Les gratte-ciel de Hong Kong ont la tête dans les nuages... de pollution. Un climat qui fait tousser les chefs d’entreprise. Desservis par une qualité de l’air inquiétante - la ville a passé 57 % du mois de juillet entre un niveau "élevé" et "très élevé" de pollution - , les recruteurs souffrent mille maux pour séduire les cadres les plus talentueux de la planète. Selon le quotidien économique de Hong Kong The Standard, plus de la moitié des dirigeants interrogés reconnaissent qu’ils doivent consentir de nets efforts financiers : offrir des salaires "beaucoup plus importants" ou de plus grosses primes de logement. Sous peine d’assister à une fuite des cerveaux vers Singapour, pas encore aussi atteinte par les gaz à effet de serre. Pire, selon la Chambre de commerce américaine, 80 % des multinationales implantées dans la ville songeraient à la quitter ou l’auraient déjà fait.
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