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10-02-2012
Mots clés
Emploi
France
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« Chômeur depuis trois ans, je n’ai eu qu’un entretien à Pôle emploi »

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« Chômeur depuis trois ans, je n'ai eu qu'un entretien à Pôle emploi »
(Crédit photo : Groume - flickr )
 
Alors que Nicolas Sarkozy propose un référendum sur les droits des chômeurs, Fred, lecteur de « Terra eco », témoigne. Il n'a reçu ni aide, ni formation depuis son inscription en 2008.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Je ne travaille pas ! Ne vous y trompez pas, ce n’est pas là un choix de vie mais bel et bien la résultante circonstancielle d’événements dont l’accumulation tendrait à exacerber un tantinet la réelle dramaturgie des faits ! En clair, j’suis au CHÔMAGE ! En CDI (Chômage à durée interminable) qui plus est, car cela fait déjà quelques temps que je ne perçois plus d’allocations... de paye donc ! Pour tout vous dire, je ne sais plus à quel Saint me vouer. On m’a dit récemment d’essayer Saint-Joseph, que cela m’aiderait sûrement. Tu parles ! Après trois bouteilles d’affilée (fort bonnes d’ailleurs), aucun résultat si ce n’est une bonne crise de foi.

- Tout commence en 2008. L’entreprise qui m’emploie « restructure ». Elle souhaite donc se séparer, sans licencier, d’un pourcentage non négligeable de sa masse salariale, devenue trop importante aux yeux des actionnaires. On me propose un petit bas de laine si j’accepte de prendre la porte et mes petites affaires sous le bras. Je fais donc mes adieux solennels, me lève et pars sans me retourner (la Marseillaise en moins !). Nous décidons alors avec mon épouse – qui était au chômage depuis deux ans après s’être fait licencier elle aussi – de mettre à profit ce petit pécule pour ouvrir un commerce. L’aventure tourne court. Je m’oriente alors vers un certain « Paul Emploi », censé faciliter ma réintroduction dans ce milieu hostile et fragile qu’est le marché du travail. Je m’inscris par téléphone et puis... rien ! Rien pendant deux ans ! Quand je dis rien, je ne sous-entends pas que l’aide apportée n’a pas été fructueuse, je veux simplement dire que je n’ai eu aucun contact durant cette période ! Oh, j’entends déjà certains penser tout haut ce que d’autres disent tout bas : « Et il a pas bougé ses fesses pendant tout c’temps ? Encore un Jean Foutre, un profiteur, un assisté... » N’en jetez plus ! Je n’ai ni l’envie ni la force de me justifier, je l’ai déjà suffisamment fait... je me suis vite lassé d’être confronté à une société qui se complaît à être juge et bourreau à la fois.

- Au début de l’année 2011, j’accède à la très haute fonction de « chômeur longue durée ». Par le plus grand des hasards, Monsieur Nicolas S. décide à cette période de faire baisser les chiffres du chômage, qui sont de plus en plus hauts, pour mécaniquement faire remonter sa cote, qui est de plus en plus basse. Ainsi, tous les patients présentant les mêmes symptômes que moi doivent être reçus chez Paul Emploi pour un traitement d’urgence. Je reçois un petit courrier dans ma boîte aux lettres (ils avaient donc bien mon adresse !) m’invitant à telle date à venir rencontrer une certaine Madame X, « conseillère attitrée » de son état, afin de dresser un bilan de ma situation !?

- Le jour J, je suis rasé de près, ai mis mon beau costume et mes souliers vernis, et emmène avec moi une pleine sacoche de documents divers et variés justifiant de ma recherche active et dynamique d’emploi. J’arrive un peu (beaucoup) en avance. L’attente dans ce grand hall d’accueil me paraît interminable. Je ne me sens pas à l’aise au milieu de cette foule bigarrée. Je remarque que beaucoup de personnes font la queue à une borne téléphonique, laissant vides les trois autres. Je comprends vite que c’est la seule qui fonctionne. Non loin de moi, une voie au ton méprisant attire mon attention. C’est la responsable de l’accueil qui réprimande comme il se doit une femme – ne comprenant visiblement pas bien le français – qui a le culot de venir lui demander des explications sur un courrier qu’on lui a adressé et dont elle ne saisit pas le sens. Tous ces gens ont l’air égaré, errant tels des zombies. Qu’est-ce que je fais là ? C’est mon tour. J’entre, fébrile, dans un petit bureau. Je salue poliment et m’assois. Soudain, mon interlocutrice me pose une question à laquelle je ne m’attendais pas et qui me laisse pantois : « Comment se fait-il que l’on ne se soit pas rencontré plus tôt ? », me demande-t-elle.

