publicité
haut
Accueil du site > Actu > Société > RSA : Pourquoi le travail forcé est une mauvaise idée
15-11-2011
Mots clés
Social
Emploi
Economie
France

RSA : Pourquoi le travail forcé est une mauvaise idée

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
RSA : Pourquoi le travail forcé est une mauvaise idée
(Crédit photo : DR)
 
La mesure, très politique, a de grandes chances d'être un fiasco dans la pratique et sur le plan économique. « Terra eco » vous explique pourquoi.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

Des bénéficiaires du RSA vont être « obligés » de travailler 7 heures par semaine, dès la fin de l’année. Le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a annoncé mardi le lancement d’une expérimentation de ce type dans une dizaine de départements. Terra eco vous détaille les cinq bonnes raisons de ne pas mettre en place cette mesure :

- 1) Parce qu’il sera difficile de savoir qui peut travailler et quand :

L’idée de cette mesure est de faire travailler les 1,15 million de bénéficiaires du RSA socle (l’ancien RMI) pour « ramener de la dignité », « parce qu’on ne peut pas être digne quand on ne fait que tendre la main ». Sauf qu’un tiers d’entre eux sont malades, ont des problèmes de garde d’enfants ou de transports. Ils ne sont pas, au moins temporairement, aptes à travailler, même un jour par semaine.

Quant aux autres, ils ne font pas « que tendre la main » : ils sont en « recherche active d’emploi ». Ce qui veut dire qu’ils occupent leur temps, et surtout une partie de leurs 467 euros mensuels (montant pour une personne seule sans enfant), à démarcher des entreprises. Il faudra donc mobiliser de nombreux conseillers de Pôle emploi pour distinguer quelles personnes sont aptes à travailler ou non, et pour éviter que la journée de travail ne constitue un frein à la recherche d’emploi. Ce qui n’est pas gagné, vu le manque de personnels à Pôle emploi.

- 2) Parce qu’on ne sait pas où les bénéficiaires pourraient travailler :

« Si l’on demande à près de 700 000 personnes (nombre de bénéficiaires du RSA aptes à travailler, ndlr) de travailler 7 heures par semaine, il faut créer 700 000 emplois publics et faire signer autant de contrats », résume Guillaume Allègre, économique à l’Observatoire français des conjonctures économiques. Il faudra trouver de très nombreuses structures non seulement habilitées à embaucher des bénéficiaires du RSA, mais surtout ayant besoin de salariés ne travaillant qu’un seul jour par semaine. Une contrainte qui risque de décourager beaucoup d’employeurs. Les conseillers de Pôle emploi risquent là encore de s’échiner à démarcher des structures pour répartir ces cinq millions d’heures.

- 3) Parce que sans mettre les moyens cette mesure ne sert à rien :

On l’a compris avec les deux premiers points, faire correspondre les heures d’emplois proposées avec l’offre existante demandera beaucoup de travail. « En l’état, ce n’est pas faisable. Il faudra embaucher des gens pour analyser les besoins de chacun des bénéficiaires et les amener vers l’emploi. Pour les uns, ca peut être une formation, pour les autres, ça peut être tout simplement de passer le permis de conduire », assure Guillaume Allègre.

Autant de points qui font dire à l’économiste que la mesure pourrait « coûter plus cher qu’elle ne rapporterait ». Guillaume Allègre craint donc que cette mesure soit adoptée sans les investissements nécessaires, et que l’on demande aux bénéficiaires de réaliser des tâches annexes, voire peu utiles. Et rappelle qu’en Allemagne, une tentative similaire est revenue à « faire nettoyer des places déjà propres ».

Avant de résumer : « Si le but est de garantir à ceux qui cotisent pour financer la solidarité nationale que l’on va demander une contre-partie à ceux qui en bénéficient, alors c’est un choix politique que je n’ai pas à juger. Mais, en terme économique, il reste beaucoup de conditions et de fonds à réunir pour que cela soit une réussite. »

- 4) Parce que punir les récalcitrants serait dangereux :

Nicolas Sarkozy promet un travail « obligatoire ». Ce type d’obligation est bien sûr interdite, puisque la France a signé les conventions internationales qui interdisent le travail forcé. Il sera donc possible aux bénéficiaires de refuser une offre d’emploi de 7 heures hebdomadaire. Mais les sanctions annoncées seraient une diminution puis un arrêt complet du versement du RSA. Voilà qui pourrait pousser à la rue les personnes qui survivent grâce au RSA. Difficile de ne pas trouver la sanction totalement disproportionnée. D’autant, comme le rappelle Guillaume Allègre, qu’il existe déjà un système de conditions et de sanctions sévères pour bénéficier du RSA : de nombreux bénéficiaires sont déjà radiés chaque année parce qu’ils n’ont pas rempli les très strictes conditions montrant leur engagement à chercher un emploi.

