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24-04-2014
Mots clés
Climat
Monde
Entretien

Climat : « Il faut accepter l’horreur vraie de la situation »

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Climat : « Il faut accepter l'horreur vraie de la situation »
(Pour sensibiliser au changement climatique, une réunion du gouvernement des Maldives s’était tenue sous l’eau en 2009. Crédit photo : patrick brown - panos - réa)
 
Pour le chercheur australien Clive Hamilton, les hommes ont détraqué le climat de manière irréversible, mais ils refusent d’admettre cette évidence scientifique. Il décrypte les raisons de ce déni et, malgré son pessimisme, envisage l’après !
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Clive Hamilton est professeur d’éthique publique à l’université nationale australienne Charles-Sturt. Il s’intéresse depuis une quinzaine d’années à la question du changement climatique.

Au pays des kangourous, on peut trouver de tout : un Premier ministre climato-sceptique et un penseur iconoclaste, les deux évoluant dans le même biotope desséché du bush. Clive Hamilton, diplômé de psychologie et de mathématiques, fondateur du think tank The Australia Institute, est très proche des milieux écologistes australiens. Il est l’auteur d’ouvrages remarqués consacrés au fétiche de la croissance économique ou à la surconsommation des pays occidentaux. Ses deux derniers ouvrages, traduits en français, secouent les neurones. Embarquement immédiat pour un voyage turbulent dans la psychologie des sceptiques et des écolos optimistes.

Le titre de votre dernier livre, Requiem pour l’espèce humaine, n’est guère engageant…

Cela fait des années que j’écris sur le changement climatique. J’étais assis dans mon bureau à Canberra, en Australie, et je lisais les articles de Kevin Anderson et Alice Bows (1). Ces articles ont eu un profond impact sur moi. J’étais sous le choc, j’ai pensé : « Oh, mince, on est foutus ! C’est trop tard. Même si on avait l’évaluation la plus optimiste qui soit sur la façon dont le monde répond aux enjeux du changement climatique, c’est encore trop tard. » Cela m’a affecté durant des semaines. En anglais, on appelle ces instants les « Oh shit ! moments » (des « moments “ oh merde ! ” », ndlr), à partir desquels il faut réorienter votre façon de voir le monde. D’une certaine façon, l’avenir est détruit, toutes les conceptions du futur se désintègrent. En tant qu’auteur, je n’avais pas le choix, il fallait que j’écrive un livre, ce qui m’a pris environ un an. Plus j’y pensais, plus je me demandais comment nous en étions arrivés là. Au fil de mes recherches, il m’apparaissait de plus en plus évident qu’il ne s’agissait pas que d’une histoire de lobbies et d’industriels puissants et polluants. Non, c’est une histoire de psychologie humaine. Ce qui est inquiétant, c’est qu’une large majorité des gens acceptent la science mais ont une aversion pour les faits. Ils ne sont pas sceptiques mais engagent une stratégie psychologique de résistance. C’était un livre très déprimant à écrire, mais il fallait le faire.

Ne faut-il pas faire le deuil du XXe siècle ?

Oui, il faut engager un deuil. Mais qu’est-ce qui est mort ? Les slogans du type « Just do it » ou « Yes we can ! » ? L’impression qu’on peut faire n’importe quoi avec les ressources de la planète ? Non, d’après moi, ce qui est mort, c’est le futur. Et si l’on n’est pas déprimé, on passe à côté de cette lecture. En dépit de ce qu’on l’on sait de la science climatique, notre nature a un penchant naturel à avoir confiance en l’avenir. Donc, oui, il faut engager un processus de deuil, mais nous n’avons pas simplement perdu un être cher, qui deviendra une ombre planant sur nos relations sociales. Ce que nous avons perdu, c’est notre conception entière de ce que nous savons, les circonstances dans lesquelles le futur va se produire. C’est une situation unique dans l’histoire de l’humanité. Or, cette situation s’appuie sur des faits froids et durs. A partir de ces faits, on peut envisager deux stratégies : celle du pessimisme de la faiblesse et celle du pessimisme de la force.

Qu’est-ce donc que cela ?

En un mot, allons-nous capituler devant la situation ou allons-nous faire ce qu’il faut pour reconquérir notre dignité et rendre la situation aussi vivable que possible ? Car, voyez-vous, il y a une différence entre « être foutus » et « être totalement foutus »… Il est encore possible pour nous d’être seulement foutus (rires) !

C’est un contenu politique difficile à « vendre », avouez-le !