Ça, c’était une sacrée bonne question. J’avance plusieurs hypothèses que je souhaiterais soumettre dès à présent à la communauté scientifique. La première : durant cette période, Paul Emploi était fermé pour la rénovation des tableaux d’affichage. La seconde : faute d’effectifs à l’échelon national, mon antenne locale a été choisie pour recevoir, un par un, tous les inscrits de métropole et des DOM-TOM (traitement par ordre alphabétique ; mon nom de famille commence par un V ; cqfd !). La troisième : cette gentille dame a posé d’un seul coup RTT, congés payés, congé maternité, congé sabbatique et congé perdu son dossier. La quatrième : le réchauffement des eaux de l’Atlantique a désorienté un couple de manchots empereur qui a remonté la Loire depuis son estuaire sur environ 700 km. Ils se sont ensuite faufilés à travers le réseau d’égouts de la ville jusqu’aux toilettes de Paul Emploi, dont ils sont sortis pour élire domicile sous le bureau de ma conseillère qui, sous la pression des associations écologistes, a été contrainte d’abandonner son poste – mais c’est peu probable car je n’en ai pas entendu parler au 13H de Pernaut !

- L’entretien, somme toute assez rapide (comme si d’autres attendaient derrière... j’vous jure !), pourrait se résumer ainsi : « Vous venez de quelle branche ? », me demande-t-elle. « De celle qui a poussé plus vite que sa croissance ne le permettait », lui dis-je. « Ah, je vois ! », me répond-t-elle ennuyée. « Le problème, c’est que cette branche était morte et qu’on a été contraint de la couper ! », continue-t-elle. « Ah... Et je peux peut-être essayer une autre branche ? », lui fais-je. « Vous voyez ces gens assis par terre », me rétorque-t-elle, « ils sont tombés de la branche que l’on a coupé, et ils attendent tous de pouvoir aller vers une autre. Le problème c’est que toutes sont déjà complètes. Le pire, c’est que la plupart de ces autres branches sont déjà bien pourries et qu’il faudra, tôt ou tard, qu’on se résolve à les couper à leur tour. Résultat, cela fera beaucoup de monde assis par terre à lever les yeux au ciel ! »

« C’est embêtant », dis-je désabusé. « Mais là, ce sont bien des places libres que je vois sur ces branches... » « Ah mais non », me coupe-t-elle, « il vous faudrait une formation spécifique pour accéder à l’une d’elles. Le problème c’est que, soit on a fait pousser ces branches un peu trop vite et qu’elles sont devenues très instables, soit elles ont poussé un peu trop haut et sont devenues inaccessibles... et je ne vous parle même pas de celles dont on n’a pas contrôlé la croissance, qui ont poussé n’importe comment et desquelles vous risquez, à coup sûr, de vous cassez la figure... Oubliez ! » Après avoir convenu qu’aucune solution ne s’offrait à moi, Madame X. me propose un suivi personnalisé bimensuel.

« Ah bon, vous faites ça, chez Paul Emploi ? », lui fais-je étonné. « Non, pas chez nous ! », me répond-elle avec un grand sourire, « nous avons des sous-traitants pour ça ». Je lui fais remarquer que les 90 km aller-retour qui nous séparent représentent un coût de transport non négligeable, et que je préférerais un peu plus de proximité géographique. Pas possible. On oublie ! L’entrevue se termine et je sors des lieux un nouveau rendez-vous en poche avec Madame X. pour le mois suivant. Je rentre chez moi dubitatif et songeur et me dit sur le coup que je me suis complètement planté dans mon orientation scolaire et professionnelle... J’aurai dû faire élagueur ou même bûcheron !