- 5) Parce que cela ne peut avoir un effet positif sur le chômage :

« Statistiquement, la mesure aurait un impact énorme pour réduire le chômage », avance Guillaume Allègre. En effet, la catégorie A des chômeurs français, catégorie la plus observée aujourd’hui, ne regroupe que les personnes qui n’ont pas du tout travaillé. En ayant travaillé au moins une journée, on intègre la catégorie B, beaucoup moins étudiée par les analystes. Les centaines de milliers de personnes obligées de besogner 7 heures par semaine sortiraient mécaniquement de la catégorie A, entraînant une diminution radicale du chômage.

Bien sûr « on ne ferait que casser le thermomètre sans combattre la fièvre », explique Guillaume Allègre. Là encore, sans investir massivement dans la formation et l’orientation des bénéficiaires, la mesure n’aurait aucun effet réel sur le chômage. Les personnes embauchées risquent même de priver d’emploi les personnes à la recherche de contrat stable, exerçant une forme de concurrence peu loyale.

Une instabilité de plus dans la politique de l’emploi qui s’ajoute à celles que dénoncent depuis plusieurs mois les structures d’insertion, assurant que cela les empêche d’organiser leurs recrutements.

L’extrait vidéo de l’intervention de Nicolas Sarkozy :

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter

Non, nous n’avons pas à « sauver la planète ». Elle s’en sort très bien toute seule. C’est nous qui avons besoin d’elle pour nous en sortir.

27 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • Ça peut être pas mal, à condition qu’on ait le droit de mettre cet argent de côté et qu’il ne soit pas dégressif, car tout travail mérite salaire, même si il nous a été attribué.

    Vous parlez des personnes au rsa comme si elles roulaient sur l’or, depuis quand les pauvres sont riches ?

    10.09 à 01h03 - Répondre - Alerter
  • "Accusé levez-vous...
    Attendu que l’accusé s’est volontairement laissé entraîner dans la spirale du chômage. Attendu que par suffisance et facilité il n’a daigné reprendre aucune activité professionnelle. Attendu qu’il a préféré se vautrer dans une misère sociale et financière inacceptable. Attendu qu’il a contraint le monde de l’entreprise à la répudiation. Attendu, enfin, qu’il est et restera encore pour longtemps une charge pour notre bonne Société... Nous, jurés, procureur, juge, réunis sous la même belle bannière France, condamnons l’accusé à une peine d’intérêt général l’obligeant à travailler de manière gracieuse, pour son bien et celui et la Communauté."

    18.02 à 15h43 - Répondre - Alerter
  • Le travail est par définition, déjà 1 instrument de torture à partir du moment où il est intellectuellement dégradant ( CRS, militaire, ouvrier du secteur de l’armement ou autres métiers exigeant une totale abdication de la conscience)...et du moment où il induit également des affections sanitaires, environnementales et économiques , comme dans tous secteurs d’activités concernant les GPI Grands Projets Inutiles et les GMN Grandes Manoeuvres Nuisible, cités dans https://www.parlement-et-citoyens.f..., proposition de loi qui ne sera pas certainement votée par un Sénat douteux, mais juste une opportunité de pratiquer la démocratie participative et d’analyser les réactions, ainsi que leur absence également...

    Par contre, le bénévolat en éducation populaire par exemple, pourrait être comptabilisé en temps salariale à ajouter ultérieurement pour les retraites. Ou pourrait offrir des accès à des services sportives et/ou culturelles gratuits, ou à des bons d’achats, non pas qu’en grandes surfaces, mais également auprès des producteurs locaux.
    Autre proposition de loi sur https://www.parlement-et-citoyens.f...

