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26-06-2014
Mots clés
Agriculture
France

Danger des pesticides : on a vérifié les salades des fabricants

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Danger des pesticides : on a vérifié les salades des fabricants
(Flickr-CGP Grey)
 
Facteur de risque pour l'autisme, menace pour les oiseaux, les vers de terre ou les cours d'eau… Face aux nouvelles accusations qui frappent les pesticides, la représentante des industriels déroule un argumentaire usé. Décryptage.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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L’industrie des phytosanitaires encaisse coup sur coup. Chaque jour, la publication d’une nouvelle étude lève le voile sur une facette insoupçonnée de la nocivité de ses produits. Lundi, une équipe de chercheurs américains suggérait, dans la revue Environmental Health Perspectives (EHP), le lien entre l’exposition aux produits phytosanitaires et l’autisme. Mardi, une évaluation internationale menée par une équipe rattachée à l’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature, révélait les effets néfastes des néonicotinoïdes - des neurotoxiques qui pèsent pour 40 % du marché mondial des pesticides - sur des espèces qu’on pensait épargnées : les vers de terre, les poissons et les oiseaux. Une semaine plus tôt, une équipe de scientifiques allemands livrait un diagnostic alarmant sur la contamination des cours d’eau européens.

Ces nouvelles charges contre les produits phytosanitaires s’ajoutent aux lourds soupçons qui entourent déjà la surmortalité des abeilles et la sur-représentation de certaines maladies chez les agriculteurs. Acculés, les fabricants ripostent. Invitée mercredi matin sur Europe 1, Eugénia Pommaret, directrice générale de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP), menait la contre-offensive. « Je ne veux pas laisser croire aux auditeurs que nous sommes dans un monde où l’on s’empoisonne tout le temps en respirant, en mangeant » a-t-elle rassuré. Pour parer à la « présentation caricaturale » que constitue, à ses yeux, l’énumération des études, la représentante de l’industrie phytosanitaire dégaine un florilège d’arguments rebattus. Terra eco les passe en revue.

  • Le doute : questionner la pertinence des études

« Il n’y a pas de massacre. L’étude (menée par les chercheurs proches de l’UICN) porte sur des éléments qui viennent d’études in vitro, faites en laboratoire. Donc ce n’est pas une étude de grande échelle »

La meilleure défense, c’est l’attaque. Embarrassée par le communiqué (en pdf) du Groupe de travail sur les pesticides systémiques (TFSP) qui préconise de « commencer à planifier la suppression progressive des pesticides à l’échelle mondiale ou, du moins, à formuler des plans visant à réduire fortement leur utilisation », Eugénia Pommaret minimise la portée de ces travaux. Mais la directrice de l’UIPP s’attaque à gros. Pour réaliser cette étude, qui sera publiée en intégralité dans la revue Environmental Science and Pollution Research cet été, une cinquantaine de chercheurs émérites de plus de 15 nationalités ont passé cinq ans à compiler et analyser plus de 800 publications scientifiques. « Dire que ce n’est pas une étude de grande échelle est incorrect » réplique Jeroen P. van der Sluijs, coordinateur du groupe de travail. « Il s’agit de la synthèse exhaustive de tous les travaux, ceux des industriels inclus, réalisés à ce jour sur l’impact des pesticides, précise le chercheur néérlandais. On ne parle pas uniquement d’expériences in vitro. »

Pourcentage de produits chimiques présentant des risques de dommages graves pour l’environnement par bassin étudié - Crédit PNAS

Pour nier l’existence d’études « à grande échelle », le moment est plutôt mal choisi. Le 16 juin, une autre équipe de chercheurs, celle de l’université de Landau (Allemagne) a également publié son inventaire : le plus gros réalisé à ce jour sur la présence de substances chimiques organiques dans les bassins d’eau douce. En effectuant des prélèvements de 238 produits chimiques sur 400 sites, ils ont constaté que la moitié des cours d’eau européens présentent des niveaux de pollutions susceptibles d’entraîner des « dommages durables » sur les écosystèmes. « Les pesticides sont les principaux contributeurs de ce risque chimique », précise Egina Malaj, co-auteure de l’étude.

  • Le bouclier : se cacher derrière les précautions d’utilisation

« Les pesticides ne sont pas dangereux utilisés selon les conditions d’emploi. (…) Ces études ne sont pas de nouvelles recherches qui montrent le lien avec l’utilisation normale des produits, je dis bien utilisation normale. »

Si certaines études font état de danger, c’est simplement que les précautions d’usage ne sont pas respectées. L’argument régulièrement brandi par l’UIPP, BASF et d’autres est « un non-sens » selon Jeroen P. van der Sluijs : « Au vu de l’ensemble des publications examinées, ce que la science nous dit c’est que l’usage normal d’insecticides de type néonicotinoïdes entraîne des concentrations de produits bien au dessus du seuil au delà duquel une large éventail d’espèces est impacté. » De même, l’étude américaine sur l’autisme ne s’attarde pas sur le respect des conditions d’utilisation. Que l’agriculteur soit précautionneux ou pas, à proximité des exploitation agricoles qui utilisent des pesticides, les chances pour une femme enceinte d’avoir un enfant autiste augmentent de 66%.

  • La diversion : parler d’alimentation plutôt que d’exposition

« Va-t-on s’empoisonner en mangeant ? Le principal enjeu aujourd’hui c’est de continuer à manger des produits sains. Vous avez moins de 2 % des produits sur le marché pour lequel il y a des dépassements de seuil (de pesticides, ndlr). »

Interrogée sur les risques liées à l’inhalation de pesticides par les écoliers girondins ou les risques liés à l’exposition chronique des agriculteurs, Eugénia Pommaret rassure sur le contenu de l’assiette du consommateur. Ce tour de passe-passe lui permet d’avancer un chiffre sécurisant. Le rapport annuel de Efsa, l’autorité européenne de sécurité des aliments, indique que, pour la troisième année consécutive, plus de 97 % des échantillons alimentaires étudiés présentent des résidus de pesticides dans des quantités conformes aux règlements européens. Quand l’association Générations futures préfère retenir que « 65% des fruits et 39% des légumes européens contiennent des résidus », dans une quantité conforme ou non, Eugénia Pommaret met l’accent sur le fait que 2 % seulement dépassent les normes. Quant au nombre préoccupant d’agriculteurs souffrant de cancers, de dépressions ou de la maladie de Parkinson, la directrice de l’UIPP finit seulement par reconnaître que « ces questions sont légitimes ».

  • L’amalgame : tout le monde utilise des pesticides, même dans le bio

« Tout type d’agriculture, qu’elle soit conventionnelle, qu’elle soit biologique, qu’elle soit intégrée (raisonnée, ndlr) utilise des produits phytosanitaires. »

Prise mot à mot, l’affirmation est juste. Mais les phytosanitaires utilisés en agriculture bio peuvent difficilement être mis sur le même plan que ceux épinglés par les différentes études. « Dans l’agriculture biologique aucun produit chimique de synthèse n’est utilisé, seuls les insecticides et fongicides naturels sont autorisés, souligne Antoine Faure, responsable règlementation au sein de l’organisme de contrôle et de certification Ecocert. Par exemple si on décide de traiter une plante contre les insectes avec du pyrèthre on a le choix entre le produit de synthèse et celui extrait du chrysanthème où il est naturellement présent. » Sur son site internet, le ministère de l’Agriculture propose la liste des intrants autorisés en agriculture biologique. On y trouve des huiles essentielles, du cuivre, du sulfate de potassium, et même des huiles de pétrole. Mais pas la moindre trace de néonicotinoïdes. « Ces produits contiennent tous des molécules de synthèse, aucun en pourrait être autorisé en agriculture bio », souligne Antoine Faure. Or ce sont ces neurotoxiques qui cristallisent les craintes des scientifiques. Jusqu’à présent, aucune étude n’a évoqué une quelconque responsabilité du cuivre, du souffre ou des huiles essentielles dans le déclin des abeilles.

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  • Message au salarié de l’UIPP qui squat la toile. Je vous félicite, vous avez bien appris votre leçon. Et vous avez raison de ne pas vous demander si les conditions normales d’utilisation sont réalisables. Moi, agriculteur, je vous affirme le contraire. D’autre part, j’ai préparé pour les gens comme vous quelques échantillons. Je les ai préparer avec de l’eau potable et cinq produits phytosanitaires aux concentrations ne dépassant pas la DJA, donc sans danger. Je propose mes échantillons à tout ceux qui viennent avec votre discour. Depuis cinq ans, 8 de vos affidés sont passés. Tous ont refusé mon apéritif. Je comprends pas. Pourtant on peut voir des vidéo anciennes où un de vos ancêtre essaye de vendre à des agriculteurs africains du DDT. Il en pulvérise un peu, mais pas beaucoup quand même, sur de la nourriture qu’il mange. C’est fou ça, le métier se perd ! Je vous souhaite un bon appétit ou plutôt bonne chance !

    5.12 à 03h52 - Répondre - Alerter
  • En tant que particulier .

    Pour la première année , je ne traite rien , rien du tout , ras le bol de traiter , l’impression d’un non sens , et j’ai eu le déclic avec une vidéo des bourguignon quand ils évoquaient que la nature n’avait pas eu besoin de l’homme pendant des centaines de millions d’années pour prosperer . Pourquoi aujoud’hui à cause de la main de l’homme il faut une béquille qu’on nomme pesticide ? Pourquoi nous vend on des arbres fruitiers qui ont besoin de traitement , comprends pas ! J’ai perdu la quasi totalité de la production des pêchers ( 8 arbres sur 10 ) à cause de la cloque dès la fin de l’hivers /début du printemps => je vire tout à l’automne pour remplacer par des variétés resistantes , ça existe j’ai découvert ça ce printemps . Dans la vigne et ailleur j’ai laissé l’herbe monter pendant 4 mois d’affiler , j’ai juste fait une tonte il y a quelques jours avant la pluie . J’ai lu qu ’il était important de laisser l’herbe monter , sert de refuge à de nombreux insectes , sert de capteur solaire ( production de matière organique hors sol et à l’interieur ), structure le sol , production de molécule organique utile à la fabrication de l’immunité contre les maladies et cerise sur la gateau participerait à la communication inter espèce par voix chimique ( je ne sais pas si c’est vrai je n’ai pas les moyens de vérifier ) cad que des “ mauvaises herbes” permettraient à la vigne ou des arbres fruitiers de mieux lutter contre les maladies en étant prévenu de l’arrivée d’une maladie ( un peu le même principe que ce qui se passe entre l’Acacia et la girafe )

    ce qui donnera , restera , les autres dégagerons . On va appliquer la selection naturelle dans le potager , marre des pesticides .

    30.06 à 13h10 - Répondre - Alerter
  • Apparemment la permaculture qui a pourtant prouvé les taux de rendement fet l’économie sur les produits de synthèse non utilisés, est hors de portée de compréhension des pro pesticides.
    Pas besoin d’en ingérer pour être autiste, en palper les milliards que ça rapporte n’arrange pas non plus : riche de crétinerie aveugle et incapable de reconnaître ses erreurs, c’est intelligent ça ? Et le 1/3 de la production alimentaire mondiale à la poubelle, késako ?

    30.06 à 11h52 - Répondre - Alerter
  • Juste une petite remarque sur le Certiphyto pour vous dire c’est une fumisterie. Je peux le dire en tant qu’agricultrice quand je vois mes voisins tous en train de traiter sans masque (tant pis pour eux) et même s’il y a du vent (tant pis pour les voisins). Mais la FNSEA nous soutient qu’il n’y a pas de problèmes avec les pesticides, les précautions d’usage sont respectées et le risque est maîtrisé !!

    29.06 à 22h27 - Répondre - Alerter
    • Le permis de conduire est aussi une fumisterie : plus de 3500morts par an.Il est vrai qu’en 1976 il y avait 16000morts par an.....Les comportements, l’amélioration du réseau routier,la sécurité des voitures et surtout les sanctions ont permis de diviser par 4 le nombre de morts malgré le double de voitures.Si des comportements irresponsables perdurent, il faut sanctionner.Depuis 1995,les équipements de protections individuelle sont en vente avec incitation de la MSA.Peu d’agriculteurs en portent.Peu lisent les étiquettes et les fiches de données de sécurité....Mais
      la nouvelle génération est davantage sensibilisée et les comportements à risques diminuent.

      30.06 à 08h11 - Répondre - Alerter
    • Mais vous n’y connaissez rien puisque Fran275 nous dit et redit qu’il n’y a pas de problème. Les agriculteurs exposés aux cancers ? qu’ils mettent leur combinaison intégrale, les riverains malades ? qu’ils ne sortent plus, les sols malades ? qu’ont les engraissent un peu plus, les butineurs qui meurent ? on s’occupe de tout avec les OGM, l’obligation d’acheter des semences tous les ans ? ça fait des revenus pour les fonds de pension, le principe de précaution ? une attitude rétrograde. Puisqu’on vous le dit : tout est globalement positif

      30.06 à 11h37 - Répondre - Alerter
      • Vous déformez mes propos.Vous ne connaissez pas le métier.Ai-je écrit qu’il n’y a pas de problème ?Des études effectuées sur 180000 personnes ont démontré qu’il y a moins de cancers dans la population agricole que dans d’autres métiers, mais que certains y sont plus représentés comme le cancer de la bouche,cerveau, et aussi plus de leucémie.Comme un médicament, ce n’est pas parce qu’un produit est homologué qu’il ne représente pas des risques dus à l’exposition.Pour diminuer cette exposition, il faut utiliser des vêtements de protection homologués, des cabines étanches, l’hygiène....Cette mobilisation existe depuis 20 ans.Pour l’environnement, il faut respecter les zones de non traitement, régler les pulvérisateurs avec contrôle tous les 5 ans, pas pulvériser par vent supérieur à force 3,utiliser des buses anti-dérives et des adjuvants alourdisseurs pour mieux cibler....Savez-vous que si les Znt étaient respectées, la polution des rivières dues aux pesticides diminurait de 30% ?respect des délais de réentrée dans les parcelles, ne pas traiter sur les zones personnes sensibles avec certains produits-arrêté du 27 juin 2011 que les politiques eux_mêmes ne connaissent pas....Il faut améliorer l’utilisation des produits, choisir les moins dangereux.C’est ce que nous répétons tous les jours depuis 20 ans.
        Donc, pas de leçon à recevoir et surtout que chaque corps de métier fasse les mêmes efforts pour la protection des employés, des citoyens et de l’environnement, plutôt que focaliser sur les pesticides excellent sujet porteur.

        30.06 à 11h55 - Répondre - Alerter
        • Yorim,pour votre info, les semences hybrides doivent être rachetées chaque année.Qu’un producteur protège sa recherche très couteuse par un brevet qui permet de financer cette recherche et d’assurer la traçabilité est primordial.Aucun laboratoire effectuera des recherches si le fruit de son travail n’est pas protégé.

          30.06 à 12h01 - Répondre - Alerter
  • Ça doit quand même faire une quarantaine d’années que les consommateurs se posent vraiment des questions sur ce qu’ils mangent et les grandes crises types Veaux et poulets aux hormones, "vaches folles", et grippe aviaire n’ont pas vraiment fait réagir les gouvernements mondiaux qui se vautrent dans une mondialisation et un productivisme coûte que coûte. J’attends de voir avec impatience ce que nous réserve ce grand traité transatlantique qui ne fait l’objet d’aucun débat politique ni médiatique. Le petit peuple n’est sans doute pas à même de comprendre, peut être à t-il mangé trop de salades aux pesticides.. !!!

    28.06 à 19h39 - Répondre - Alerter
    • Vous avez raison, certains comportements et des apprentis sorciers ont commis des fautes impardonnables.Mais,globalement , depuis plus de 40 ans, le résultat est positif.Vous devriez lire le premier paragraphe du plan écophyto 2018, qui fixe l’ensemble des actions qui doivent être entreprises pour limiter l’impact des phytos sur la santé du consommateur, de l’applicateur et sur l’environnement....Il est reconnu que l’agriculture européenne a rempli ses objectifs quantitatifs sur la durée.Mais que la volonté sociétale veut que cela se fasse autrement tout en obtenant les mêmes résultats.Or, cette volonté sociétale est avant tout orientée par les médias, les politiques,les groupuscules écologiques régressionistes qui refusent tout et qui, seuls, ont accès aux médias.C’est une question de choix : on peut tout à fait accepter de manger ce que la terre est capable de nous donner et en fonction du climat.Revenir au temps, ou même en europe sévissaient des famines.Certains considèreront que ce sera un progrès pour l’avenir et nos enfants.Le mensonge, est bien de laisser croire que l’on peut faire autrement,abandonner engrais et pesticides.

      29.06 à 10h10 - Répondre - Alerter
    • ...j’ai quand meme des doutes quant à l’étude menée sur l’Espagne qui apparait comme un pays exemplaire si on observe la carte(?)....j’ai lu ailleurs qu’elle avait le droit d’utiliser quatre fois plus de pesticides que la France...d’ailleurs elle inonde le marché avec sa production...pareil pour les vignes dans le sud de la France(qui semble épargné)...quand on voit qu’il n’y a aucune "mauvaise herbe" aux pieds des vignes ce n’est certainement pas en sarclant que les viticulteurs les éliminent...d’ailleurs meme les grands crus sont pollués de pesticides d’après des études récentes...maintenant pour le nord de la Loire et particulièrement de la Bretagne pas étonnant meme si çà déplait aux "bénets rouges"...

      29.06 à 16h53 - Répondre - Alerter
      • Dans le sud de la France, les vignes étaient désherbées sur la totalité de la surface.Aujourd’hui seulement sur le rang, ce qui représente environ 30% de la surface totale.Donc un effort a été accompli.Attention aux infos concernant l’Espagne.Certes, ce pays continue d’utiliser des produits interdits en France, mais les résidus de pesticides ne sont pas supérieurs à la France.Des prélèvements nombreux avec analyses de résidus sont pratiqués chaque jour et les associations de consommateurs avertiraient rapidement si les limites n’étaient pas respectées.Rappelez-vous la focalisation sur les concombres espagnols soupçonnés d’avoir tués 50 personnes en Allemagne.....Pour finallement s’apercevoir que c’était du à la consommation de graines de soja bios.Enfin, contrairement à ce qui est répété, aucune étude démontre que consommer bio est meilleur pour la santé.Certains diraient même le contraire !!!!!

        30.06 à 12h11 - Répondre - Alerter
  • Entre une méthode qui comporte des risques ou sur laquelle nous n’avons que trop peu/pas d’expérience (ladite "innovation"), et une, plus rudimentaire mais respectueuse et qui a fait ses preuves, ne vaut-il pas mieux investir dans le principe de précaution plutôt que sur le comment mieux utiliser des produits qui seront de toute manière mal utilisés à un moment ou à un autre ? À l’instar du nucléaire, tout va bien jusqu’à.......

    Malheureusement, ce principe de précaution n’a jamais été observé concernant les pesticides, et nous en sommes là, aujourd’hui, à devoir gérer une explosion de dégâts environnementaux et sur les êtres vivants, nous compris (cancers, troubles endocriniens, etc.). Et ce n’est que le sommet de l’iceberg...

    Alors puisque vous aimez dévier votre propos dans d’autres généralités (ça sent le lobby à plein nez votre discours), je vous répondrai que l’équation semble assez simple concernant les OGM and co.

    27.06 à 16h40 - Répondre - Alerter
    • Vous avez raison, le mieux est de ne rien faire.Retourner aux bonnes vieilles méthodes telle que le traitement à l’eau bouillante.Comme on ne sait pas, on ne fait pas, on interdit toute recherche, on attend 40 ans pour sortir un médicament.Au fait,la pollution de l’eau est due pour partie aux pesticides....Mais savez-vous que la dose au delà de laquelle on considère l’eau polluée, soit 0,1 microgramme d’une molécule de pesticide par litre d’eau, soit 1g pour 10000m3,est la plus faible ?Que cette donnée ne prend pas en compte la toxicité de la molécule ?Que les quantités enregistrées et permises en métaux lourds et médicaments, dont les hormones, sont beaucoup plus importantes ?Connait-on tous les effets secondaires de la "pilule" sur la femme et ses dégâts sur l’environnement ?Pourquoi ne pas l’interdire ?Après tout, il existe bien des méthodes contraceptives bios !Savez-vous que malgré la réglementation en vigueur, les mairies refusaient de fournir des équipements individues à leurs applicateurs invoquant l’absence de budget ?Le lobby phyto existe comme le lobby écolo.Vous ne trouverez pas une filière qui aura fait autant d’efforts au cours de ces 20 dernières années.renseignez-vous.

      28.06 à 12h06 - Répondre - Alerter
      • Oui, vous avez raison, l’échange est bien plus riche lorsqu’on se lance dans les procès d’intention. Je ne vous répondrai pas, parce que vous ne me lisez pas vraiment, et je vous laisse à votre soliloque.

        28.06 à 20h07 - Répondre - Alerter
        • Vous devriez lire le compte rendu de l’excellent débat au sénat qui concernait le principe de précaution et principe d’innovation.l’inquiétude est bien qu’en France, le principe de précaution est privilégié retardant toute recherche.Lors d’une émission radio dont le sujet était "des ogms dans vos assiettes", une personne ayant participé à l’introduction du principe de précaution dans la constitution, a dit que ce principe de précaution était détourné de son objectif de départ....Invoquer ce principe pour justifier l’interdiction de l’Ogm Mon810 était une faute car il suffisait de traverser la frontière pour constater que cette culture implantée depuis alors 15 ans ne posait pas de problème.La destruction de ceps de vigne dans une parcelle de l’Inra est une preuve.Vandalisme, hélas acquitté par les juges qui ont vu en les coupeurs des sauveurs de l’humanité.Enfin,vous devriez savoir qu’en Europe, plus de 700 molécules ont été retirées.Les normes évoluent.La prise en compte de la nécessaire protection de l’environnement et de la santé des utilisateurs et des consommateurs est primordiale.Savez-vous qu’il faut près de 15 ans pour qu’une molécule soit homologuée par l’Europe à l’unanimité des états membres ?

          30.06 à 10h08 - Répondre - Alerter
  • Réduire la seule responsabilité du déclin des abeilles aux pesticides est abusif....Le réchauffement climatique, l’entretien des ruches, la monoculture, certaines pratiques telle que l’utilisation d’antibiotiques, des parasites comme le varoa sont responsables aussi.Certes la lutte contre les insectes avec des auxiliaires,pièges,phéromones, confusion sexuelle, champignons entomopathogènes....est souvent efficace.Rajoutons l’Ogm Mon810 qui utilise le gène du Bacillus Thurigiensis,beaucoup plus sélectif que le pyrèthre même naturel,qui figure dans la liste des produits bio contrôles, et qui permet de ne pas utiliser d’insecticide volatil impactant.Dans ce sens, son interdiction dogmatique est une hérésie totale.Rappelons que cette variété est cultivée dans le monde depuis près de 20 ans....Par contre, il n’existe pas à ce jour de méthode alternative aux pesticides efficace contre les champignons et les mauvaises herbes.La seule méthode totalement respectueuse de l’environnement pour désherber est la binette.

    27.06 à 10h11 - Répondre - Alerter
  • Vous avez sans doute à votre disposition une étude qui démontre formellement que les produits bios sont meilleurs pour la santé.Si c’est le cas, merci de la publier.Etant des spécialistes, merci de nous communiquer les produits bio efficaces contre les maladies et d’autre part ne pensez-vous pas que les désherbages mécaniques répétés ainsi que l’utilisation de méthodes thermiques nuisent à l’environnement ?Quel est le bilan écologique ?Pensez-vous que l’utilisation de la bouillie bordelaise, produit entrant dans les produits utilisables en culture biologique est compatible avec un bon état environnemental et quelles sont les répercussion de ce produit sur les microorganismes du sol et sur les vers de terre ?

    26.06 à 18h16 - Répondre - Alerter
    • Comme explicité dans l’article :

      Or ce sont ces neurotoxiques qui cristallisent les craintes des scientifiques. Jusqu’à présent, aucune étude n’a évoqué une quelconque responsabilité du cuivre, du souffre ou des huiles essentielles dans le déclin des abeilles.

      26.06 à 20h53 - Répondre - Alerter
      • Mais alors pourquoi interdire le Mon810 qui est une réponse efficace et peu impactante sur l’environnement, et surtout pas du tout sur les abeilles ?On voit bien qu’en France, on ne veut rien : pas de pesticide, pas d’Ogm, pas de mutagénèse pour par exemple rendre les plantes résistantes aux maladies et dont les essais avancent aux....Usa,sur la vigne résistante au mildiou.En France, est privilégié le principe de précaution au détriment du principe d’innovation.Tout est bloqué.De plus, les pesticides représentent un danger mais c’est bien leur utilisation qui représente un risque sur l’environnement par la contamination ou, la santé par l’exposition.Il faut, plutôt qu’interdire, améliorer l’utilisation.Des efforts sont faits avec en premier l’obligation de formation par le Certiphyto,les contrôles des pulvérisateurs,le respect des zones de non traitement, le délai de retour à la parcelle, le délai avant récolte, l’interdiction d’utilisation dans les zones de personnes sensibles, L’obligation de porter des équipements de protection,l’utilisation de méthodes alternatives comme les auxiliaires....Pas sur que les buralistes apprenennent à leurs clients comment moins fumer......

        27.06 à 11h50 - Répondre - Alerter
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