- Nous sommes début 2012. Ma situation n’a pas changé. Je n’ai jamais revu Madame X., ni aucune autre personne de Paul Emploi d’ailleurs. Monsieur Nicolas S. vient de s’apercevoir que les patients n’étaient toujours pas guéris, qu’il y en avait de plus en plus et qu’apparemment, cela n’allait pas s’arranger ! Un traitement d’urgence global devrait être administré dans les prochains jours. Ça me rappelle des souvenirs. Il paraît que sa foutue côte est toujours aussi capricieuse et qu’un évènement politique important se prépare...

Je ne sais pas encore si je recevrai une convocation. Peut-être aurai-je trouver du travail d’ici-là – l’espoir fait vivre à ce qu’on m’a dit ? Peut-être que ce couple de manchots empereur sera revenu nicher au même endroit ? En tous cas, si l’on me fait parvenir la fameuse missive, je pense que je ne m’encombrerai pas de paperasse inutile... je m’y rendrai simplement avec ma hache !

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  • Juste un petit référendum sur les revenus, indemnités, pensions, avantages des élus et hauts fonctionnaires, attachés... !

    Juste un petit référendum pour la diminution d’un ou deux élu sur 3 ! (sénat ou chambre des députés).

    Juste un petit référendum pour l’alignement de leurs revenus, indemnités, pensions, pension de reversions, avec effets rétroactifs et même longueur de cotisations, sur les revenus et pension des fonctionnaires. (nous aussi nous voudrions avoir les moyens de pouvoir cotiser double).

    OK pour le cumule des mandats avec un plafond d’indemnité égale à la superieur.

    Contre le cumule des retraites.

    Juste un petit référendum pour le chomage des nons réélus...

    voisi qq économies pour les charges du ’’peuple’’ !

    pb Lanvin vient de compter plus de 20% d’augmentation de CA... ils perdraient des clients !

    Juste un petit référendum ...

    14.02 à 19h13 - Répondre - Alerter
  • Je me permets de laisser un petit commentaire pour remercier toutes celles et ceux qui m’ont manifesté leur soutien.

    Aux autres (ils sont moins nombreux que je ne l’aurais cru ou ne se manifestent pas !) je ne peux exprimer aucune amertume dans la mesure où -c’est mon point de vue- l’ignorance du sujet appelle une grande incompréhension. Et c’est bien cela le plus terrible je crois. Plus de quatre millions de personnes aujourd’hui en France sont inscrites chez Paul Emploi. Doit-on rajouter toutes celles et ceux qui travaillent dans la précarité (CDD, temps partiels...) ? Malheureusement oui ! Accaparés par un flux d’informations médiatiques souvent orientées ou maquillées, nous ne savons rien ! Mais si l’on n’est pas soi-même confronté à cette situation, comment peut-on la comprendre ? En a-t-on seulement l’envie ?

    La liberté individuelle et l’autonomie morale sont les bases de notre modèle de Société. Soit. Mais quelle place reste-t-il à l’empathie lorsque, chaque soir, nous refermons et verrouillons la porte de notre doux foyer. Certains, emmurés dans leurs certitudes se sentent à l’abris et ne savent offrir autre chose que du dédain . D’autres, de plus en plus nombreux, craignent cette vérité et redoutent d’y être confronté à leur tour. Mais il est tellement plus rassurant d’accuser et de montrer du doigt !

    M. Nicolas S. joue avec le feu et devrait prendre la mesure d’effets d’annonces politiciennes qui, par leur accumulation, sont loin de déclencher de vulgaires feux de pailles. Elles attisent les haines, consument inexorablement ce qu’il reste de notre démocratie et peuvent conduire à l’embrasement d’un Peuple et d’une Civilisation. S’aperçoit-il que certains l’observent en souriant, attendant de pouvoir récupérer les braises incandescentes ? Ou pire, est-il simplement conscient de ses actes ? En assumera-t-il la responsabilité ? Avons-nous déjà basculé ? Faut-il craindre ou espérer la voie que souhaiteront emprunter les français dans quelques semaines ?

