Le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline (environ 7% du marché mondial) a annoncé son intention de déplacer, d’ici à deux ans, un tiers de ses tests cliniques humains vers des pays comme l’Inde, la Pologne, ou même l’Amérique du Sud, où le cobaye est bien meilleur marché. Pour l’heure, 90% des tests humains de GSK, société basée en Grande-Bretagne, se déroulent en Europe occidentale. Ils sont réalisés sur les malades eux-mêmes, volontaires, et sur des personnes saines, souvent des étudiants en pleine forme mais fauchés. En Angleterre, une nuit d’hospitalisation d’un cobaye sain coûte environ 150 euros. Il serait dix fois moindre en Inde, estime une source pharmaceutique, citée anonymement par le Guardian (1er novembre). Il n’est pas impossible que les chercheurs aussi subissent une délocalisation. Sous le feu des critiques et des actions des militants des droits des animaux, cobayes désignés de la recherche pharmaceutique, les entreprises pourraient se tourner vers l’Asie, notamment la Chine ou Singapour, où elles seraient plus tranquilles.
L’article du Guardian
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