    10.02 à 06h59 - Répondre - Alerter
  • Je suis bénéficiaire du rsa socle depuis deux mois et je suis volontaire pour travailler 7 heures par semaine en CUI c’est toujours ça de pris. Je ne comprends pas que certaines personnes comparent une aide pour les bénéficiaires en travail obligatoire. 7 heures de travail par semaine c’est quand même pas le goulag. Je suis schizophrène et j’ai toujours travaillé donc tous les bénéficiaires qui ne sont pas malades ou qui sont malades mais qui ne sont pas en arrêt maladie peuvent bosser. De plus, j’ai travaillé sans avoir le permis. Quand on est bénéficiaire on va quand même pas se faire payer le permis gratuitement. J’ai une copine de moins de 25 ans qui s’est fait payé le permis par la mission locale alors que moi j’ai travaillé dure pour me le payer.
    Je suis bénéficiaire du rsa socle et j’ai besoin de mon contrat de 7 heures ça m’évitera d’aller aux restos du coeur alors ce qui ont des revenus corrects en bossant viennent pas dire que c’est une mauvaise chose.
    Bonne journée à tous.

    9.04 à 13h30 - Répondre - Alerter
    • A la différence prêt, que ce qui est proposer ici, c’est 7h de travail non rémunéré ;)

      8.02 à 12h25 - Répondre - Alerter
    • Ta situation le permet. La mienne ne le permet pas. Je suis freelance, en constante recherche de clients. J’ai touché le rsa pendant un petit moment, et je travaillais en même temps à trouver, démarcher, relancer les clients tout en montant un book (illustration). Sans compter les fois où j’allais en festival pour proposer mon travail, à mes frais (train..), qui n’ont abouti à rien. C’est un travail de longue haleine qui demande du temps, de la persévérance, et pour avoir cumulé des petits boulots à côté pour compléter, je sais que mon travail de freelance est un travail à plein temps qui ne demande pas de compromis. Cette idée de travail bénévole est mauvaise. Autant mettre des choses en place pour créer des postes pérennes pour sortir carrément du rsa.

      9.02 à 13h01 - Répondre - Alerter
  • Bonsoir,

    Moi qui travaille dans la bâtiment, je suis désoler, je ne suis pas de droite, ni de gauche.

    déjà je pense que sa permettrai a des personnes qui touche le RSA de pouvoir se remettre petit a petit au travail surtout a ceux qui n ont jamais travaillez ça leur donne de l expérience,

    ce qu’il faut dire aussi c’est que certain ne peuvent pas se déplacer ? faux tous le monde peut ce déplacer on as deux jambes, y a aussi les vélo (et c’est gratuit, et écologique pas effet de serre juste un peu de transpiration) j en sait quelque chose pendant 5 ans je suis allez travaillé en vélo 5 km de trajet donc 20 km par jour cela ne ma pas tuer, il existe aussi des assistant social qui donne des ticket de bus, les mission local prêtent des mobylette au moins de 25 ans donc au niveau du transport aucune escuse je suis desoler d’etre realiste

    les sommes donné aux personnes bénéficiaire au RSA, n ont pas que le RSA ils ont aussi les APEL donc sa couvre déjà pas mal de chose, et sachant que les assistant social peuvent débloquer du fond social de solidarité une aide financière y a pas que cela facture EDF, GDF, Eau sont diviser par deux au beneficiaire du RSA, calculer un peu celuis qui gagne 1200 €
    on va dire un loyer de 400€ touche aucun apl lui reste donc 800 € on va dire qu il doit payer 60€ EDF et 60€ d eau et qu il doit se nourire au minimum 200€ par mois lui reste que 480€
    sans compter les assurace habitation 20€ voiture 50€ au tiers 410 € et pour faire 20 km pour allez travaillez qui fait 40 km par jour maison travaille maison on va dire qui reste sur sont lieu de travaille pour manger 1 plein tous les 10 jour ce qui fait une moyenne de 200€ de carburant donc lui reste que 210€ sans compter que si il paye sa mutuelle ce qui commence a ce généraliser de plus en plus 40 € en moyenne lui reste que 170€ ce qui fait pas lourt pour celuis qui ce casse la tete a allez bosser non ?

