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L’emballage n’est pas un déchet !

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 L'emballage n'est pas un déchet !
(Crédit photo : nive_natura_2000/flickr)
 
L'emballage n'est pas inutile. Il sert à protéger les aliments et donc à éviter le gaspillage ! Mieux, il doit être vu non comme un déchet mais comme une matière première aux nombreuses vies potentielles…
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Tout le monde semble avoir oublié à quoi sert un emballage… Les estimations de la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, ndlr) montrent que selon les pays entre 20 et 75 % des denrées alimentaires sont perdues. En Europe, par exemple, jusqu’à 30% des aliments sont gâchés, soit près de 71 millions de tonnes par an, près de 300 kg par habitant ! Les chiffres sont cruels car ils ne trompent pas : plus l’emballage est développé dans un pays, moins il y a de pertes ; c’est inversement proportionnel… Dans les pays sous-développés, malgré la faim qui est la première cause de mortalité enfantine, le premier consommateur d’aliments est hélas la poubelle.

La principale fonction de l’emballage est de conserver ce qu’il contient : c’est un contenant qui protège durablement un contenu. Deux éléments méritent d’être rappelés :

- Le premier est purement physique : s’il protège ce qu’il contient, l’emballage évite les gaspillages. Qu’est-ce qui est le plus irresponsable : gaspiller des produits alimentaires ou, éventuellement, gaspiller du matériau d’emballage ?... Depuis l’invention de la boîte de conserve au XIXe siècle, le packaging a sauvé des milliards de vie et il est, dans la plupart des cas recyclable ; c’est en cela qu’il est totalement responsable.

- Le second est l’utilité du packaging trop souvent oubliée dans les pays occidentaux : le commerce. Sans emballage, pas de commerce… L’emballage a permis et permet encore de développer les échanges Est-Ouest, Nord-Sud, de denrées alimentaires. Se dire qu’il n’existe pas de packaging responsable, c’est une approche de « bobos »… ! Lorsque nous disposons de tout à volonté, il est décidément bien difficile de distinguer le superficiel, de l’essentiel.

Il se trouve que le packaging a un défaut majeur, celui d’être visible, dans le caniveau, dans les champs et lorsqu’il déborde de nos poubelles. C’est une pollution visuelle. Mais le problème ne porte pas sur la responsabilité ou l’irresponsabilité du packaging ; il s’agit juste d’une question « d’éco-responsabilité » des industriels et des consommateurs. On se donne donc bonne conscience quand on « attaque » le packaging pour éviter d’aborder la véritable question : celle de notre façon de surconsommer.

Consommons mieux et trions mieux

Tous les pays développés sont en état de surconsommation. Le problème de l’emballage s’il en est, n’est qu’une résultante de notre surconsommation chronique. L’Europe consomme aujourd’hui trois fois ce que la Terre est capable de produire ; les États-Unis cinq fois… Si les Chinois se mettent à produire autant que l’Europe, la planète ne pourra pas suivre… Il faut donc revoir nos modèles. Lorsqu’il y aura moins de consommation, il y aura de facto moins d’emballages.

Dans l’Allée du Recyclage, nouvel espace d’exposition dans les couloirs du métro parisien, créé pour encourager le tri et le recyclage des emballages, ainsi que la mise en valeur des bonnes pratiques de prévention et de réduction des déchets, le WWF nous invite à agir tous ensemble pour contribuer au changement : limiter notre consommation à nos réels besoins, choisir des offres socialement et écologiquement responsables et surtout trier les emballages usagés.

Aujourd’hui, grâce à l’engagement collectif depuis 1993, 63% des emballages ménagers sont recyclés en France. C’est bien, et pourtant c’est loin de l’objectif de 75% fixé par les pouvoirs publics pour 2012. Gagner ces douze points prendra sans aucun doute beaucoup plus de temps, car cela ne se fera pas sans une modification profonde de notre vision de l’emballage en fin de vie.

