Economie collaborative - « Je rentre d’une année à travers le monde, à découvrir les cultures par la nourriture. Depuis mon retour, je fais à manger pour mes voisins. Serez-vous les prochains ? » Sur le site Super-Marmite, DaBee titille les papilles avec ses gâteaux : « les meilleurs cookies et muffins du monde ! » Combien pour ces douceurs ? Trois euros la part. Mon four vient de tomber en rade, je tente l’aventure. Le jour du rendez-vous, je me pointe chez mon « super-marmiton », qui me montre sa production. Il y en a pour moi et pour trois autres.
Des plats comme ceux de maman
Lorsque Olivier Desmoulins a eu l’idée de Super-Marmite, c’était pour s’éviter l’overdose de plats surgelés. Le jeune homme sort tard du travail et a la flemme d’enfiler son tablier. « Beaucoup des membres sont étudiants et ont envie de manger des petits plats comme ceux de maman », résume Séverine Figuls, ex-directrice marketing du site. Dans cette affaire, l’aspect financier n’est que la cerise sur le gâteau. « Nous ne voulons pas être en position de concurrence déloyale avec les commerçants. » D’ailleurs, la SAS (société par actions simplifiées) Super-Marmite ne fait pas son beurre avec le site – qui vit sa vie plus ou moins seul, entre cuisiniers et gourmands –, mais grâce à une activité de conseil en innovation.
Création en 2011
25 000 inscrits