    maintenant comparons un bénéficiaire du rsa, Pour une personne seule sont enfant il touche avec apl 411€, il as un loyer de 400€ mois 262,31 € apl 137.69€ de loyer
    ce qui lui fait 273.31 on va dire 60 EDF et 60€ d’eau diviser par deux car beneficiaire du rsa donc 60€ pour les deux 213€31 et on va dire que la moyenne des personne qui recherche un emplois va 1 fois par semaine a anpe qui lui fait 20 km donc 40 pour le trajet fait 1 seul plein mais il peut avoir des bon de carburant via assistant social au niveau alimentaire il as des bon pour allez au resto du coeur, secoure catholique et je peut vous dire que pendant une courte période de ma vie j ai été au resto du coeur il donne pas de la merde je mangai mieux quand jetait bénéficiaire que maintenant car sérieux même si date courte vive le congélateur et légume frais et on va dire que sa réduit considérablement la note alimentaire
    par 2 sans compter l aide du fond de solidarite qui permet en fin de compte de tre bien dans sa peuau il lui reste 213€ 31 on va dire moins 20€ assurance hab et 50 € auto

    lui reste 143.31€ donc voila en gros celui qui se casse les fesse a bosser a gagner quoi ?
    30€ sérieux faut arrêter la je n’est pas compter toutes les aide qui existe en france pour les bénéficiaire du RSA

    donc voila il peuvent bien donnez un peu de leur temps car celuis qui dit qui cherche tous les jour du travaille faut arreter car sinon beaucoup auront deja retrouvez une activité
    j était au chômages j ai galérer a trouvez du travaille sans permis et des que j ai eu mon permis au bou de 3 jour que j avais le permis j avais trouvez un cdi donc faut arrêter celui qui se plaint et qui dit qu il ne trouve pas,

    donc voila +1 pour que les bénéficiaire du RSA donne 7 heure par semaine de leur temps pour allez travaillez dans une colectivite

    je suis peut être dure mais réaliste car beaucoup ne se bouge pas les fesses et préfère profiter du système social français, j en connais pas mal dans cette situation

    cordialement

    Un français qui travaille dure pour nourrie sa famille

    NB : pour infos je parle pour les personne valide

    23.11 à 23h31 - Répondre - Alerter
  • Terra éco, vous instruisez uniquement à charge, pour déconsidérer cette idée avant même qu’elle ne soit essayée. Certains de vos arguments sont carrément fallacieux, comme de dire que les titulaires du RSA, du fait qu’ils cherchent du boulot, ce qui n’est pas toujours vrai, n’auraient pas le temps de donner ces 7 h à la collectivité en échange de l’assistance qu’ils reçoivent d’elle. Cet article ne me donne pas une bonne opinion du groupe de réflexion que vous formez dans l’environnement du PS.

    19.11 à 18h48 - Répondre - Alerter
    • Merci @alain pour votre commentaire. Le problème cité dans le premier argument est d’abord celui de l’argent. Se déplacer loin de chez soi, quand on a pas forcément de voiture ou de permis, pour seulement 7h n’est pas forcement rentable. Cela risque de coûter de l’argent aux bénéficiaires, qui touchent déjà des revenus inférieurs au seuil de pauvreté. Ensuite, il y a vraiment un problème de temps. Comment s’assurer que ces 7h ne risquent pas de priver des bénéficiaires de temps de recherche d’emploi ? Vous sous-entendez également que des bénéficiaires ne cherchent pas d’emploi. Or, vu le nombre de radiations, il est devenu extrêmement difficile de toucher le RSA sans être en recherche active.
      Dernier point : Terra eco n’est pas un "groupe de réflexion dans l’environnement du PS". Vous confondez probablement avec le think tank Terra Nova !
      Cordialement,

      21.11 à 12h21 - Répondre - Alerter
  • Comme d’habitude, ceux de gauche sont contre et ceux droite sont pour ! La valeur travail n’a pas le même sens à gauche ou à droite...Certains trouvent inadmissible que l’on soit "obligés" de travailler en contrepartie d’argent ! C’est incroyable ! Cela ma paraît tellement normal de donner en contrepartie de quelquechose. Et si certains iront nettoyer des places ou des rues, je peux vous assurer qu’elles ne sont pas déjà propres ! Regardez autour de vous et vous verrez le nombre de détritus qui jonchent nos trottoirs, rue, espaces "verts" et vous trouverez facilement du travail à la plupart des bénéficiaires du RSA. Porter des plateaux repas aux anciens est très simple également ! Et on peut faire tout ça dans sa propre commune donc pas besoin de voiture ni d’avoir une formation particulière ! Et il reste 4 jours dans la semaine pour chercher du boulot. Et je ne vois pas ce qu’il y a de dégradant à nettoyer... Encore un problème à gauche ça...

