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25-08-2015
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Les expéditions, toute une histoire

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1766 : Bougainville vers le Pacifique

C’est de Nantes que Louis-Antoine de Bougainville largue les amarres en 1766 vers le Pacifique sud, à bord de La Boudeuse, une frégate, et de L’Etoile, une flûte de la marine royale. Son objectif est de recenser les territoires insulaires : îles Malouines, Tuamotu, Vanuatu, Salomon, Moluques. A bord, se trouvent un dessinateur, un astronome et un naturaliste, Philibert Commerson. Pour rapporter des échantillons, celui-ci a recours à la technique de l’herbier, y compris pour les animaux. Les poissons qu’il rapporte sont fendus en deux, éviscérés et séchés au grand air. Ces spécimens sont toujours conservés au Muséum national d’histoire naturelle. (Crédit photo : DR)

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1785 : La Pérouse sur « La Boussole » et « L’Astrolabe »

L’élite scientifique de l’époque embarque à Brest (Finistère), avec le comte de La Pérouse. Un astronome, un médecin, trois naturalistes, un mathématicien, trois dessinateurs, un physicien, un interprète, un horloger et un météorologue se répartissent sur La Boussole et L’Astrolabe. Encore une fois, direction le Pacifique, dans les pas du Britannique James Cook qui y a déjà réalisé trois périples. Après trois ans d’exploration du Chili au Japon, l’expédition de La Pérouse se fracasse sur les récifs coralliens de l’île mélanésienne de Vanikoro. (Crédit photo : DR)

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1799 : Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland en Amazonie

Le baron Alexandre de Humboldt, un savant allemand, et Aimé Bonpland, un botaniste français, partent pour l’Amérique du Sud depuis l’Espagne. Ils restent cinq années de l’autre côté de l’Atlantique, explorent le cours de l’Orénoque (fleuve du Venezuela et de la Colombie), font l’ascension des volcans Cotopaxi et Chimborazo (Equateur) et amassent d’incroyables collections de géologie, d’entomologie, de zoologie et de botanique. Ils décrivent et dessinent plus de 4 000 espèces de plantes et rapportent plus de 20 000 spécimens en Europe, dont une partie conservée à Paris et une autre à Berlin. (Crédit photo : DR)

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1831 : Darwin sur le « Beagle »

A 22 ans, fraîchement diplômé de Cambridge, le naturaliste Charles Darwin embarque à Plymouth, en Angleterre, sur le Beagle, à destination de l’Amérique du Sud. L’expédition passe cinq années à faire un tour du monde. Mais c’est surtout sur les côtes de l’Argentine, du Chili et de l’Uruguay que ses récoltes et ses observations se concentrent. Son journal de voyage, publié en 1839, et les nombreuses publications auxquelles ses études de terrain donnèrent lieu contiennent en germe la théorie de l’évolution qui le rendit célèbre et révolutionnera par la suite l’histoire de la biologie et de la science. (Crédit photo : DR)

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1934 : Théodore Monod au Sahara et Paul-Emile Victor au pôle Nord

Quand il s’élance pour dix-huit mois de périple dans l’Ouest saharien, Théodore Monod (photographié en 1929 dans ce cliché) a déjà fait connaissance avec l’Afrique et le désert. Mais cette première très longue expédition recèle une obsession qui l’habitera toute sa vie : trouver une météorite gigantesque dont un bloc, ramassé en 1916 par un certain Ripert, est conservé au Muséum national d’histoire naturelle. La même année, Paul-Emile Victor débarque pour un an sur la côte Est du Groenland, chez les Inuits d’Ammassalik. C’est alors sa première expédition polaire. (Crédit photo : DR)

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1965 : Claude Lorius en terre Adélie

Un soir de son hivernage en terre Adélie, sur la base russe de Vostok, Claude Lorius, glaciologue né en 1932, regarde des bulles d’air qui s’échappent du glaçon en train de fondre dans son verre de whisky. Le glaçon a été pris sur une carotte de glace devant la base. Le scientifique a l’intuition que ces bulles emprisonnées pendant des millénaires peuvent lui apprendre la composition de l’atmosphère du passé. Vingt ans plus tard, la revue scientifique Nature, l’une des plus réputées au monde, publie ses conclusions sur la corrélation entre l’évolution de la température de la planète et celle de la concentration de l’air en CO2. (Crédit photo : La glace et le ciel / Wild Touch)

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2003 : Le « Radeau des cimes » au Panama

Depuis le milieu des années 1980, le botaniste Francis Hallé explore la canopée, c’est-à-dire la couche supérieure de la forêt primaire, à l’aide d’étranges filets montés sur des structures gonflables. Après la Guyane, le Cameroun, le Gabon et Madagascar, c’est au Panama, dans la réserve de San Lorenzo, que le « Radeau des cimes » est envoyé avec une équipe internationale d’entomologistes dans le cadre de la mission « Inventaire de la biodiversité des insectes du sol et de la canopée ». Dix ans plus tard, les résultats sont publiés : les chercheurs ont collecté pas moins de 130 000 arthropodes appartenant à environ 6 000 espèces sur 6 000 hectares de forêt. (Crédit photo : DR)

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2006 : « Santo », prélude à « Planète revisitée »

Coup d’envoi d’une série d’expéditions naturalistes menées par le Muséum national d’histoire naturelle et l’ONG Pro-Natura, le grand débarquement scientifique sur l’île d’Espiritu Santo, la plus grande de l’archipel du Vanuatu, n’a pas fini de livrer ses trésors. Cet inventaire de tous les milieux de l’île, depuis les grands fonds marins jusqu’aux sommets des montagnes, a déjà donné lieu à plus de 115 publications scientifiques. Depuis, « Planète revisitée » – qui a organisé, entre autres, « Santo » – a réitéré l’opération au Mozambique, à Madagascar, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Guyane. (Crédit photo : Xavier Desmier)

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2009 : Tara Oceans, à la recherche du plancton

Trois ans pour un tour du monde : les huitième et neuvième expéditions de la goélette Tara ont emporté plusieurs centaines de scientifiques pour une étude du phytoplancton mondial, dont les premiers résultats ont été livrés au mois de mai dernier dans la revue Science. 35 000 échantillons ont été passés à la moulinette du séquençage génomique. En 2014, la dixième mission a parcouru la Méditerranée, pour évaluer l’impact des micro-plastiques sur les écosystèmes méditerranéens. (Crédit photo : Francis Latreille)

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2016 : Jean-Louis Etienne en Antarctique

Dès l’année prochaine, le spécialiste des pôles va se laisser dériver pendant un an dans l’océan Austral à bord du Polar Pod. Cette nouvelle plateforme océanographique de 100 mètres de hauteur, alimentée en énergie par des éoliennes, a été conçue pour résister aux plus grosses vagues des « cinquantièmes hurlants », des vents qui sont aussi à l’origine du courant circumpolaire antarctique qui la trimballeront d’Ouest en Est, autour du pôle Sud. L’objectif sera de mesurer les concentrations de CO2 et d’étudier la biodiversité marine méconnue de cet océan froid, acteur clé du climat. L’expédition pourra être suivie en temps réel. (Crédit photo : Medef)

 
Depuis le XVIIIe siècle, aventuriers, naturalistes et botanistes sont partis à la découverte de la faune et de la flore. Zoom sur ces pionniers de la connaissance du monde.
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