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1-07-2007

De l’électricité plein le désert

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Un physicien allemand veut produire de l'électricité en plantant des miroirs dans le désert. Garanti sans pollution.
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Et si l’électricité venait du ciel ? (DR)

Sous le sable brûlant du désert, se cache une richesse imprévue. Ni puits de pétrole enfoui, ni gisement d’uranium. Juste le soleil tapant sur les dunes. Dans les déserts les plus chauds, ses rayons produisent chaque année par kilomètre carré une énergie équivalente à celle fournie par 1,5 million de barils de pétrole. C’est la théorie du docteur Gerhard Knies, un physicien allemand devenu en 2003 coordinateur de TREC (Trans-Mediterranean Renewable Energy Cooperation), une organisation lancée sur la piste de l’énergie solaire. Au creuset de son action, les technologies solaires à concentration (CSP).

Leur principe est simple : il s’agit d’utiliser l’effet de loupe pour chauffer de l’eau et produire de la vapeur. Celle-ci va ensuite entraîner une turbine et produire de l’électricité. Atout de cette technologie : son taux de rendement très important. Ainsi, "en couvrant seulement 0,5 % de la surface des déserts les plus chauds d’Europe, on pourrait subvenir aux besoins en électricité du monde entier", assure Gerhard Knies. Lancé il y a presque trente ans, notamment en Californie, l’exploitation de la CSP s’est arrêtée net au début des années 1980 avec la baisse des prix des énergies fossiles. Mais aujourd’hui, la donne a changé. "Certes au départ, l’acquisition du matériel est assez coûteux, explique Gerhard Knies. Mais si la technologie est aussi utilisée pour dessaler l’eau de mer et climatiser les habitations, l’opération devient rentable au bout de 10 à 15 ans." Et si elle est basée sur une ressource inépuisable, la CSP possède un autre atout : elle ne rejette aucune pollution !

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  • On ne stocke pas facilement l’électricité, vecteur énergétique propre. L’énergie solaire, sans masse thermique, ne se stocke pas non plus ; la production d’électricité se fera donc sur un cycle de 24 heures, avec un maximum à 12 heures solaires et rien la nuit si l’on ne tient pas compte de l’inertie thermique du système et des variations d’ensoleillement..

    L’électricité se transporte mal sur de longues distances à cause de l’effet Joule (c’est à cause de ça que l’on utilise des lignes THT de 400kV en courant alternatif, pour minimiser les pertes) ; l’idée est néanmoins intéressante...

    Sans s’installer dans le Sahara, bien que cela contribuerait au développement du nord de l’Afrique (soyons utopistes) de vastes zones pourraient être équipées en Europe tels les Causses en France, la Castille en Espagne, même certains highlands en Ecosse.

    Une source d’énergie alternative qui puise à la source directement...

    23.07 à 16h01 - Répondre - Alerter
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