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21-02-2007

Au secours, les Etats-Unis font faillite !

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Les déficits américains se creusent et les pays bailleurs de fonds semblent ne plus dormir sur leurs deux oreilles. Attention danger.
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  • cher ami je crois qu’il serait temps de prendre des cours d’economie. je m’explique le deficit commercial n’a aucune incidence. depuis tout petit on nous aprend que + est mieu que -. mais il ne s’agit que de flux. un deficit commercial n’as pas d’incidence. quant a la dette, cela a effectivement une incidence. mais cela depend egalement de la structure de l’economie, si je me souviens bien, l’italie en est a 108% d’endettement la grece 109%. vous allez me dire oui mais vu l’etat de l’heure economie. mais pire : le japon , un modele pour beaucoup en est a 160% !!!!! donc c’est vrai que cela peu etre inquietant, mais cela depend surtout de la structure eco. car les americains se financent grace a l’epargne europeene et japonaise. mais il est vrai que cela peu vite devenir effet de domino en cas de recession+ les interets. par ailleurs, un pays avec peu de deficit est pour ainsi dire un pays qui vegete

    28.04 à 13h15 - Répondre - Alerter
  • 763,6 milliards de dollars : c’est le montant record du déficit commercial américain pour 2006, en hausse de 6,5% par rapport à 2005 (717 milliards de dollars).

    Il était de 617,7 milliards de dollars en 2004 et de 496,5 milliards de dollars en 2003. 54% d’augmentation en 3 ans

    En 2006, le déficit commercial américain avec la Chine a également touché des sommets : il représente 30% du total, à 232,5 milliards de dollars.

    Les déficits commerciaux américains et donc le standard de vie américain, “non négociable“, selon le mot de George Bush père, sont financés par le reste du monde (principalement le Japon, la Chine, l’Europe et les pays pétroliers).

    Jusque là, tout va bien : tout le monde se tient par la barbichette. Si, par exemple, les chinois lâchent brutalement les Etats-Unis, alors qu’ils n’ont pas encore développé la consommation sur leur marché intérieur, ils perdent leur plus important débouché commercial, ruinent leur potentiel de croissance et s’exposent à une explosion sociale.

    Restent que tous les pays créditeurs s’inquiètent de l’ampleur des déficits américains et des déséquilibres ainsi créés.

    Pour des raisons diverses mais convergentes (financement des retraites pour le Japon, investissement dans son propre développement pour la Chine, opposition géo-politique pour d’autres encore...), ils n’ont pas vocation à les financer durablement ou sans limites.

    Que peut-il se passer ?

    Soit les Etats-Unis diminuent spectaculairement leurs déficits en achetant moins à l’étranger, mais ils prennent alors le parti de diminuer la consommation et touchent alors au standard de vie des américains, avec les effets politiques désastreux qu’on peut imaginer. Simultanément, ils provoquent une récession chez leurs fournisseurs (principalement la Chine), qui n’ira pas sans graves conséquences sociales et politiques.

    Soit les américains ne font rien - c’est l’hypothèse qu’on retient - et la valeur du dollar contre l’Euro et d’autres monnaies va continuer de se dégrader.

    L’Euro vaut aujourd’hui 1,3028 dollar. Tendanciellement, la monnaie américaine perd et perdra de la valeur. Certains la voient baisser, dans les prochains mois, jusqu’à 1,5 ou 1,8.

    Pour contrer cette baisse, il n’y a qu’une parade : augmenter les taux de base bancaires du Dollar, ce à quoi Ben Bernanke ne peut se résoudre, car cela signifierait un ralentissement de l’activité aux Etats-Unis. Coincé.

    Combien de temps peut durer cette situation, à la fois figée (par absence de solution simple) et en aggravation exponentielle ?

    Cela dépendra du temps, du vent, du cours du pétrole (58,45 $ le baril aujourd’hui), de la situation internationale, de la pression sociale en Chine, de l’ampleur de la crise immobilière qui a commencé en août dernier aux Etats-Unis et de la brutalité de l’atterrissage de l’économie américaine qui s’ensuivra.

    Mais dans tous les cas de figure, l’Europe est en première ligne d’une situation explosive à court terme. Un dollar faible et un Euro fort pénaliseront d’abord l’économie européenne et ses exportations. C’est déjà le cas pour la France, dont le déficit commercial se creuse dangereusement depuis quelques mois.

    Bien malin ou bien imprudent qui annonce une croissance de 2% pour 2007. Les candidats à la Présidentielle feraient bien d’y songer et de préparer l’opinion publique à quelques tangages de belle ampleur, au lieu de multiplier les promesses coûteuses.

    * Retrouvez cet article sur Carnets de nuit

    21.02 à 16h08 - Répondre - Alerter
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