Faire un don de matière recyclable

Un des enjeux du XXIe siècle pour la survie de l’humanité va être le traitement des déchets industriels. Dans le cas des emballages, le zéro déchet n’est pas une utopie. La toute première chose à faire est tout d’abord de ne pas parler de déchets d’emballages, mais de matière première à recycler. Il faudrait d’ailleurs inventer un mot universel qui distingue les déchets ultimes, ceux dont on ne sait encore rien faire, que l’on stocke dans des trous, un héritage honteux que nous laissons aux futures générations, de ceux que l’on sait recycler, comme les emballages en particulier. Tout ce qui se recycle ne doit plus être considéré comme un déchet, mais comme de la matière recyclable ! De la même façon, jeter un emballage vide, ne doit plus être perçu comme un geste d’abandon, mais comme un don. Mettre un emballage usagé dans un bac de tri sélectif est un don de matière première qui va servir à redonner une vie à autre chose.

Explorer de nouvelles façons de recycler

Lorsque nous lisons la maxime de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne crée, tout se transforme », reprise dans la communication d’un grand nombre d’acteurs du recyclage, il y a deux manières de l’interpréter.

La première et la plus répandue, est de revenir à la case départ, c’est-à-dire transformer ce qui a été créé en matières premières : recycler la matière pour refaire du matériau. Mais cela a un coût tant environnemental que financier.

La seconde est de créer quelque chose de nouveau à partir de l’objet à recycler. Il y a dans ce domaine un champ infini de possibilités qui s’ouvre devant nous. Nous pouvons même désormais créer des choses en imaginant en même temps leur transformation future. Dans ce domaine, tout est à inventer. Par exemple, prenez un emballage Tetra Pak, c’est à 70 % du papier, de l’aluminium et du plastique. C’est un emballage recyclable, une belle ressource pour sa pâte à papier. Mais c’est aussi un matériau étanche, solide et flexible etc. Plutôt que de le transformer en pâte on pourrait trouver d’autres débouchés. Nous pourrions coller les feuilles entre elles pour s’en servir de matériaux d’isolation dans le bâtiment par exemple. La réutilisation d’un produit à une autre fin que celle initialement prévue est aussi une forme de recyclage. Pour aller encore plus loin, nous devons désormais créer les produits en pensant aux différents usages qu’ils pourront avoir dans leur deuxième, voire leur troisième vie… En faisant du neuf avec du vieux, on prolonge le cycle de vie du matériau en minimisant considérablement l’impact écologique de l’opération de recyclage. Un emballage « hyper –responsable » est celui qui offre plusieurs solutions de transformations, pour disposer de plusieurs vies. La révolution industrielle du XXIe siècle est là.

En matière de ressources, il est une chose certaine, les produits à recycler sont désormais le plus gros gisement planétaire dont nous disposons. Il suffit juste de se baisser pour les ramasser… D’où la nécessité de démontrer au grand public que même un déchet d’emballage a de la valeur, dans la mesure où il est correctement trié.

- La Designpack Gallery
- L’Allée du recyclage

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Expert du « design-packaging », il œuvre pour un emballage plus responsable et respectueux de l’environnement. Il est le fondateur de l’agence P’référence-dynamiseur de marques et de la Designpack Gallery, le premier espace grand public (librairie, boutique, expositions et salle de conférence) entièrement dédié au design-packaging. Expert auprès de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi), il est l’auteur de nombreux ouvrages : « Eco-design, chemins vertueux », « Art, échanges créatifs » ou encore « L’eau, source d’innovations »…

23 commentaires
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RÉPONSES DE LA RÉDACTION
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  • Oui, c’est vrai. Il y a plusieurs méthodes et modes de recycler les emballages ; par exemple en donnant la forme initiale ou une nouvelle forme avec une nouvelle utilisation.

     
     

    machines à sous gratuites

    Jouer aux machines à sous gratuites est un très bon exercice pour vous former une stratégie de jeu.
    17.08 à 12h40 - Répondre - Alerter
  • Bonjour à vous,
    Toute critique est bonne à entendre, même si parfois, la forme laisse un peu à désirer.

    En lisant mes livres et mes articles, en visitant mes expositions, vous trouverez beaucoup de réponses à vos observations. Les plus septiques se rendront peut être compte qu’ils ont eu une vision un peu rapide sur mon action...

    Cependant, j’assume entièrement mes propos sur les emballages car j’ai pu les mettre en pratique à de nombreuses reprises. Je ne vous parle pas de théorie, ni d’idéologie, bien assis au fond de mon fauteuil. Je suis désolé que mon ton soit interprété comme moralisateur, telle n’est pas mon intention.

