix heures par jour. L’objectif affiché par le gouvernement : redistribuer les centaines de mégawatts, ainsi économisés quotidiennement, aux cultivateurs de blé et aux industriels. Le Zimbabwe importe 40 % de son électricité d’Afrique du Sud, du Mozambique, de République démocratique du Congo et de Zambie. Mais ces derniers font face à une demande interne croissante et devront diminuer à l’avenir leurs exportations de courant. Seule solution, donc, pour sauver les récoltes de blé du Zimbabwe jusqu’à la fin de la saison, au mois d’août : compter sur la solidarité forcée des habitants. Un effort de plus dans un pays où la pénurie d’essence est déjà monnaie courante. Sans lumière, ni réfrigérateur, ni télévision, reste à voir combien de temps on peut demeurer un heureux patriote.
-
Terra eco
-
Terra eco
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions