Le compromis sur le plan de pêche à la baleine élaboré par la Commission baleinière internationale (CBI) pour les dix prochaines années a déclenché la colère des écologistes, rapporte la BBC.

Certes, le projet qui sera débattu en juin au Maroc, lors de la session annuelle de la CBI, réduit des trois quarts les quotas de prises japonaises dans l’Antarctique. Les nations pêcheuses devront aussi accepter des observateurs internationaux sur leurs bateaux et un registre ADN doit permettre en principe d’éviter que la viande illégale ne se retrouve sur le marché.

Mais la CBI autoriserait le Japon à une pêche commerciale limitée, sous sa supervision, alors qu’elle est interdite sur le papier depuis le moratoire de 1986. Elle ne raye pas non plus des listes le rorqual commun, pourtant en danger, et n’aborde pas la question de la pêche dans la zone de l’Antarctique déclarée en 1994 sanctuaire baleinier.

Enfin, la Commission, occupée à trouver un compromis entre « pros » et « antis », n’a pas du tout pris en compte les nouvelles menaces qui pèsent sur les baleines : réchauffement climatique, collisions avec les bateaux, filets dangereux, pêche au harpon explosif.

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