    Lors de mes missions d’expertises pour l’ONUDI je me rend régulièrement dans des pays moins chanceux que le notre pour aider les entreprises, (je parle de micro-mini entreprises) à emballer les denrées alimentaires et autres produits manufacturé qu’elles ont beaucoup de mérite a produire et qu’elles souhaite voir arriver intactes chez leurs clients, et pourquoi pas les exporter... Je sais ce que l’emballage apporte à ces courageux pour qui rien n’est facile parce que que je l’ai vécu à leur cotés. Je vois régulièrement ce que signifie de vivre sans emballages... J’invite d’ailleurs les bien pensants à me suivre lors d’une prochaine mission. Je leur interdirait toute utilisation de produits emballés, sous la seule réserve qu’ils aient souscrit à une bonne assurance de rapatriement. ;=)

    Je persiste à dire que l’emballage fait plus de bien qu’il ne cause de troubles lorsqu’il est bien géré. Oui le problème c’est le "SUR" (sur-consommation, sur-emballage, sur-protection...). Oui, il est facile de d’expliquer comment mieux manger lorsqu’on à le ventre plein. Oui, il faut moins d’emballages chez nous, mais il en faut beaucoup plus chez eux !

    Merci, en tout cas à Terra Eco de respecter sa mission d’information en laissant s’exprimer tous les points de vues. Je serai heureux de vous croiser dans l’Allée du Recyclage ou à la Designpack Gallery pour continuer ces échanges passionnés.

    À bientôt, Fabrice Peltier

    19.08 à 17h43 - Répondre - Alerter
  • Merci !

    Nous avons retweeté votre article, et donc votre site internet, sur notre compte, merci à vous !

    Avez-vous un compte Twitter ?

    Si cela vous intéresse de nous suivre, notre compte est https://twitter.com/# !/TerraCycleFr

    Nous faisons des collectes de déchets non recyclables, et faisons du recyclage et du transcyclage.

    A bientôt, et merci encore !

    Pierre PEIGNÉ
    Relations Presse, Communication et Social Média
    TerraCycle France
    Mobile : +44 (0)7 866 843 628
    www.terracycle.fr

    Contact me : ppeigne1

    FINI LES DECHETS !

    Eliminons la notion de déchets !

    Merci de penser au respect de l’environnement avant de choisir d’imprimer ce message

    Ce message et l’ensemble de ses pièces jointes peuvent contenir des éléments d’ordre
    confidentiel ou privé spécifiquement destinés à
    son destinataire désigné. Toutes copies, lecture
    ou distribution de ce message (et de ses pièces jointes) par d’autres personnes sont
    strictement interdites. Si vous n’êtes pas le destinataire attendu de ce message, merci
    de bien vouloir contacter immédiatement son
    expéditeur et d’effacer de manière permanente le message et ses pièces jointes.

    18.08 à 11h29 - Répondre - Alerter
  • Les participants de cette étude américaine, qui ont arrêté les emballages, ont vu leurs taux de bisphénol A et de phtalates chuter respectivement de 66 % et de 55 % (certains jusqu’à 76 et 96 %) en deux jours !

    http://www.passeportsante.net/fr/Ac...

    14.08 à 23h33 - Répondre - Alerter
  • Article intéressant, qui a le mérite de rappeler l’intérêt de l’emballage en tant que protecteur des denrées qu’il contient...

    Je reste néanmoins sur ma faim : l’auteur ne pose pas la question du suremballage (le petit carton qui entoure le dentifrice, le carton autour des yaourts, les paquets de gâteaux traditionnels entourés de 3 (!) emballages, 4 lorsqu’on achète plusieurs paquets, ...

    Il n’évoque pas non plus la question des emballages non recyclables. Quid des films plastiques actuellement non recyclés, des emballages en carton trop petits, ... ?

