Donnez-nous une leçon |
Par La rédaction de Terraeco Par Thibaut Schepman Par Prisca Par Jonathan Par Romuald Par Karine Le Loët Par Shabnam Par Guillaume Par Emilie |
19-04-2012
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Comment j’ai (re)créé le vélo de mes rêves |
Ma tendre maman a un vieux vélo vert qui date, qui date, sans avoir d’âge exact. Son souci vient de la fourche, tordue. L’accident a eu lieu il y a quelques années, et à l’époque le réflexe était d’en racheter un neuf, ce que ma mère fit d’emblée. La mauvaise dame ! Soit. Mais son caractère sentimental lui fait garder le vélo. Ouf !
Après de longues années, pendant lesquelles celui-ci a pris la poussière, l’envie soudaine me vint d’avoir un beau vélo vintage. Curieux, je me renseigne donc, regarde sur internet, dans les boutiques, auprès des amis. Mais tout est soit très cher, trop bien, trop neuf, ou a contrario trop rouillé.
Il faudra peut être mettre la main à poche pour certaines pièces. Mais si vous n’êtes pas radin ni très doué de vos mains, il vous est possible de devenir acquéreur d’un vélo très bon marché parmi ceux qu’ils réparent eux-mêmes. L’adhésion varie en fonction des organisations, mais elle tourne généralement entre 10 et 20 euros l’année, ce qui est dérisoire comparé à la boîte à outils rouge qui coûte une centaine d’euros au minimum. En plus, il y aura toujours une personne charitable pour donner quelques conseils et mettre les mains dans le cambouis pour vous aider.
Ce jour-là, je discute calmement avec un bénévole. On décide de changer la fourche plutôt que de la redresser. Il me précise comment elle se démonte, où se trouvent les pièces dont j’ai besoin dans la réserve, revient sur quelques conseils pour changer la fourche puis finit sur le coût d’adhésion a l’association. Les explications sont un peu décousues, tout comme l’atelier d’ailleurs qui, a première vue, n’est pas très bien rangé. Mais l’ambiance est bonne et tranquille.
En moins d’une demi-journée et pour une quarantaine d’euros, mon vélo est réparé et j’ai un antivol. Mais là où je trouve que ces workshops sont vraiment utiles, c’est que je peux continuer à venir bichonner le vélo aussi souvent que je le souhaite. Après l’investissement du premier jour, les coûts sont rapidement amortis. Avec un peu de temps et un peu de talent on peut tous créer le vélo de ses rêves.
En quelques mots, décrivez-nous les étapes, le coût et les outils nécessaires, si besoin à grand renfort de photos ou de dessins. Nous les publierons sur ce blog. Et, puisque nous sommes pas vaches, les dix premières réponses seront récompensées. —
Lectrice responsable de Terra eco. |
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