    14.02 à 11h48 - Répondre - Alerter
  • Je voudrais juste apporter le témoignage d’une situation particulière : je côtoie la famille de Paul Emploi depuis plusieurs années, de l’autre côté de la barrière, parce que j’effectue de la maintenance dans leurs locaux.
    Les voyant à l’œuvre, j’ai plutôt le sentiment de voir des agents (c’est ainsi qu’ils se qualifient) dévoués et compétents, parfois même d’une grande patience et maitrise quand ils affrontent l’agressivité de certains "clients". C’est fréquent. Même dans les bureaux ne recevant pas le public, Ils bossent tous, et certains finissent tard (et moi aussi, parfois).
    C’est donc loin d’être l’administration où l’on glandouille le plus, surtout que ma position m’a offert l’occasion d’en connaitre ( je ne citerai ni nom, ni prénom). Dans l’ensemble d’ailleurs la machine à pression ne les a pas plus épargnés que les autres, ils ont tous plus ou moins fini par s’y mettre.

    Tout ça pour dire de faire attention à, là aussi, ne pas se tromper de cible : ces gens ne sont que l’interface entre les chômeurs et un système cyniquement organisé pour détruire l’emploi.

    On ne peut et on ne doit pas leur demander la lune.

    Pour finir, merci et bravo pour cette magnifique leçon de vie, de rédaction et d’humour.
    Pourquoi pas essayer la branche "journalisme" ?

    14.02 à 10h13 - Répondre - Alerter
    • Vous me confortez dans ce que je pensais déjà ainsi que je l’ai indiqué plus haut : il n’aurait jamais fallu créer "POLE EMPLOI", ou alors ne surtout pas y supprimer des emplois... et c’est bien ce qu’a fait notre "cher" président ! résultat : les employés(es) de POLE EMPLOI sont surbookés et ne peuvent faire face... Et les "petites phrases" qui s’additionnent, venant de divers Ministres, me poussent à me demander jusqu’où ce gouvernement est capable d’aller ?... (coup d’état pour empêcher SARKO de se faire éjecter ?...) Je crains le pire. Jamais nous n’avons eu un gouvernement aussi nul et aussi imbu de lui-même (cela vaut pour son président comme pour ses ministres, qui ne méritent même pas la majuscule).

      14.02 à 11h38 - Répondre - Alerter
    • Je ne peux que partager votre point de vue. Et c’est là le vrai problème de fond : peut-on, lorsqu’on à laisser s’installer la gangrène et s’enfuir le médecin avec le remède, demander aux malades de se soigner mutuellement ?

      14.02 à 12h54 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    C’est un discours dangereux que celui de Nicolas Sarcozy (sous Vichy ce ne serait pas autrement), comme de bien d’autres membres de ce gouvernement qui n’a cessé de commettre des erreurs gravissimes depuis cinq ans (santé, avion privé pour qu’un ministre se rende à une conférence sur le séisme et la faim à Haïti, OGM, flicage "pour notre sécurité", gestion des finances, aide aux plus riches...). Sans parler des trillions d’euros pour sauver les Banques alors que le social et le secteur public sont vendus aux enchères.
    Ce gouvernement n’est plus justifié et le président, s’il avait un minimum de dignité, démissionnerait.
    Il faut toujours jeter les gens les uns contre les autres, taper sur les exclus, les fragiles, tout en faisant croire que nos maux viennent des immigrés, boucs émissaires éternels sur lesquels on verse l’huile chaude à profusion.
    Contrôler toujours et plus, culpabiliser et rendre odieux ceux que la société des riches a elle-même créés.
    Ce qui est pour moi le plus extraordinaire c’est que la majorité des Français laissent faire, obnubilés par leur propre individualité, vénérant sans cesse le dieu argent et une prétendue "réussite" sociale. Bien prétentieux celui qui définirait une quelconque réussite dans une société si perverse. Et qu’est-ce que la réussite ? Les dictionnaires ont toujours été écrits par les dominants et leur manière de voir le monde...
    Il est grand temps que les Français se réveillent. Mais faut-il croire que les ventres sont encore bien pleins et les désinformations et programmes abêtissants pas bien loin.
    Pauvre France !