    12.08 à 11h42 - Répondre - Alerter
  • Je suis surprise (et attristée) de voir les réactions de certains à cet article. Certes le propos de F.Peltier n’est pas toujours très fin (l’expression de bobos et autres arguments super "pro packaging"…), et on peut ne pas être d’accord avec lui ! De là, à tirer a vue sur Terra Eco, de le traiter de "vendu", et d’en remettre une couche envers l’auteur, c’est un peu fort !
    Je serais curieuse d’ouvrir les placards des fervents défenseurs du DD que vous êtes ! Aucun emballage dans vos placards ? Vous arrivez à faire l’impasse sur les cartons et autres plastiques qui nous encombrent tous, dans nos modes de consommation ? Bravo !

    Il y a encore quelques années, on aurait applaudi le fait qu’un "ouvrier du grand capital" soit à l’origine d’une initiative sur le recyclage de nos trop nombreux emballages. Quelqu’un exploite ce filon ? Un designer de surcroit ? Soit. Commençons par balayer devant nos portes, par changer nos habitudes, par utiliser plus de contenants réutilisables, par acheter en vrac, car comme le dit Dia1986 "le meilleur emballage reste celui qui est évité"…
    Mais par pitié, cessons de jouer les paranos, d’avoir le sentiment qu’on nous prend pour des cons et surtout : ne tirons pas sur l’un des seuls magazines qui nous informe sur le DD de façon intelligente et honnête ! Ni sur une initiative qui - quoi qu’on en pense - a le mérite de faire parler du problème du tri et du recyclage.

    A entendre les détracteurs, a moins d’être irréprochable, on n’a pas voix au chapitre… Un peu de tolérance et de libre arbitre ! Et bonnes vacances :)

    2.08 à 15h40 - Répondre - Alerter
  • Mais que veut dire une approche "bobo" ?? Un article très moralisateur avec une explication bancale pro packaging.

    N’oubliez pas qu’on peut être bobo et avoir des bonnes idées, tout comme on peut être ouvrier ou homme d’affaire et en avoir.

    Approche regrettable.

    28.07 à 18h31 - Répondre - Alerter
  • AU BUREAU AUSSI, RECYCLONS NOTRE PAPIER !

    Depuis 1997, ELISE crée des emplois durables pour des personnes en difficulté ou handicapées dans la collecte et le recyclage des papiers et déchets de bureau.
    Pionnier de la valorisation des papiers des corbeilles de bureau, ELISE (Entreprise Locale d’Initiatives au Service de l’Environnement) met en place dans les bureaux le tri sélectif, collecte, pèse et sur trie les papiers pour optimiser les bénéfices du recyclage.
    A l’occasion des collectes de papier, ELISE peut aussi enlever, pour les recycler, d’autres déchets de bureau :
    cartouches d’encre, piles, bouteilles et plastiques souples, boites de boisson, lampes, tubes néon, déchets d’équipement électrique et électronique (DEEE).
    ELISE peut aussi effectuer les désarchivages et la destruction confidentielle.
    En 2010, ELISE a collecté dans plus de 3.500 entreprises ou établissements publics, de Région Parisienne et du Nord-Pas de Calais, 9.000 tonnes de papier, permettant d’économiser :
    - 4.500 KWH d’énergie,
    - 270.000 m3 d’eau,
    et d’éviter le rejet de près de 5.000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
    109 personnes travaillent chez ELISE, parmi lesquelles 15% de personnes issues de l’insertion et 70% de personnes handicapées.

    Plus d’informations sur www.elise.com.fr

    19.07 à 17h46 - Répondre - Alerter
  • Le recyclage est mort, vive le cradle to cradle !

    19.07 à 14h17 - Répondre - Alerter
  • Article affligeant qui, une fois de plus, nous ressert la bonne tarte-à-la-crème "rien ne se perd, tout se transforme" en faisant fi du second principe de la thermodynamique.
    Par ailleurs, tout article sur l’écologie digne de ce nom devrait s’interdire l’emploi du terme "bobo" tant il est employé à tort et a travers (donc vidé de sens) pour faire office "d’argument ultime" (quand les vrais arguments manquent)...

    Guillaume

    19.07 à 12h43 - Répondre - Alerter
  • "Je pense toutefois que la fin d’article nous demandant de changer notre vue de l’emballage pour le voir comme plutôt comme un gisement est un point positif qui fait avancer le débat. "

    => C’est bien d’essayer de voir du positif, mais là vous vous laissez piéger dans la rhétorique de l’auteur, qui a vraisemblablement pas mal étudié sa comm’ avant d’écrire son article.
    En effet, il est primordial de ne pas confondre "emballage" avec "déchets".
    Evidemment, il est quasiment impossible de produire sans déchets, et même en décroissant (ou autres options), il nous faudra toujours produire un minimum pour vivre. Il y a donc du déchet "résiduel", "inévitable" (quoiqu’on puisse toujours choisir ce que l’on produit, donc les déchets qu’on va produire .... suivez mon regard vers la centrale de Fessenheim et ses copines)
    Emballer, c’est autre chose. Par définition, c’est mettre qqc autour d’un produit fini. C’est donc par essence, un déchet superflu. Et au regard du coût écologique, économique et social (les décharges servent rarement de terrains de jeux aux riches des pays développés) des déchets superflus, vos emballages peuvent avoir toutes les vertus marketing du monde, monsieur, ils sont injustifiables. Si on se contentait d’emballer ce qui est fragile ou ce qui doit l’être pour sa conservation (et déterminer ces deux catégories ne doit en aucun cas incomber aux producteurs d’emballages.............), ça serait déjà un grand progrès.

    Quant à la "fonction commerciale de l’emballage" et autres ... considérations spirituelles, disons-le comme ça, ce ne sont que des piliers solides des mauvaises habitudes de consommation. A la place de soupeser, ausculter, sentir son produit, le consommateur lit la petite publicité mensongère imprimée sur l’emballage. Au lieu de se demander si son produit est de qualité, il regarde si l’emballage est de qualité. Peu importe que le contenu ait parcouru 15.000km en avion et l’emballage, pareil tant que le packaging est équitable et responsable, tout est bon !

    Non mais franchement, prenez-nous tous pour des ***....

    19.07 à 12h06 - Répondre - Alerter
  • Je suis également choqué par le début d’article plus que provocateur.
    Je suis en accord sur les commentaires de Coloss et Dia1986.
    Je pense toutefois que la fin d’article nous demandant de changer notre vue de l’emballage pour le voir comme plutôt comme un gisement est un point positif qui fait avancer le débat. Quelqu’un qui m’est cher a eu une mission d’évaluation du gisement d’aluminium dans les "centres de tri" ou en sortie d’incinérateur. Cela représente un potentiel considérable.
    De même encourager la conception de produits (sans d’ailleurs se limiter aux emballages) pour plus d’une vie est aussi source d’innovation et d’économies qu’il faudra bien faire tôt ou tard.

    19.07 à 10h21 - Répondre - Alerter
    • Il n’en reste pas moins que c’est Dla1986 qui a raison : les ingénieurs de Renault et de PSA qui cherchent à minimiser le bruit dans leurs voitures cherchent à l’éliminer à la source, pas en ajoutant des matériaux insonorisant qui alourdissent la voiture et augmentent sa consommation ! Et ce ne sont pas des modèles d’entreprises écologiques ! On peut effectivement "valoriser" les algues vertes de Bretagne et les emballages, mais toute personne censée sait que la solution a plus responsable c’est leur réduction à la source, et que de ce point de vue Terra Eco a mieux à faire que de relayer la communication du lobby de l’emballage, et de lui offrir un greenwashing idéal et gratuit (?)... Les "partenariats" du WWF sont en train de détruire son image et vont lui coûter des milliers de soutiens : attention aux désabonnements à Terra Eco !

      19.07 à 10h56 - Répondre - Alerter
      • Cher Colossus,

        Nous avons indiqué clairement que ce texte n’est pas un article écrit par la rédaction de Terra eco mais un point de vue sélectionné par elle, présenté comme tel, et exprimant l’opinion d’un professionnel dont les (conflits d’) intérêts sont exposés à la lecture de sa mini-bio.

        Terra eco est et restera un journal indépendant, conçu par des journalistes professionnels en interaction avec les lecteurs. Ces journalistes s’appuient sur des faits qu’ils mettent en perspective dans le cadre d’une ligne éditoriale claire, donnent la parole à tous et s’interdisent les procès d’intention. Il nous semble que le développement durable n’est l’apanage de personne. Et dès lors que les faits appellent à une conversion écologique de l’économie, celle-ci doit être comprise et admise par tous les acteurs. Donner la parole à tous ceux-là est un principe. A chaque lecteur de se faire librement une opinion et de l’exposer, comme vous le faites ici.

