Des vélos électriques en libre service pour arriver pimpant aux réunions. Le 1er juin, la SNCF a lancé le service Kiwix sur quatre de ses sites parisiens. Destiné aux employés, le système est gratuit. A tout moment de la journée, les cheminots peuvent ainsi librement emprunter une bicyclette en réservant sur un site internet ou déverrouiller directement la machine de leur choix grâce une carte à puce.
Mais attention, pas question de rapporter son deux-roues au foyer. L’engin est exclusivement fait pour de courtes distances - relier deux sites de la SNCF par exemple - pendant les heures de travail. « Le Velib c’est bien pour les loisirs et les week-ends mais ça fait transpirer, là on peut arriver frais et dispo en réunion grâce à l’assistance électrique », explique-t-on au service de presse.
A condition de trouver un vélo disponible. Pour le moment, seules 20 bicyclettes sont mises à disposition des 2 000 agents des sites concernés. « C’est un test, argumente-t-on au service de presse. L’objectif n’est pas de rester à 20 vélos mais d’étendre le service le plus possible. » Étendre oui, mais pas à vitesse TGV. Dans le communiqué de presse, on avance prudemment : « d’ici le second trimestre 2011, le service pourrait être proposé dans une dizaine de sites SNCF et comprendre une flotte de plus de cinquante vélos. »
« On préfère avoir des objectifs humbles que dispendieux », explique-t-on à la SNCF. Après tout, on ignore encore si les cheminots adopteront leur petites reines, même si leur patron Guillaume Pepy milite pour l’écomobilité tous azimuts. Et le programme Kiwix a un coût. 55 000 euros pour l’achat de la flotte, des bornes de chargement et le contrat de maintenance pour un an.
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