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30-06-2015
Mots clés
France

Témoignages : leurs solutions pour
 se désencombrer

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Témoignages : leurs solutions pour se désencombrer
 
Un mode de vie plus minimaliste au quotidien, c'est la solution adoptée par quelques-uns de nos lecteurs.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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- Natasha, 31 ans

« J’ai commencé ma démarche vers un mode de vie plus minimaliste il y a bientôt deux ans. A force de déménager, j’ai réalisé que je passais ma vie à trimballer des choses superflues. J’en avais assez de voir mon intérieur encombré d’objets qui me servaient peu ou pas et reflétaient une personne que je n’étais pas ou plus. Lorsque j’ai saisi l’ampleur de la tâche, j’ai décidé de me lancer un défi par mois pour vraiment prendre le temps de réfléchir à ce dont j’avais besoin, à ce à quoi je tenais et à ce que je désirais faire de ce dont je ne voulais plus. Je partage d’ailleurs ce cheminement sur mon blog Echosverts.com. J’ai réussi à me débarrasser d’un bon nombre de choses provenant de différents coins de la maison. Mon déménagement intercontinental il y a bientôt un an m’y a fortement motivée ! Depuis, je m’efforce surtout de ne plus me réencombrer. Chaque nouvel achat ou objet qui rentre dans la maison est le fruit d’une longue réflexion. J’aimerais aussi appliquer la règle ‘‘ un qui rentre, un qui sort ’’, pour les livres et les vêtements surtout. Faire le tri dans trente ans de vie ne se fait pas du jour au lendemain. Mais j’éprouve une réelle satisfaction à voir les placards et les étagères qui se vident, et je profite davantage de ce qu’il y reste. »


- Isabelle, 47 ans

« Je suis très conservatrice. Je me dis toujours que cela peut servir et parfois c’est le cas. L’objet ressert, transformé ou modifié. Mais, une partie n’est plus jamais utilisée et à force, ça encombre. A cela s’ajoutent des poussées de ‘‘ collectionnites ’’ (notamment d’objets anciens) et un amour immodéré pour les livres (plus de 4 000). Ça déborde partout, mais je pense que c’est incurable ! »


- Aurélia, 24 ans

« Je suis du genre à réfléchir longuement avant de jeter quoi que ce soit. Souvent, dans le doute, je garde. J’ai néanmoins eu une grande révélation il y a bientôt trois ans, lorsque j’ai commencé a déménager tous les six mois dans différents pays, dans le cadre de mes études. Depuis 2012, j’ai vécu dans cinq pays et j’ai eu l’occasion d’en visiter beaucoup d’autres. J’ai voyagé en train, en avion, en bus, à pied parfois. Dans tous les cas, j’ai retrouvé une certaine constante : nous n’avons besoin que de très peu. Petit à petit, mes bagages se sont allégés et j’ai commencé à percevoir ce qui était réellement indispensable à la vie de tous les jours. »


- Rachel, 31 ans

« Après avoir été un petit écureuil qui accumulait beaucoup de trésors, j’ai fini par ressentir un ras-le-bol de tous ces objets qui m’entouraient et m’étouffaient. J’ai donc entamé, voici deux ans, un désencombrement. Mais c’est long ! Outre le fait de trier, il y a aussi le temps passé à déposer au bon endroit les choses dont je souhaite me débarrasser, mettre des annonces, caler des rendez-vous avec les personnes intéressées, etc. L’idée n’est pas de tout jeter n’importe comment et de faire des montagnes de déchets. Mais quand on arrive à vider un gros tas, qu’est-ce que ça fait du bien ! Il me reste encore plein de choses à trier et à évacuer, mais j’avance… C’est tout petit chez nous, donc ça motive ! J’ai également commencé une démarche zéro déchet. Ce qui m’aide beaucoup, ce sont toutes les initiatives qui existent là où j’habite, à Nantes : groupe local de troc, don ou prêt sur Facebook, ressourceries, zones de gratuité… Tant que possible, je n’achète plus d’objets neufs, j’essaie de tout trouver d’occasion. Quand on veut un objet précis, s’engager dans une telle recherche demande du temps et de la détermination. Du coup, chaque achat n’est plus anodin ni impulsif. Et parfois, quand on ne trouve pas, on finit par se dire que l’on n’en avait pas tant besoin que cela. »


- Georges, 55 ans

« Nous avons décidé de faire une grande balade de par le monde en bateau, plusieurs mois, plusieurs années, qui sait. Même si le vieux chalutier aménagé en voilier est grand – 24 mètres – à deux avec cinq enfants, il faut limiter au maximum ce que nous embarquons. La décision de conserver ou pas un objet devient un choix définitif. Les souvenirs sont triés pour conserver la mémoire de la famille, les photos scannées, les CD enregistrés sur des disques durs, les vêtements réduits au strict minimum… Le plus difficile ce sont les livres, lourds et fragiles au contact de l’eau. Nous apprenons ainsi à retrouver la valeur qui ouvre vers le futur plutôt que remémorer le passé. »


- Happy Koala (1), 29 ans

« Enfant, ma chambre débordait. A 13 ans, je suis tombée dans l’excès inverse. Ma chambre a pris une allure monacale… jusqu’à la fac, où j’ai eu à la fois un logement indépendant et davantage d’argent. Ce fut alors une succession de crises d’achats compulsifs et de rangement par le vide. Après quelques années, j’ai enfin trouvé un équilibre. J’ai acquis le recul nécessaire pour m’interroger avant d’acheter. Je connais mieux les choses que je possède et ça me permet d’imaginer d’autres perspectives pour mieux les utiliser. C’est la cohabitation qui me demande le plus de sacrifices. A mesure que je vide des meubles, mon ami espère les coloniser avec de nouvelles choses. L’autre souci lorsqu’on est minimaliste, c’est comment refuser de se laisser envahir. Si les gens qui distribuent des publicités le comprennent sans mal, les invités pleins de bonnes intentions se présentant avec des cadeaux, beaucoup moins bien. Je me retrouve donc régulièrement à évacuer de nouvelles choses. » (1) Nom d’emprunt


- Anaïs, 32 ans

« J’ai été élevée à tout garder au cas où. Ce qui a ses bons côtés : j’ai développé des réflexes de récup et une aversion pour le gaspillage. Le problème, c’est que je vis à Paris dans un petit espace. De plus, je me suis aperçue que l’encombrement matériel et l’attachement aux objets m’empêchaient d’avancer. Cela fait plusieurs années déjà que j’essaie de concilier mon envie de me désencombrer et l’exigence de ne pas gâcher. Mes solutions : donner sur Freecycle.org (plateforme où l’on peut proposer gratuitement ses objets, ndlr) ou à des associations, réutiliser des choses de manière créative (dans des projets artistiques avec des enfants, par exemple), troquer. Pour les vêtements, j’organise un troc à chaque saison. C’est convivial et ça me permet de renouveler ma garde-robe sans accumuler. »


- Aurélie, 32 ans

« J’ai vécu dans une maison de collectionneur toute mon enfance. Petite, j’ai aussi collectionné plein de choses. J’ai toujours été limitée par les appartements où j’ai vécu, et fort heureusement, sinon j’aurais bien plus à l’heure actuelle. Mes petites affaires, c’était ma protection, un environnement familier et sécurisant. Puis, à 30 ans, j’ai quitté une relation étouffante et depuis j’élimine tout ce qui est inutile afin d’avoir le plus d’air possible. Avoir des possessions matérielles devient un fardeau, elles sont dans ma tête autant que dans mon espace vital, ça m’encombre. Et vu la suractivité de mon cerveau dans la journée, je n’ai pas assez de place pour y mettre des objets. Le critère de sélection est simple : soit c’est beau, soit c’est utile. Si ça ne répond pas à l’un de ces critères : on donne. Je n’en suis pas à vivre de manière totalement minimaliste car j’aime un environnement chaleureux, que je n’imagine pas sans livres, cadres et quelques souvenirs. Mais ils sont choisis avec plus de soin. »

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