    14.02 à 09h27 - Répondre - Alerter
  • Bonjour Fred, et bravo pour votre leçon d’humour dans une situation pour le moins difficile. Contrairement aux mauvaises langues qui considèrent qu’un chômeur n’est qu’un feignant, je ne pense pas de cette façon... je crois qu’il y a un réel problème pour retrouver un travail aujourd’hui, ne serait-ce qu’avec les délocalisations. Il y a de moins en moins d’emploi en France et notre "cher" Président a compliqué la donne en supprimant des emplois en créant "POLE EMPLOI". Résultat : moins de personnel pour aider à la recherche d’un travail, et plus de personnes à la recherche d’un emploi... il est évident que la recette ne peut pas fonctionner ! comme tout ce que fait notre "cher" Président, qui, bientôt, lui aussi, ira "pointer" chez Paul (mais je ne m’inquiète pas pour lui, je pense qu’il a des sous de côté !)

    13.02 à 20h07 - Répondre - Alerter
  • Bravo pour cette article.
    J’ai la joie de découvrir votre article à mon retour de pôle emploi, et je me retrouve complètement dans les zombie errant dans cette institution !
    Mon projet est pourtant en route car après un licenciement effectif il y a un mois, je prépare pas à pas la création d’entreprise, mais voilà, il me faut l’attestation "chômeuse" pour pouvoir profiter d’exonération de charge et de privilèges (logiciels, inscriptions moins chers) et un peu de conseil.
    Je suis donc dans les starting-block et j’avais l’impression jusque là que l’on me retenait m’empêchant de démarrer réellement mon projet, m’obligeant à ralentir ma communication pour ne pas être obligée de refuser des clients potentiels par risque de ne pas pouvoir contractualiser.
    Suite à un premier rendez-vous déplorable, j’ai enchainer avec un second au pôle emploi "cadre" de ma ville, et là merci, même la personne à l’accueil en savait plus que la précédente conseillère qui m’avait reçu ! Elle m’a ainsi ouvert les portes de la création en me disant qu’il ne fallait pas que pôle emploi me bloque...effectivement. Nous avions deja été confrontés au problème il y a 5 ans lorsque mon mari s’était mis en micro-entreprise, les démarches et les aides humaines nécessaires n’arrivent que quand l’état commence à vous donner des sous, sauf que ces sous arrivent justement au moment où nous n’en avons plus besoin...il va ce passer exactement la même chose pour moi, alors pourquoi ne pas aider les créateurs d’entreprises à monter leur projet sans attendre de leurs donner des allocations.... Je crois que le monde commencer à tourner à l’envers...

    13.02 à 11h26 - Répondre - Alerter
  • 3 ans de chomage ! cette personne n’aurait-elle pas pu faire une formation sérieuse de sa propre initiative au lieu de glander et trouver un emploi demandé par les entreprises ou essayer de créer son entreprise il yen a 500000 non pourvues dont beaucoup correspondant a des salaires assez élevés !

    12.02 à 11h52 - Répondre - Alerter
    • Cher cougnat : Veuillez vous référez à la réponse faite au commentaire de sceptico...

      13.02 à 08h41 - Répondre - Alerter
    • Facile de juger lorsque l’on ne s’est jamais retrouvé dans la situation de cette personne ! renseignez vous donc pour voir combien coute une formation !! de plus certaines formations ne sont pas proposées dans certaines régions, voir même ne sont pas accessibles aux demandeurs d’emploi parce que non subventionnés.De plus, si vous aviez bien lu l’article, ce monsieur a tenté de créer un commerce et cela n’a pas fonctionné !Réflechissez avant de juger !!

      13.02 à 08h58 - Répondre - Alerter
  • Mon conseiller est charmant. Je l’ai rencontré plus souvent que vous, peut être parce que j’ai le privilège d’habiter dans une grande ville. Mais nous dépassons rarement les 2 ou 3 rencontres annuelles.
    Nos rapports sont cordiaux, mon conseiller soupire qu’il a trop de boulot... Ah que la vie est mal faite : j’en manque, justement, de boulot !!!
    Il me conseille de chercher ailleurs que sur ma branche (qui est étroite). Oui, mais, sans expérience dans LEUR branche, les employeurs potentiels ne répondent pas aux envois de CV.
    Et les quelques offres d’emploi gentiment envoyées par Paul sont généralement totalement à côté de mes compétences et connaissances (il doit avoir un mot-clef qui colle quelque part... mais je n’ai pas trouvé).

    Quand au "quand on veut bosser, on peut"... ben... 3 ans plus tard, je n’en suis pas si sûre. Mais il est vrai que je suis une "chercheuse en emploi" exigeante, puisque je souhaite éviter de passer plus de 3 heures dans les transports et que je souhaite profiter aussi, un peu, de la famille, que j’ai (autre exigence égoïste) choisi d’avoir...
    Alors oui, si j’avais le couteau sous la gorge, je prendrais peut être le 1er emploi qui passe. Ma situation n’est sûrement pas dramatique. Ou fainéante aussi ??

    Quoique... juste un petit truc : chômage ne veut pas dire "inactivité" non plus... rares sont les chômeurs qui se tournent vraiment les pouces. Mais parfois peut on leur reprocher, justement, de finir par se disperser un peu.

    10.02 à 19h26 - Répondre - Alerter
    • JE VOUS PLEIN , MAIS IL FAUT REGARDER LES CHOSES EN FACE CAR IL Y A TROP DE GENS QUI NE VEULENT PAS TRAVAILLER ET ATTENDENT QUE LES CAILLES LEUR VIENNE DANS LA BOUCHE TOUTE CUITES HEUREUSEMENT QUE LA SOCIETE A ENCORE DE PERSONNES COMME VOUS

      11.02 à 19h12 - Répondre - Alerter
    • terrAedes : Petit écho...

      Un jour, peut-être, plusieurs petits échos se mêleront. Alors résonnera la clameur du changement.

      11.02 à 19h17 - Répondre - Alerter
  • Je suis toujours un peu sceptique quant à ce genre de témoignage, il me semble quand même que lorsque l’on veut trouver du travail on en trouve.
    Pas forcément dans sa branche, j’en conviens, mais au bout d’un temps aussi long d’inactivité il serait peut être temps de faire de l’intérim. Le travail sera peut être pénible, précaire, inintéressant mais rémunérateur. 4 ans sans avoir rien exercé cela traduit pour moi une volonté de ne pas travailler. Ce n’est que mon point de vue, basé sur les informations incomplètes de l’article.

    10.02 à 14h21 - Répondre - Alerter
    • En effet c’est votre point de vue. En effet les informations de l’article sont incomplètes. Je retracerai peut-être un jour le cours de 3 années de retours et retraits incessants et rocambolesques à la vie active. Si l’envie m’en prend. Le but de ce post n’était pas de savoir si j ’étais ou non un gros fainéant (encore que j’arrive à me le demander moi-même dans les moments de grands doutes !), il était surtout de décrire une absence et une inefficacité sans cesse grandissante d’une institution publique à l’abandon et, par conséquence, celui de millions de chômeurs condamnés au même sort qu’elle.

      10.02 à 15h03 - Répondre - Alerter
      • Monsieur,
        Je viens de lire votre témoignage dont je dois d’abord dire que l’humour n’est pas la dernière des qualités. Les "commentaires-critiques" (y a qu’à, faut qu’on) lus plus haut montrent bien qu’ils ne connaissent pas la forêt dans laquelle vous vivez. Ils sont vulnérables car ils ne sont pas bucherons et il faut espérer que leur futaie ne soit pas mise un jour en coupe réglée.
        Avec votre hache et les branches mortes qui vous entourent, vous avez au moins l’avantage de pouvoir faire du petit bois qui pourra servir à faire du feu. Par ces temps de froidure intense ça vous réchauffera, vous et vos proches. Nous, ça nous réchauffe déjà.
        Monsieur, vous avez du talent et pour l’instant la forêt n’a pas pu ou su l’exploiter, peu importe au fond.
        Tenez fort votre hache, ce sera votre outil pour construire.
        Courage et merci pour cette leçon

        13.02 à 09h40 - Répondre - Alerter
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