    17.11 à 12h00 - Répondre - Alerter
    • Ce que vous ne comprenez pas c’est qu’il y a déjà une contre partie au RSA ! Les gens qui touchent les minimas sociaux doivent ne plus rien à voir (pas d’épargne, rien), ils doivent chercher activement du travail et c’est très contrôlé, et bien sur une fois qu’ils auront trouvé un job ils cotisent pour assurer à ceux qui sont temporairement dans la difficulté un filet de sécurité, c’est comme ça que fonctionne notre système ! On paye aujourd’hui au cas ou demain il nous arrive une tuile c’est le contrat social. Mais cette mesure du travail forcé en plus c’est une logique misérabiliste qui voit dans nos français temporairement en difficulté des parasites c’est la différence entre la droite et la gauche, la droite va d’abord enlever le bout de pain dans la bouche des pauvres voir très pauvre et les traiter avec mépris (en leur disant on va vous redonner de la dignité allez ramassez les feuilles mortes et les mégos de cigarettes sinon on vous sucre la solidarité nationale et devenez sdf), avant de toucher aux privilèges des nantis qui concentrent les richesses, et la gauche c’est censé être l’inverse (je dis bien censé mais avec uine gauche caviar les nantis ont aucun soucis à se faire).

      8.02 à 16h24 - Répondre - Alerter
  • Bien malheureux tout cela ! Travail forcé , cela rappelle à ma grand mère un temps pas bien glorieux et pas si lointain . Avons nous changé de siècle ! ! En stigmatisant c’est ainsi que l’on retrouve sa dignité !!!!
    Quelle triste situation que celle ci, arrivé en 2011 voir des commissions parlementaires des études pour un tel résultat , un sacré bond , non pardon retour en arrière . Déplorable de voir que nous n’avons toujours pas retenues les leçons du passé. Mais en définitive que cherche t on ???. Une question à méditer ....

    17.11 à 07h17 - Répondre - Alerter
  • le bilan de ce parti de droite aura été la pire calamité qu’on ai eu depuis cinquante ans, à chaque fois que la droite est au pouvoir il n’y a plus de travail et c’est la crise.Il faut quand même rappeler que ce sont les néolibéraux qui ont créé le problème parce qu’ils croient que l’on peut s’enrichir et se gaver sans fin.c’est la politique menée qui a conduit les français a devenir des "mendiants" car il y a encore peu de tps beaucoups de chose était fabriqué par les français.Aujourd’hui tout est fabriqué ou presque en chine.Que l’on remette les pendules à l’heure, pourquoi devrions nous subir une concurrence déloyale orchestré par l’OMC et en plus être pris pour des "mendiants".Monsieur le président vous vous prenez sans doute pour un génie de la politique mais regardez votre bilan, un mendiant aurait fait mieux, haut la main.

    17.11 à 01h15 - Répondre - Alerter
  • A FRançois et quelques autres : on ne fait pas une politique sur quelques cas particuliers douteux.
    La réalité c’est d’abord qu’il y a un manque d’emplois stables dans notre société, que de nombreux salariés n’ont pas, soit pour des raisons personnelles (charges familiales par ex.), soit par difficulté de cumuler des horaires très partiels, un revenu décent.
    Ensuite pour les autres éloignés de l’emploi, il faudrait à la fois plus de moyens aux structures de concertation pour les guider ou les former au lieu de réduire les crédits ou les postes comme à Pôle Emploi, plus de responsables d’entreprises prêts à les accompagner.
    La très grande majorité est victime d’un partage du travail que les grands acteurs du marché du travail décident, que des gouvernements amplifient (voir la détaxation de heures sup !) , d’un échec scolaire qu’on va pérenniser avec le retardement de l’entrée des enfants à l’école.
    Ceux qui agissent dans des services ou des associations humanitaires ont d’édifiantes histoires d’accidents de la vie à raconter.
    Non cet idée stigmatise des victimes , au nom de quelques resquilleurs qu’on pourrait combattre si on le voulait vraiment !

    16.11 à 23h01 - Répondre - Alerter
    • Cette idée que c’est les autres qui doivent faire ou qui sont responsables de... et que donc on attend que le destin vienne à notre rencontre comme un jour la fortune d’un ticket gagnant... est-ce que c’est ça la réalité de la vie ? Vraiment cette conception existentielle de l’humanité est plus que déprimante... et je comprends que les jeunes fuient notre pays pour se plonger dans l’exaltation des pays comme le Brésil, l’Inde où tout semble possible à l’homme d’audace !

      16.11 à 23h48 - Répondre - Alerter
      • Ne pouvez-vous pas comprendre que le problème c’est l’emploi et la rémunération qui va avec. Je connais des proches qui cherchent désespérément du travail depuis de longs mois, sans aide du Pôle emploi qui n’a rien proposé à l’un d’entre eux, chômeur depuis 18 mois. Alors il n’a trouvé comme solution que quelques travaux (ceux qui son publicisés par le Gouvernement) en chèque emploi, bonjour la précarité. Croire que tous les chômeurs ou bénéficiaires du RSA ne se prennent pas en charge est un mensonge. Quelques uns peut être, la majorité NON. Et de plus ils sont nombreux à être bénévoles dans des associations pour ne pas se couper d’un lien social. Quand aux jeunes, s’ils fuient c’est parce que le travail et l’espoir sont ailleurs, mais c’est aussi une illusion car même avec audace et diplôme ils sont d’abord des immigrés, souvent exploités... j’en connais plus d’un. Quand au rêve "américain" de l’homme audacieux qui privilégie la réussite mercantile à l’humain, on voit où cela amène, je n’envie aucunement ce grand pays qui chute et où des millions de personnes se clochardisent... Soyons moins critiques et davantage solidaires !
        Une jeune grand-mère indignée

        18.11 à 09h54 - Répondre - Alerter
        • Merci Marie de votre contrepoint. Il y a un point de vérité dans vos propos et bien sûr qu’il faut changer le fonctionnement économique de cette société. Mais devons-nous toujours attendre un patron pour travailler ? En Inde, j’ai vu de gens monter des projets grâce au micro crédit, cette nouvelle forme de prêt bancaire liée à des ONG, et ça marche. Si l’Amérique est devenue un grand pays c’est bien grâce à l’audace de sa population. Ce n’est plus vrai aujourd’hui car la politique et l’Etat n’a pas su anticiper les dérives du capitalisme. Mais je ne serai pas surpris que le renouveau vienne de ce pays, on le voir par l’organisation dans tout le pays du mouvement de protestation qui s’est structuré beaucoup plus vite qu’en France.

          18.11 à 22h33 - Répondre - Alerter
  • Et quel genre de travail forcé ? Ramassez des déchets entre autres, c’est ce que j’ai lu et bien c’est très enrichissant et certainement se faire traiter comme un petit personnel avec mépris.
    Décidément Sarko réduit déja ton train de vie avant de t’acharner sur les gens en difficulté.

    16.11 à 17h33 - Répondre - Alerter
  • je connais un jeune homme bac+5 ,master etc qui ne trouve pas d’emploi et qui a accepté un service civique de 39 Heures par semaine à 5oo euros par mois .Il a des frais d’essence ,ne peut pas se loger mais il travaille car rester au chômage est pour la majorité une souffrance . Si les bénéficiaires du RSA font des journées de service civique plus tous les stagiaires non payés ou très sous payés ,les employeurs embaucheront-ils des salariés en CDI ?Tous ces emplois précaires empêchent une vraie politique d’embauche .Voilà mon avis

    16.11 à 11h39 - Répondre - Alerter
  • Parce que l’assistanat et la déresponsabilisation n’ont jamais été de bonnes idées.

    16.11 à 10h16 - Répondre - Alerter
  • Pendant que des personnes s’expriment sur les dérives d’un système qui s’autodétruit, les vrais parasites continuent à produire des idées de discriminations...
    C’est divisé pour mieux régner, propager la peur, la colère, l’indignation... et montrer du doigt des coupables supposés.... qui vivent déjà avec si peu.

    Les parasites sont ceux qui ne pensent qu’à s’enrichir personnellement, ou qu’au pouvoir qu’ils peuvent exercer sans se préoccuper véritablement d’autre chose.
    Aujourd’hui, bon nombre de précaires s’occupent des précaires.... les bénévoles sont sollicités de toute part par les politiques....

    Prenons du temps pour réfléchir à tous les messages dont nous sommes bombardés tous les jours pour garder notre humanité et garder notre libre arbitre ainsi que notre intégrité de pensée.
    Nous devons redoubler d’effort pour être dans le discernement.
    Ne nous laissons pas faire par toutes ces idées contre productives et qui nous limitent.

