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27-09-2010
Mots clés
Finance
France
Pratique

Finance éthique : posez toutes vos questions

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Finance éthique : posez toutes vos questions
(Crédit photo : DR)
 
A l'occasion de la semaine de l’investissement socialement responsable du 4 au 10 octobre, « Terra eco » a réuni un panel d'experts qui sont prêts à répondre à toutes vos interrogations sur ce secteur en plein développement.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Pour la première fois en France aura lieu du 4 au 10 octobre la semaine de l’investissement socialement responsable (ISR). Mais l’ISR, késako ? C’est un investissement individuel ou collectif effectué selon des critères sociaux, environnementaux, éthiques et de gouvernance d’entreprise sans occulter la performance financière.

Même si la part des encours reste modeste (environ 3% de la gestion en France), le marché ne cesse de croître depuis les années 2000. Et la crise financière mondiale a encore gonflé les chiffres. Mais il faut s’y retrouver parmi les multiples fonds, organismes, agences et banques du secteur.

Envoyez dès à présent vos questions, des plus pratiques aux plus conceptuelles, en commentaires de cet article. Terra eco les soumettra à notre panel de spécialistes qui y répondront tout au long de la semaine prochaine.

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  • L’ISR et le micro-crédit, c’est la même chose ?

    5.10 à 11h51 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    A la lecture des commentaires, et sachant que la majorité de l’épargne est détenue par des "particuliers" (ce qu’on appelle les ménages dans les études statistiques), je me propose de renverser la question :

    « Que sommes nous prêt à faire, NOUS, individus, sans attendre les autres pour tenter de placer mon argent de manière éthique et responsable ? »

    Autrement dit, quels sont les critères minimaux que je souhaite pour avoir confiance et envie de confier mon épargne à des secteurs dits solidaires et environnementaux ?

    - Critère économique : quelle rentabilité ? quelle ROI ? quel risque ?
    - Critère environnemental : Que doit on privilégier aujourd’hui
    - Critère éthique : Quels sont les aspects à mettre en avant ? Co-gestion, dividendes versés aux salariés, limitation du différentiel de salaires ? inclusion de travailleurs moins valides, ...
    - Critère de qualité de la l’entreprise : près de chez moi, lointaine, française, ou as, active dans un secteur particulier, quelle forme juridique ?
    - Secteurs ou métiers ou marques éventuellement exclues :

    Je suis réellement intéressé par vos réponses, car la synthèse de celles-ci nous donnera peut-être une direction à suivre pour trouver les entreprises idéales et les activités à soutenir et formera sans doute les bases d’une nouvelle grille d’analyse de critères extra-financiers à laquelle soumettre les entreprises.

    Merci déjà pour vos contributions

    - Si la rédaction souhaite en faire un sujet à part entière, pas de soucis ! -

    FredO

    Réponse directer sur le forum préférée, mais possible aussi via demandeafredo@gmail.com

    4.10 à 07h57 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Est-il raisonnable d’attendre des agents économiques qu’ils intègrent des facteurs extra-financiers dans leurs prises de décision ?

    Mon opinion sur la question est que si l’ISR consiste à investir dans Total pour le joli rapport DD que la firme publie tous les ans, alors l’ISR a de l’avenir (même si le business très profitable de Total consiste à aller chercher le dernier joule d’énergie fossile là où il se trouve, ce qui est contradictoire avec la définition du développement durable puisque que cette ressource ne sera alors plus disponible pour les générations futures).

    Par contre, si l’ISR consiste à investir dans des SCOP très responsables mais ne rapportent pas un rond, il ne faut pas s’attendre à ce que l’épargne se réoriente massivement.

    D’une manière plus générale, le but de tout agent économique dans un système capitaliste est de maximiser son profit. A partir de là, certains peuvent choisir d’autres valeurs. On a alors deux possibilités :

    1) Ce choix est favorable à leur intérêt financier. Dans ce cas, il n’y a pas besoin d’éthique, le choix est opéré par tout le monde.

    2) Ces valeurs extra-financières tendent à réduire leur profitabilité.
    Dans ce cas, les agents éthiques perdent en compétitivité. Dans une économie concurrentielle, ils finiront par disparaître. Et si les agents économiques en question sont des particuliers, les choix éthiques impliquent des renoncements (on en a moins pour son argent, puisqu’on achète en plus une conscience). On ne peut donc espérer qu’un phénomène marginal, qui ne se généralisera pas sans contrainte.

    C’est la raison pour laquelle le développement durable restera un simple maquillage tant que la sphère économique n’aura pas de contrainte extérieure, notamment politique.
    Cette analyse est plus ou moins celle d’André Compte-Sponville, dans « Le capitalisme est-il moral ?". La vision globale (peut-être trop générale) du philosophe permet de prendre le recul nécessaire pour mieux anticiper la portée des ces mouvements soi-disant éthiques (commerce équitable, ISR, microcrédit etc.). Il ne se développeront sensiblement dans un système économique libéral que s’ils sont profitables, donc pas si philantropes que ça. Rechercher la rentabilité (avec des apparences respectables), plus que la responsabilité, ça n’apporte rien de nouveau.

    Ceci étant dit, un mouvement qui va dans le bon sens, même marginal, est bon à prendre. Je suis sociétaire de la Nef, client d’Artisans du Monde et je donne à l’Adie par l’intermédiaire d’un livret d’épargne. Mais je n’ai que peu d’espoir pour que ce genre de "consom’action" pèse un jour significativement dans le système économique actuel.

    Quel est l’avis des experts de la finance éthique sur la question ?

    29.09 à 21h21 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    dans une étude récente, les Amis de la Terre remettent clairement en cause l’ISR tel qu’il est fait aujourd’hui et notamment l’absence de contrôle des données ESG des grandes entreprises cotées, quasi unique référent sur lequel se base le travail des analystes extra-financiers (Vigéo etc).
    J’aurais aimé connaître la position des experts sur cette question et s’il existe des points d’amélioration pragmatiques et très concrets qui pourraient être mis en place très vite pour permettre aux clients de "faire davantage conscience" à l’offre ISR actuelle.
    Merci

    29.09 à 15h06 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Depuis quelques temps, je vois surgir des plate-formes en ligne de crédits de particulier à particulier, solidaires ou pas, qui se présentent comme des alternatives aux banques qui ne veulent plus prêter : xetic.org, friendsclear.com, zopa.com ou encore pretp2p.com.

    Que valent ces sites ?

    Merci

    29.09 à 14h13 - Répondre - Alerter
    • Bonjour !

      Je suis le Président de www.xetic.org, que vous évoquer dans votre message. Je souhaitais vous apporter une réponse concernant notre action.

      La crise actuelle suscite un nouvel état d’esprit. Les particuliers veulent plus de transparence et ils cherchent à donner un sens à leurs placements en investissant autrement, dans des fonds éthiques et des produits socialement responsables, ou en prêtant directement à d’autres pour les aider à réaliser leurs projets ou débloquer une situation financière difficile.

      Xetic.org est une association sans but lucratif qui vient de lancer une plate-forme internet 100% solidaire qui permet à chacun de financer le projet d’un micro-entrepreneur. Xetic.org n’est pas un nouvel investissement financier mais un nouvel outil de solidarité. Les internautes prêtent à taux zéro pour financer le projet de leur choix, et contribuent ainsi d’une manière concrète et active à la lutte contre la pauvreté. Contrairement à un don classique, une fois le prêt remboursé par un micro-entrepreneur, les internautes ont la possibilité de récupérer leurs fonds ou de les reprêter à un autre micro-entrepreneur de leur choix. Et ainsi de suite : l’argent prêté sur Xetic rentre dans un cercle vertueux bénéficiant tour à tour à de multiples porteurs de projets.

      Le succès d’une telle plateforme est fortement lié à la qualité des projets proposés et à leur impact économique et social. Afin de garantir cette qualité, Xetic s’appuie sur un réseau de partenaires locaux habilités à réaliser des opérations de microcrédit et déjà soutenus par des acteurs majeurs de la solidarité internationale tels que la Région Rhône-Alpes, la ville de Lyon, le fondation Mérieux ou encore l’ONG "Entrepreneurs du Monde". Ces partenaires locaux sélectionnent pour Xetic des projets à forte dimension sociale et accompagnent ensuite individuellement chaque micro-entrepreneur sur le terrain.

      Le site recense aujourd’hui une quarantaine de projets en Afrique de l’ouest, dans les secteurs de l’artisanat, de l’agriculture ou des services. Les besoins de financement de chaque projet sont modestes, s’échelonnant de 200 à 3000 euros, et les sommes prêtées sont allouées directement au projet choisi.

      Un exemple concret : Joséphine, couturière à Cotonou au Bénin. Joséphine a de l’énergie et souhaite progresser vers l’autonomie en créant sa propre activité économique. Avec une mise de départ de seulement 240 euros, Joséphine pourrait acheter un stock de tissu qui lui permettrait de confectionner des boubous et de les revendre ensuite sur le marché. Mais elle est trop pauvre pour que les banques classiques lui prêtent de quoi commencer. Sur "xetic.org", il suffit de 8 internautes lui prêtant chacun 30 euros pour que Joséphine puisse rapidement lancer sa micro-entreprise et générer ses propres revenus.

      Comme vous pouvez vous en doutez, les besoins sont immenses et l’ambition de Xetic est de financer 1 million d’euros de prêts solidaires d’ici fin 2012.

      A travers son projet, Xetic souhaite défendre trois fortes convictions :
      - La pauvreté n’est pas une fatalité
      - Les plus vulnérables ont une vraie volonté d’insertion économique et la capacité d’améliorer ainsi leur quotidien (pour autant qu’on leur en fournisse les moyens).
      - Les Hommes sont par nature généreux et sont prêts à en aider d’autres si on leur donne la possibilité de le faire d’une façon transparente et efficace.

      Voilà concernant notre action ! En espérant avoir apporté une première réponse à vos interrogations...

      A très bientôt j’espère sur xetic.org ;-)

      Jérémy

      8.10 à 15h34 - Répondre - Alerter
  • Anne-Sophie : Micro-crédit

    Bonjour,

    Que pensez-vous des micro-crédits alloués à de petits entrepreneurs des pays en développement par le biais des structures semblables à "Babyloan" ?

    28.09 à 14h45 - Répondre - Alerter
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