Nous ne pouvons plus nous permettre de mentir. Le livre ne s’est pas spécialement bien vendu, certes, mais il a été lu par des penseurs influents, comme Bruno Latour (sociologue à Sciences Po, ndlr) en France. Les écologistes, eux, ont mal accueilli mon livre : ils sont naïvement optimistes, ils croient qu’ils peuvent changer le futur. Il y a cinq ans, j’aurais pu y croire, mais plus maintenant. L’optimisme est devenu obligatoire et les gens s’énervent quand vous ne l’êtes pas ou vous accusent de ne pas avoir assez de courage pour changer le futur. C’est une déformation de l’individualisme américain, selon lequel chacun peut se construire un futur engageant.

Comment rester écolo sans devenir dépressif ?

On ne peut pas et il faut en prendre conscience. Depuis que j’ai écrit cet ouvrage, les écologistes m’évitent et ce n’est pas étonnant. Par exemple, regardez ce qui se passe avec la géo-ingénierie (Lire Terra eco ici) : c’est le nouveau plan B de ceux qui ne veulent pas agir et c’est l’objet de mon dernier livre (2). Je prends tout cela très au sérieux car dans les vingt ou trente prochaines années, ce sera mis en place et ce sera désastreux. Or, ce qui m’inquiète le plus, c’est que certains écologistes ne veulent pas en parler.

A une époque, ils refusaient de parler d’adaptation au changement climatique, cela valait capitulation. Ils parlaient de « mitigation » – les moyens de réduire nos émissions de CO2 –, jamais d’adaptation…

Oui, c’est la même chose avec la géo-ingénierie aujourd’hui. Le génie est sorti de sa boîte et, tant que les écolos s’absenteront du débat, il sera dominé par ceux qui veulent tester à grande échelle ces pseudo-solutions. Il faut abandonner cet optimisme enfantin selon lequel on peut rendre les choses acceptables : on a dépassé ce seuil ! Il faut accepter l’horreur vraie de la situation que nous affrontons. Je peux comprendre que les gens aient des résistances, chacun doit arriver à cette vérité au bon moment pour lui. Cependant, je regrette que ces stratégies psychologiques soient encore plus fortes dans l’univers écologiste qu’ailleurs.

Quelles sont les principales stratégies psychologiques en place parmi ceux qui nient la réalité des changements climatiques ?

La plupart de ceux qui rejettent la science climatique le font parce que, s’ils acceptaient les faits, cela détruirait leur identité personnelle et les fondements de leurs croyances. Ils doivent nier les faits et sont financés pour cela par des industriels qui contribuent au changement climatique. Bien sûr, ils haïssent les mouvements écologistes, perçus comme la nouvelle menace communiste à abattre. Ils refusent de croire que ces gens-là aient pu avoir raison.

Existe-t-il un cerveau climato-sceptique ?

Un cerveau, je ne sais pas ; mais un profil, oui. Le profil type du sceptique est celui d’un homme blanc, plutôt vieux et conservateur. Le genre de psychologie derrière le créationnisme se cache aussi dans le déni climatique. Le Vatican a publié de très intéressantes déclarations vis-à-vis du changement climatique, mais, en dépit de cela, aux Etats-Unis, les chrétiens évangélistes sont dans le déni et fondent le cœur du Tea Party. Le scepticisme américain s’est exporté dans tous les pays anglo-saxons : en Australie, au Canada, en Grande-Bretagne… Mais, pour la plupart d’entre nous aussi, un combat se mène intérieurement entre ce que nous voudrions croire qu’il arrive au monde et ce que nous dit la science. Or, les sceptiques semblent avoir une partie de leur cerveau qui défend plus vigoureusement ce qu’ils veulent croire ! Tandis que les autres acceptent que les faits puissent modifier ce qu’ils croient. J’aimerais explorer cet aspect des choses dans mon prochain livre : les conséquences ontologiques du no future, qui sont terrifiantes. Qu’est-ce que cela dit de nous en tant qu’espèce ? Quel genre de créatures sommes-nous, au niveau le plus profond, si nous sommes capables de commettre le crime le plus atroce qui soit envers les écosystèmes de cette planète ?

Quelles sont ces conséquences ontologiques ?

Vaste question (rires) ! Ce n’est rien de moins qu’un changement radical dans notre façon d’être. Grâce à Descartes, nous pensions être des êtres rationnels depuis quatre siècles. Nous avons réussi de grandes choses, notamment créer notre futur. Mais nous avons déstabilisé le système climatique et le système dans son intégralité. Avec l’anthropocène, ce nouveau concept géologique, les deux histoires – humaine et géologique – convergent. Il nous faut réévaluer tout notre projet. Cela va nous prendre des décennies.

Votre approche de notre déni est quasi psychanalytique. Est-ce pour mieux nous convaincre d’agir ?

Ce n’est pas une question d’approche, mais plutôt de confrontation avec des faits scientifiques. Tôt ou tard, chacun d’entre nous devra accepter que le vieux monde de l’holocène, dans lequel la civilisation moderne a pu se développer, est en train de mourir sous nos yeux. Pourquoi affronter cette vérité, me demanderez-vous ? Parce que ne pas le faire, c’est vivre en se berçant d’illusions. Et c’est seulement lorsque nous aurons abandonné l’espoir de conserver le monde que nous avons toujours connu que nous serons capables d’être à la hauteur de ce que nous devons affronter. L’espoir est une drogue puissante, et personne n’a forcément envie de vivre dans le monde de Sartre. Mais, quand les faits nous écrasent, il faut abandonner ses illusions.

Ainsi, les conséquences catastrophiques des changements climatiques sont inévitables ? Tous les scientifiques sérieux le savent.

Mais quel sera l’impact d’une telle stratégie sur les décisions politiques ? Cela ressemble à un plaidoyer pour la dépression collective…

Si vous n’avez pas peur, c’est que vous n’écoutez pas ce que nous dit la science. Il est naturel pour un être humain d’être déprimé dans une telle situation. La tâche consiste à ne pas se laisser enfermer dans cette dépression. Nous devons agir. Comme le disait Martin Luther : « Si la fin du monde était pour demain, je planterais encore un pommier. » —

(1) Ces deux scientifiques anglais estiment nécessaire de revoir l’agenda du changement climatique. Selon eux, il sera difficile de stabiliser la concentration de CO2 dans l’atmosphère à 650 parties par million (ppm), loin des 350 ppm, considérés comme le seuil permettant de maintenir l’augmentation de la température terrestre sous les 2 °C.

(2) « Les Apprentis sorciers du climat » (Seuil, 2013).


En dates

1953 Naissance

1975 Diplômé d’histoire, de psychologie et de mathématiques pures à l’Université nationale australienne

2009 Candidat des Verts australiens à la Chambre des représentants

Dernier ouvrage paru : Requiem pour l’espèce humaine (Seuil, 2013)

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Journaliste errant dans les sujets environnementaux depuis treize ans. A Libération, mais de plus en plus ailleurs, s’essayant à d’autres modes d’écriture (Arte, France Inter, Terra of course, ...). Il y a deux ans, elle a donné naissance (avec Eric Blanchet) à Bridget Kyoto, un double déjanté qui offre chaque semaine une Minute nécessaire sur Internet.

24 commentaires
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  • Un vrai sujet ! Merci pour cette prise de conscience, je suis en stage dans une entreprise spécialiste dans le parquet et c’est une réflexion que nous nous efforçons d’avoir.
    Merci !

    7.11 à 11h16 - Répondre - Alerter
  • Mouai mais de la part d’un think tank (qui veulent privatiser les ressources tout de même) je trouve que c’est un peu du foutage de gueule.

    3.02 à 11h11 - Répondre - Alerter
  • NOTRE ESPECE POTENTIALISE L’EMBALLEMENT CLIMATIQUE IRREVERSIBLE

    Dix ans après les alertes et huit ans après les révélations du GIEC 2007 où en sont le déni de réalité et la négation sur le thème du climat ? Ajoutons à cela : qu’est-il advenu de l’intox répandue par Reagan au pouvoir (1981-1989) puis de celle propagée par les Bush père et fils ? Plus de vingt ans de propagande et de manipulation de l’opinion dans les démocraties.
    Dans la population, ce n’est que depuis moins de dix ans, voire chez trop d’écologistes, qu’on a fini par réaliser que les hydrocarbures consommés par kilomètres cubes étaient du soleil fossilisé – il y a des millions d’années - relâché trop vite en trop peu de temps. Trop de gens étaient en bute au « rien ne se crée, tout se transforme ». Il restait à prendre en compte notre peuplement du globe pour réaliser les effets du surgissement de la révolution industrielle, vers 1850, à l’époque de l’arc de cette croissance démographique exponentielle dans notre milieu fini.

    On aurait tort d’ignorer que les négateurs et ceux qui sont dans le déni ne se trouvent que chez les climato-« sceptiques ». Ce qui est en cause, c’est l’aptitude à pouvoir rebondir pour faire face à la réalité parce qu’elle conditionne tant la réponse négatrice que celle du déni. Les prises de position des négateurs et de ceux qui sont dans le déni sont dépendantes de leurs capacités subjectives à ne pas déprimer. Nombre de gens sont limités faute d’aptitude à la résilience, il va de soi qu’on peut toujours théoriser ses faiblesses...

    Pour moi-même, comme pour ceux avec lesquels nous aurons lancés les premières « bouteilles à la mer », à partir de 2005, ce fut une longue prise de conscience, assortie de chocs, de souffrance psychologique. Il est très pénible d’avoir à s’arracher à l’attraction hollywoodienne de notre mode de vie et de s’en défaire pour faire face à l’horreur climatique.
    Nous aurons massivement informé en réseaux pour permettre la progression collective, mettant les cerveaux en réseaux, pour aboutir à exister sur le net en temps réel.
    L’idée étant d’avoir l’audience de l’« opinion publique ». Jamais de perdre son temps à croiser le fer avec les tenants de la propagande adverse. Il n’y a pas lieu de chercher à convaincre ceux qui ne veulent pas savoir et moins encore ceux qui intoxiquent délibérément pour le plus grand profit des lobbies du monde néolibéral.
    L’intox négatrice (lire le nota 1) du changement climatique d’abord mise en œuvre par Reagan et Bush a eu raison des écologistes aux USA. Les documents et vidéos de ces années sont si grossiers qu’il fallut, en Europe, que cette propagande prenne d’autres formes. C’est précisément cette galerie de documentaires et d’arguments fallacieux - au ton complotiste - étalés sur dix ans qui est aujourd’hui révélatrice pour le premier venu.

    Depuis quelques années déjà notre combat se porte sur la mise en cause directe des « principes de la vie ». Nous considérons qu’il n’y a plus d’avenir possible notre espèce potentialisant l’écocide. Clive Hamilton nous appelle à faire notre deuil de l’avenir. Il nous faut aménager notre désengagement de la croissance pour pouvoir exploiter la moindre chance qu’il y ait encore un avenir  ; ce qui ne se peut qu’en se fondant sur nos aptitudes psychiques résilientes (lire nota 2). Dès lors, face aux changements climatiques, tout se joue au travers de la résilience. Anticiper les chocs concrètement et en société contribue à la résistance psychique, quand on se projette dans le devenir (pas d’effet de surprise + prise d’initiative).
    Nos aptitudes mentales sont infinies quand elles se conjuguent avec celles des autres alors que notre intelligence individuelle est comparativement réduite à trop peu de choses dans la vie courante.
    La résilience matérielle découlant de l’aptitude de notre psychisme à rebondir dans la confrontation. Marie-Monique Robin (MMR) met en scène la résilience matérielle - dans « L’autonomie alimentaire et énergétique sera facteur de résilience » - en parallèle avec des héros locaux pour figurer nos aptitudes mentales à rebondir (ensemble).

    Nota 1 -Il ne faut pas confondre le doute sceptique, qui vise à la suspension définitive du jugement, et le doute méthodique pratiqué par Descartes, qui est provisoire et établi en vue de la découverte de la vérité.

    Nota 2-« La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression et se reconstruire. La résilience serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l’enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l’encadrement médical d’une thérapie. « 
    Résilience (psychologie) — Wikipédia

    22.05 à 17h34 - Répondre - Alerter
  • Merci Aurélia pour vos réponses et commentaires très pertinentes !

    20.05 à 10h25 - Répondre - Alerter
  • Personnellement je considère que requiem pour l’espece humaine est le meilleur bouquin d’analyse du problème que nous avons avec le climat, et il est mis en 1er rang sur la liste des ouvrages conseillés par l’association taca (taca.asso.fr).
    Le rechauffement climatique est provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre. Il faut reduire drastiquement ces émissions. L’originalité de l’approche de taca c’est d’identifier le consumerisme comme 1er responsable de ces émissions. Est ce une surprise que le consumerisme réchauffe la planète ?
    Avec cette approche, on retrouve, comme l’analyse Hamilton, que la solution passe par un profond changement de comportement des consommateurs, pour beaucoup moins consumer. Et sur ce point notre association dit qu’il faut un signal prix pour nous faire changer de mode de consommation.
    Je partage avec Hamilton l’idée que le combat que nous avons à mener est un combat pour notre dignité et pour limiter les dégats. Venez nous rejoindre pour faire avancer cette idée.
    Quant aux nombreux commentaires de negationistes du climat, c’est sûr qu’ils arrivent à brouiller la discussion ; ils reutilisent la technique des marchands de doutes largement employés par les vendeurs de cigarette pour nier l’aspect cancerigène du tabac. Aujourd’hui quel defenseur du tabac peut se regarder dans une glace ? _

    28.04 à 15h00 - Répondre - Alerter
  • L’analyse est pertinente, même si elle nous remue.
    Hamilton dit ce qu’il n’est plus permis de dire aujourd’hui sans métaphore ni euphémisme.
    La liste exhaustive des rétroactions réchauffantes en chaine, amorcées, nous promet une issue fatale peut être pas si lointaine.

    Résistera-t-on à laisser les énergies carbonées sous terre, alors qu’elles aident dans l’urgence, et offrent encore du rêve et des exploits avant l’apocalypse ?

    26.04 à 14h27 - Répondre - Alerter
  • Comme par hasard, les trois premiers commentaires émanent de climatosceptiques ! La société du pétrole veille sur nous et compte bien contribuer au maximum à la destruction de l’équilibre écologique de la planète....

    25.04 à 11h12 - Répondre - Alerter
  • c’est vrai, je constate aussi que Terraeco n’est pas aussi indépendant que ce que j’imaginai.
    Par exemple, je ne vois pas beaucoup l’expression des contradicteurs du GIEC, des Allègre par exemple, des Pierre Rabhi aujourd’hui, comme des Tazief ou Coustaud en leur temps !
    A vrai dire, nos élus de tous bords y compris les écologistes, préfèrent faire de la Politique "politicarde" que de s’attaquer aux vrais problèmes de notre société, en commençant par notre environnement.
    Résistons, une autre résistance se met en marche : tendons l’oreille !
    bien à vous,

    25.04 à 10h55 - Répondre - Alerter
  • Et dire qu’il n’y a pas si longtemps j’étais abonné à Terra Eco... et parfaitement convaincu des dangers du "réchauffement climatique". (Oui, j’ai été convaincu au moment où on parlait encore de "réchauffement", avant que les médias modifient l’expression pour la remplacer par "changement climatique".)
    Donc, grâce à cet article, j’apprends que si j’ai changé d’avis, c’est que je suis un vieux blanc conservateur, avec des tendances créationnistes. Peut-être, au prochain numéro, découvrirais-je que je suis antisémite et mangeur d’enfant ?
    Cela dit, combien de fois Terra Eco a-t-il mentionné le rôle du soleil dans l’équation qui conditionne le climat ? (Le soleil, la grosse boule jaune qui fait de la lumière et de la chaleur pendant la journée... Les lecteurs l’auront sans doute remarqué, alors que les journalistes et les scientifiques appointés par le GIEC, ben eux, non !
    Combien de fois le mensonge faisant de la concentration en CO2 de l’atmosphère la cause de l’élévation des températures a-t-il été dénoncé ?
    Combien de fois a-t-il été rappelé le nombre invraisemblable de changements climatiques majeurs durant la préhistoire (pendant laquelle l’homo sapiens était déjà là) révélés par les carottes de glace du Groenland et de l’Antarctique ?
    Combien de fois a-t-il été rappelé que les périodes de réchauffement ont correspondu aux périodes les plus heureuses et les plus prospères de l’humanité ? (Oui, renseignez-vous !) Et l’inverse étant tout aussi vrai.
    Non, tout ce que dit cet article, c’est que nous devons affronter l’avenir dans la dépression et le stoïcisme, et évidemment, accepter de la manière la plus résignée possible les mesures universelles et contraignantes qui seront prises par les "plus hautes instances" pour lutter contre ce fléau imaginaire.
    Oui effectivement, cet article est déprimant !
    Mais bon sang, réveillez-vous et cherchez par vous-même l’information avant de prendre pour argent comptant ce qui vous est martelé de cette manière !

    24.04 à 11h36 - Répondre - Alerter
  • Voilà un article peu agréable à lire mais je me sens moins seule face à ma dépression environnementale...

    ...à quand la société des quotas ?

    24.04 à 09h32 - Répondre - Alerter
  • Enfin ! Voilà un article qui fait du bien. Si si, enfin un mec qui ose mettre les pieds dans le plat et dire que la plupart de ce que font les collectivités sont des opérations de comm et pas beaucoup plus.

    Et que finalement, concernant les problèmes de fond, on n’avance pas.

    28.04 à 10h24 - Répondre - Alerter
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