    16.11 à 10h09 - Répondre - Alerter
  • c’est comme pour certains titulaires de l’AAH Psy, s’ils devaient tous accepter en liaison avec leur maladie un traitement par injection, les simulateurs (et ils sont très nombreux) allègeraient le budjet santé et prestations sociales associées.
    En ex-URSS tout citoyen devait participer une journée par an à un travail d’utilité publique collecti comme ramasser les récoltes de pommes de terre, nettoyer les jardins publics ...
    On n’a pas dit nettoyer les chiottes... car à en croire les emmissions à la télé Française, c’est la chose la plus dégradante qu’il soit demandé à une employée d’hôtel !
    Moi, je leur ferai visiter les anciens Goulags en URSS...
    une mère d’handicapé, révoltée

    16.11 à 09h44 - Répondre - Alerter
  • Pour moi c’est une connerie de plus à mettre aux "actifs" de l’exercice Sarkozy.
    Quant à votre exemple, François, m’a l’air d’avoir été passé à la moulinette d’un argumentaire très "droitiste"... Allez retrouver un boulot à 50 ans : vous coûtez trop cher ! Moi j’en connais une tripotée, de quinquas et plus qui ne demanderaient pas mieux que de travailler, mais qui ne trouvent pas de boulot :
    - ils coûtent beaucoup plus cher que des Polonais ou des Roumains qu’on peut payer par dessus la jambe et virer quand on n’en a plus besoin
    - Paul Emploi ne leur propose que des formations à la con ...
    Ces mesures populistes et racoleuses ne plaisent qu’à un électorat sarkozyste ou lepéniste... Un peu comme la religion : réponse facile à problème qu’un quinquennat n’a fait qu’accroître.

    16.11 à 09h15 - Répondre - Alerter
    • Clomani, une précision. La personne dont je parle n’a jamais travaillé et aujourd’hui elle a 50 ans. La difficulté de trouver du travail à 50 ans c’est une autre question. Et au contraire de ceux qui cherche du travail, cette personne ne souhaite pas travailler parce qu’elle à perdu même l’idée du travail et de l’effort. C’est un peu comme sur un bateau, il y a toujours ceux qui s’activent et ceux qui font rien parce que c’est comme ça. Et à ceux-là de leur dire "bon tient fait le boulot" c’est la juste équité des choses.

      16.11 à 13h37 - Répondre - Alerter
  • Je connais une personne de mon entourage qui vit depuis de longues années des aides de l’Etat et notamment le RSA. Elle est pourtant physiquement en forme, elle est célibataire, elle est cultivée, mais elle n’aime pas travailler et préfère vivre avec peu d’argent. Elle arrive même à mettre un peu d’argent de côté du fait que son studio parisien est couvert par un héritage de ses parents. Elle a près de la cinquantaine et la dernière chose qu’elle souhaite faire c’est travailler. Peut-être que si elle avait été obligée elle aurait pu reconsidérer le travail et y reprendre goût.

    16.11 à 09h00 - Répondre - Alerter
    • "son studio parisien est couvert par un héritage de ses parents"

      "Je connais une personne de mon entourage qui vit depuis de longues années des aides de l’Etat et notamment le RSA. "

      Je n’y crois pas une seconde ,ou bien la personne à un copain chez les gens qui traitent les dossiers sinon c’est pas possible cette histoire... 2 ou 3 mois ok , mais pas plus

      Ceci dit moi je connais plein de gens dans la mouise qui voudrais bien faire non pas 7 heures mais 35 heures comme les autres ,alors encore un petit effirt pour passer de 7 a 35 et c’est ok ... tout le monde est content ... merci d’avance sarkozy.

      Cordialement (quoique)

      17.11 à 03h11 - Répondre - Alerter
  • personnellement je connais une personne de mon entourage qui vit depuis de longues années des aides de l’Etat et notamment le RSA. Elle est pourtant physiquement en forme, elle est célibataire, elle est cultivée, mais elle n’aime pas travailler et préfère vivre avec peu d’argent. Elle arrive même à mettre un peu d’argent de côté du fait que son studio parisien est couvert par un héritage de ses parents. Elle a près de la cinquantaine et la dernière chose qu’elle souhaite faire c’est travailler. Peut-être que si elle avait été obligée elle aurait pu reconsidérer le travail et y reprendre goût.

    16.11 à 08h58 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d'indiquer ci-dessous l'identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n'êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

[Connexion] [s'inscrire] [mot de passe oublié ?]

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas