Barbie à cheval, en goguette, en camping-car ou à la gym. C’est dans les traits hypertendus et le sourire figé de cette poupée que les petites filles occidentales incarnent souvent leur avenir. Mais outre les cils de biche et les pommettes bien hautes, la Barbie arbore aussi un cou trop fin pour porter une tête normale et une taille de libellule anorexique. C’est l’étonnante réalité mise au jour par l’artiste Nickolay Lamm en avril 2013. Est-ce vraiment l’idéal dont la société veut encombrer sa progéniture ? Pas fou, ce dernier a planché sur une alternative et inventé la Lammily, une poupée dotée des mensurations classiques d’une gamine de 19 ans. Pour transformer son modèle numérique en objet rutilant de plastique, il a déposé son projet sur une plateforme de crowdfunding et empoché 367 656 dollars (264 000 euros), soit près de quatre fois les 95 000 dollars (68 560 euros) réclamés au départ. Mais avant lui, d’autres avaient déjà planché sur une alternative à la Barbie peu réaliste. Découvrez-les dans le diaporama ci-dessus.
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