        Merci
        Walter Bouvais
        Cofondateur et directeur de la publication

        19.07 à 11h55 - Répondre - Alerter
        • J’aurais préféré que cet article soit écrit par la rédaction en citant peut-être cette personnalité au sujet des déchets recyclables, sans lui permettre pour autant de faire de la propagande pro-emballages comme c’est ici le cas. Je suis déçue par le choix de la rédaction.

          19.07 à 16h09 - Répondre - Alerter
          • tout à fait d’accord

            19.07 à 16h15 - Répondre - Alerter
          • Nous vous invitons à lire cette enquête intitulée "L’emballage est une ordure". Si elle date, elle est issue d’un travail exclusif de la rédaction.

            Enfin, sur ce thème, notre moteur de recherche vous permet d’accéder à plus de 150 articles inédits, fruits de notre travail journalistique : http://www.terraeco.net/spip.php?pa...

            Comme vous pouvez le constater, notre équipe éditoriale ne chôme pas.

            Cordialement,

            19.07 à 16h17 - Répondre - Alerter
            • L’art est difficile et la critique est facile, et nul doute que les membres de Terra Eco ne chôment pas, et auraient pu "valoriser" leurs compétences chez Procter & Gamble ou Danone... Toutefois vous amenez vous-mêmes des arguments pour conclure que ces liens auraient dû figurer en début d’article, ou dans l’encadré "Sur le même sujet" (à la place d’articles dont on se demande "le rapport avec la question"), et non perdus dans les commentaires... A moins que ce soit Iris56 qui ait raison...

              19.07 à 21h49 - Répondre - Alerter
        • Votre réponse est respectable et votre démarche de ne censurer aucun point de vue, permettant à chacun de se faire son opinion, tout à votre honneur. Allez, un dernier bémol : et si les commentaires, justement susceptibles de pondérer le discours de l’auteur, étaient plus directement visibles (et pas seulement leurs titres), au lieu d’être tout en bas de page ? Suggestion : inverser les rubriques "Publier un commentaire" et "Derniers commentaires" ou mieux, en faire apparaître les textes en entier sur la première page (comme sur AgoraVox). Et vive la démocratie !

          19.07 à 16h13 - Répondre - Alerter
          • Vous êtes, effectivement, plusieurs à nous le demander. Cette modification est en cours : ainsi, les forums apparaîtront très bientôt directement au pied des articles ; ils seront lisibles par les abonnés et les on abonnés.

            Merci

            19.07 à 16h20 - Répondre - Alerter
  • C’est un article de Procter & Gamble ou de Danone ? Ah non de leur fournisseur... Les clients des Amap ou des distributeurs en vrac chez Biocoop sonts des pollueurs irresponsables si je comprends bien. Et ces imbéciles d’allemands qui osent acheter des dentifrices sans emballage carton ! A quand les partenariats directs de Terra Eco avec les grands industriels façon WWF ?

    19.07 à 00h00 - Répondre - Alerter
  • Je m’étonne que Terra Eco face du lobby pro-emballage... La phrase "Se dire qu’il n’existe pas de packaging responsable, c’est une approche de « bobos »… !" m’a particulièrement choquée... Cet article est pour moi une promotion de l’emballage déguisée sous une explication logistico-sanitaire, et qui tente de tirer un trait sur le travail de réduction à la source des déchets, en particulier des emballages, d’ONG comme le Cniid. Même si le (sur-)emballage peut-être recyclé et constitue une source de matière première secondaire, le meilleur emballage reste celui qui est évité, car l’on évite le gaspillage d’énergie lié non seulement à l’extraction de la matière première nécessaire à sa fabrication, mais aussi l’énergie pour transformer cette matière première en emballage de même que l’énergie utilisée pour son recyclage, et les déchets et pollutions que celui-ci génère et que l’on oubli trop souvent.
    Bref, je ne m’attendais pas à ce que Terra Eco relaie ce type d’approche...

    18.07 à 16h19 - Répondre - Alerter
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