Aux Etats-Unis, où sont cultivées depuis 8 ans des plantes génétiquement modifiées (PGM) comme le maïs, le coton ou le soja, les agriculteurs utilisent de plus en plus de pesticides et d’herbicides, rapporte le quotidien britannique The Guardian. C’est ce que montre une étude publiée par le Northwest Science and Environment Policy Centre (Etats-Unis). En fait, explique l’étude, les PGM consomment moins de produits chimiques pendant les trois premières années suivant leur mise en culture, mais beaucoup plus par la suite. Ce constat, souligne The Guardian, est contradictoire avec le principal argument des entreprises commercialisant les PGM. Celles-ci affirment depuis des années que les PGM nécessitent un recours moins important aux produits chimiques. Les résultats de l’étude américaine sont contestés par le Conseil de l’agriculture biotechnologique, qui défend les intérêts des entreprises du secteur biotechnologique. Selon ce groupe, le recours accru aux produits chimiques s’expliquerait davantage par les aléas climatiques que par l’accroissement des surfaces cultivées en PGM. Toutefois, The Guardian avance une autre explication : le brevet d’un des herbicides les plus employés par les cultivateurs de PGM vient de tomber dans le domaine public, donc est vendu moins cher. Conséquence, les agriculteurs seraient moins regardants sur les quantités.
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