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Croissance verte : ça ne va pas coûter si cher !

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Croissance verte : ça ne va pas coûter si cher !
(Crédit photo : borman818/Flickr)
 
Consacrer 2% du PIB mondial à la croissance verte pour mieux nous protéger des crises économiques et de la menace climatique : c'est le nouveau plan de bataille du Programme des Nations unies pour le développement.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Confié ce lundi aux ministres de l’Environnement de plus de 100 pays, le rapport du Programme des Nations Unies pour le développement voit rose.

Détail de la recette :

Il « suffirait » d’investir 1 300 milliards de dollars (soit le dixième de l’investissement annuel dans le capital physique : immeubles, outils de production...) chaque année dans dix secteurs clés :

- 108 milliards de dollars (80 milliards d’euros) pour « verdir » l’agriculture. En gérant plus intelligemment la fertilité des sols et les ressources en eau, on pourrait augmenter les rendements de 10%. Et élever, au passage, les niveaux de nutrition à près de 3 000 kilocalories par personne d’ici à 2030 (contre 2 000 kilocalories disponibles aujourd’hui).

- 110 milliards de dollars (80 milliards d’euros) pour mettre la pêche en stand-by. Afin de renflouer les réserves halieutiques, pas de doute, il faut lever l’ancre dans plusieurs mers du globe. Les dollars seraient ainsi destinés à la création de zones marines protégées, à la réduction de la capacité des flottes et à la reconversion des marins. Attendre... pour mieux pêcher. Le renflouement des bancs de poissons pourraient booster la production à 90 millions de tonnes en 2050 (contre 80 aujourd’hui) et créer à nouveau des emplois, promet le rapport.

- 15 milliards de dollars (11 milliards de dollars) pour remplumer la forêt. Un bon investissement : « On estime en effet que les avantages en termes de régulation du climat de la division par deux de la déforestation [responsable de 20% des émissions de gaz à effet de serre] sont trois fois supérieurs aux coûts », affirme l’étude. Grâce aux efforts, la couverture forestière pourrait être plus importante de 20% en 2050 que si l’on ne fait rien.

- plus de 190 milliards de dollars (140 milliards d’euros) pour améliorer les transports publics et favoriser les transports routiers moins polluants. De quoi réduire de 80% la consommation de carburants et augmenter de 6% l’emploi notamment dans les transports publics.

- 110 milliards de dollars (80 milliards d’euros) dans les déchets et le recyclage. De quoi réduire de 85% les quantités de déchets finissant leur vie dans les décharges. D’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre dues au méthane pourraient diminuer de 20 à 30%.

Et aussi ?


- plus de 360 milliards de dollars (265 milliards d’euros) pour verdir l’offre énergétique ;

- 134 milliards de dollars (100 milliards d’euros) pour redorer le secteur du bâtiment ;

- plus de 75 milliards de dollars (55 milliards d’euros) pour améliorer le bilan des activités industrielles ;

- près de 135 milliards de dollars (100 milliards d’euros) pour rendre le tourisme moins nocif ;

- 110 milliards (80 milliards d’euros) pour investir dans le secteur de l’eau et de assainissement.

Qui va payer ?

Majoritairement le secteur privé, assure le rapport. Les pouvoirs publics, eux, auront pour mission de « créer les conditions favorables » à une économie verte : cadres réglementaires pour les entreprises, taxations pour encourager les consommateurs à changer leurs habitudes, investissement dans la formation...

Résultats :


- « Un taux de croissance à peu près égal, si ce n’est supérieur, aux prédictions des modèles économiques en vigueur. » Et tout ça, en évitant chocs pétroliers et crises économiques, inhérentes à « l’économie brune » actuelle.

- Un revenu par habitant supérieur à celui prévu par les modèles économiques actuels.

- Une réduction de l’empreinte écologique de 50% à l’horizon 2050.

- Un cinquième d’emplois en plus dans le secteur de l’énergie.

- Des économies de 760 milliards de dollars (550 milliards d’euros) par an en moyenne grâce l’utilisation de combustibles moins cher.

- Un deal bénéfique aussi pour les pays en développement, dans lesquels 90% du PIB dépend des ressources naturelles.

Conclusion : plus besoin, si l’on en croit ce rapport du PNUE, de choisir entre croissance et économie verte !

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